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C'est nul le Tour


Invité

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c'est très rare,mais aujourd'hui,j'ai préféré éteindre la télé, Offrédo pendant 4 heures de long,c'est bon, on a déjà eu droit .. j'en plus plus de ces étapes,toute la semaine on a eu droit,à des heures et des heures où il ne se passe rien,j'ai comme l'impression que c'est encore pire que les années précédentes .. 

ah,oui,c'est vrai , c'est comme cela et plus personne ne peut plus rien y faire ,c'est le cyclisme moderne ...  

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Le Tour souffre de ce que les régions de plaine forment plus de la moitié de la superficie française. Au Giro, avec les Apennins qui sont sur toute la Péninsule, en plus des Alpes au Nord, le relief permet si on veut d'organiser une étape de montagne tous les jours, où qu'on soit en Italie (et on peut presque dire la même chose pour la Vuelta).

Sportivement, il faudrait que le Tour visite moins ces régions de plaine, et un peu plus, par exemple, le Massif Central où il ne va pas beaucoup. Malheureusement, ASO ne renoncera jamais à ces étapes de plaine car les villes et les régions étant ses clients, il ne voudra pas se couper d'une partie aussi importante de ses revenus potentiels. Ces étapes ennuyeuses ne sont donc pas près de disparaitre. Chaque année, ASO nous promet que ces étapes seront "piégeuses et animées". Les seuls pièges que je vois, ce sont les ronds-points, les ilots directionnels et les virages trop étroits qui occasionnent des chutes qu'on ne peut que déplorer.

Aux personnes (dont je fais partie) qui aiment ces régions de plaine, je ne dis pas que ce ne sont pas de très belles terres de cyclisme.  Bien au contraire, il s'y court de très belles classiques et semi-classiques. Le problème, c'est qu'une étape du Tour ne se court pas comme une classique. 

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Plusieurs choses sont la cause de ce sentiment d'ennui sur le Tour de France à mon sens, l'évènement en lui-même, la course dans cet évènement, les téléspectateurs.

1. Le Tour de France

Il est depuis bien longtemps une représentation de lui-même, de ce qu'il fut ou de que s'en souviennent ou pensent se souvenir les gens, les organisateurs du Tour ont besoin de l'audience des gens donc ils vont donner ou tenter de donner ce qu'ils demandent.

Le Tour de France représentation de lui-même est donc ce qu'on appelle un pseudo-évènement, une sorte d'idéalisation du Tour, son avatar.

Dans les plus belles années de son histoire, celles comprises surement entre 1940 et fin des années 70, les trente glorieuses du Tour, la course était animée, même si par la force des choses et des kilomètres on ne peut attaquer sans cesse et sans répit pendant les 400 km que pouvaient représenter certaines étapes.

Malgré tout l'histoire du Tour, les images et vidéos sont remplies d'attaques au grand-cours, de chevauchées fantastiques, de défaillances aussi énormes que les exploits les ayant occasionnées.

Les organisateurs ont transposé cette image du passé dans une course actuelle, ça ne pouvait pas fonctionner, pourquoi?

2. La course dans la course

La façon de courir de 2018 n'est plus du tout celle des années 50.

L'économie moderne, les investisseurs, les retours sur investissements escomptés, enfin tout le bonheur moderne a remplacé les objectifs qu'avaient les équipes cyclistes d'hier.

En résumé les enjeux étaient loin d'être ceux d'aujourd'hui et ceux d'aujourd'hui, les comptes d'épiciers, ne laissent pas de place à l'improvisation.

Tout est calculé au centième et mieux vaut se battre pour une dixième place d'un classement quelconque afin de remporter ce quelconque classement qui fera figure de publicité pour les investisseurs que de risquer de la perdre en tentant de monter sur le podium ou de remporter une étape.

Les équipes sont devenues frileuses car leurs investisseurs ont peur de perdre le moindre sou investi.

Résultat, des courses aussi mornes que les plaines qu'elles traversent, des coureurs aussi motivés à attaquer qu'à remonter sur le vélo après la douche de fin d'étape.

Mais les organisateurs et les équipes, coureurs, sponsors ne sont pas seuls responsables, nous autres téléspectateurs devons aussi assumer une part de responsabilité dans cet ennui.

3. Les téléspectateurs

Le monde moderne ultra rapide a fait de la plupart des gens des personnes impatientes en général.

Tout doit aller plus vite que la musique car deux minutes d'attentes sont deux minutes de perdues. En deux minutes quelqu'un devant son pc a ouvert et fermé une dizaine de sites, a pu voir des extraits de vidéos, quelques jolies filles ou jolis messieurs dénudés, a pu envoyer et recevoir des courriels, bref deux minutes d'un humain de 2018 sont deux semaines de Napoléon, deux mois de Jules César, deux ans d'Alexandre le Grand.

C'est vrai que dans le passé n'étaient montrés que les 50/80 derniers km de course, en gros deux heures de retransmission.

La volonté mercantile des organisateurs poussée par les souhaits des téléspectateurs a fait qu'on a montré plus de temps de vélo jusqu'à montrer des étapes dans leur intégralité.

Mais compter sur l'attention pendant des heures des téléspectateurs est une illusion.

Le paradoxe est que nous voulons plus de cyclisme mais nous nous ennuyons quand nous l'avons.

A moins d'avoir plus de cyclisme intéressant? mais c'est bien sûr impossible, jamais des coureurs peuvent faire le spectacle du début à l'arrivée.

A moins de faire des étapes courtes.

Mais si on fait des étapes courtes il y aura plus de transferts, le tour de la France il faut bien le faire, si ce n'est pas à vélo c'est en train ou en avion avec les problèmes de repos, transferts que ça entraine.

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En conclusion je pense que la responsabilité est avant tout celle des organisateurs du Tour qui veulent à la fois utiliser le Tour comme avatar de ce qu'il fut, le vendre comme de l'histoire et à la fois avoir une course vive et animée.

Là est le problème des pseudo-évènements: jouer l'idéalisation de son image ou la mettre malgré tout au service du contenant.

On sait que comme dans tout pseudo-évènement le contenant est ce qui importe, beaucoup plus que le contenu qui ne sert que de faire-valoir au contenant.

Mais arrive un moment où le contenant sans contenu devient une coquille vide, ne vivant que sous l'impulsion et l'inertie de sa force passée.

Mais toute inertie a une fin le mouvement perpétuel n'existant pas.

 

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la realité c est que le cyclisme televisé supporte mal l inaction et il est  idiot de regarder durant 5 heures un sport ou il ne se passe rien.Le TDF se prete a ce jeu plusque les autres grands tours car il font une part trop belle aux sprinters les 10 premiers jours ou seules sont intéressantes les péripéties comme les crevaisons ou les aleas de la course.La geographie s'y prete peut etre mal;mais il est vrai qu au Giro et a la Vuelta il n y a plus de sprinter pour le general a la 4 eme etape.La c est une longue prossession réellement emmerdante,que je ne regarde que de loin

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En fait le Tour, ses organisateurs, sont coincés entre rentabiliser l'image (passée historique donc) du Tour de France et adapter l'épreuve aux exigences du cyclisme moderne (et du téléspectateur moderne).

Soit on joue l'image, le passé, l'histoire à fond, c'est ce qui attire le public sur le bord des routes, la légende, le pseudo-évènement, le cirque, et la course n'est pas adaptée au cyclisme moderne devenu vif alors qu'il était plutôt de fond dans le passé.

Soit on joue l'aspect purement sportif, intéressant et animé, cela nous ravira nous autres fans de cyclisme mais risque d'ennuyer les téléspectateurs lambda et ne plus attirer les spectateurs sur le bord des routes.

C'est pas évident et c'est pourquoi ils donnent l'apparence de vouloir couper la poire en deux, jouer sur les deux tableaux, mais souvent, qui trop embrasse mal étreint.

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Putain d'après-midi, du tennis sur une chaîne avec Isner-Anderson deux grandes bringues de plus de 2m, qui ne savent qu'envoyer des pêches et ça dure dure et dure, et le TDF qui nous fait chier depuis une semaine, où il ne se passe strictement rien, épreuve surévaluée qui ne mérite plus le label de 3ème merveille du sport. Je comprends Froome qui a voulu gouté autre chose, en roulant sur le Giro, contrairement à l'autre grand %@!? d'amerloque...pas Trump évidemment!

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d accord avec GARO,ca a toujours été ainsi,mais avant on ne télévisait que les 40/50 derniers km,alors on si faisait plus ou moins.Aujourd hui 5 heures de telé pour ne rien voir c est vraiment penible et de plus ça n encourage pas les non afficionados a s interesser au velo.On donne vraiment l impression d'un sport chiant.Je vais tous les matins dans une salle de sport et ceux qui ne s interessent pas trop au cyclisme critiquent c est aspect la des choses.J ai beau leur dire que ces etapes fatiguent quand meme les organismes mais je ne m en convainc pas moi meme.Mais cette année je trouve que c est encore amplifié

il faut reconnaitre que l on n a pas ça sur les 2 autres grands tours,la c est vraiment du cirque.Demain je vacquerai a d autres occupations mais que c est long avant d avoir des etapes animees

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Le vélo est un sport d'endurance et même s'il ne se passe rien les kilomètres effectués laissent des traces, plus si cela est renouvelé et plus encore en fin de Tour.

Comme pour les étapes de montagne qui alignent beaucoup de km et beaucoup de cols, même si les coureurs ne feront la course que sur le dernier km du dernier col tout ce qu'ils ont passé avant laisse des traces.

Indurain le rappelait cet après-midi à la TV espagnole.

Après, l'intérêt pour le téléspectateur, même cycliste, c'est autre chose.

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BON c'est vrai, ils ont pris ( la chaîne en question) le pas de passer les étapes dans leur intégralité. Et ce n'est qu'optionnel, vous n'êtes absolument pas obligés de rester devant un écran ( à moins d'être sur un lit d'hôpital). Maintenant combien parmi vous vont regarder les 90' des "footeux" demain, ou plutôt dimanche. Personnellement je n'ai jamais fait 90', et puisque vous m'obliger d'y penser, je ne sais pas si j'ai fait 80' de rugby (quoique plus spectaculaire).

Alors chacun est libre de conduire sa barque, et l'intérêt de chacun peut être différent, depuis hier je suis plus attentif à leur tracé, car ils ont suivi assez fidèlement le tracé de Brest - Paris, et ce jour je m'étais promis de les voir entre Mamers et Bellême, un formidable toboggan de 16 km, et à la sortie avec un gain de 150 m. Et bien j'ai réussi de les rater.

Ils ont pédalé 5 h 43' et voilà, demain aussi triste, alors ? Le TDF est comme cela tracé suivant les villes ( départ ou arrivée, ou les 2) qui veulent bien cracher au bassinet. Et la semaine prochaine ? Ils ne vont pas faire Morzine - Nice, mais tourner en rond et garder le même lit 3 ou 4 jours. Tous les organisateurs en sont arrivés là. Le Giro, lui garde un peu le cap, mais a eu sa faiblesse Israël cette année. VASTE SUJET !

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Le rugby plus spectaculaire que le foot,ça reste à prouver.

Malgré l'évolution physique énorme de ce sport,on assiste de plus en plus souvent à des purges surtout dans les derniers tours de coupe d'Europe ou du championnat de France.

C'est du "rentre dedans" permanent,ça peut intéresser les techniciens mais le grand public se fait ch...

Fini,les belles envolées à l'ancienne.Et je le regrette d'autant plus que je suis du pays du "rouguebi"!

Le cyclisme,je trouve ça aussi de plus en plus pénible à regarder,le plus frustrant étant les étapes de montagne à 5 cols où les leaders ne s'expliquent que dans le dernier km.

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