Thierry GEUMEZ Posté le 24 avril 2018 Share Posté le 24 avril 2018 Merci, c'est plus clair comme ça. La vue baisse à mon âge 😆Tu m'obliges à modifier mon point de vue : vu que Coppi ne cachait pas son recours régulier aux amphétamines et vu que son potentiel n'était pas nettement inférieur à celui des champions plus modernes, on doit conclure que les produits actuels ne sont pas vraiment plus efficaces que les amphétamines 😛 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 24 avril 2018 Auteur Share Posté le 24 avril 2018 Tu tombes ds la provoc ! Il existe bien sûr des produits largement plus efficaces que les amphétamines.Cortisone, dopage sanguin, dont EPO, etc. Optimisation du poids, avec ou sans produits interdits.Ce n'est bien sûr pas sur la moyenne globale que l'on peut repérer les effets du dopage généralisé ou non.La moyenne sur une étape dépend de trop de facteurs pour qu'elle soit significative. Simon a abordé la question en donnant juste qq éléments de base, tu peux facilement en trouver d'autres sans son aide (densification du peloton vers le sommet de la hiérarchie)La méthode de Vayer, reprise par bien d'autres, consiste à calculer les watts fournis dans la dernière ascension des étapes de montagne. Elle a permis de mettre en évidence l'arrivée en force de l'EPO ds les années 90. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Simon RANO Posté le 24 avril 2018 Share Posté le 24 avril 2018 Un peu plus mais ca n'explique pas la différence de moyenne entre les deux époques Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 24 avril 2018 Share Posté le 24 avril 2018 Bien sûr que j'ai provoqué. Je ne crois pas à "une autre classe d'humains", seulement à des humains diversement doués. Mais la réalité du dopage rend difficile l'estimation réelle du potentiel "naturel" de l'élite sportive... et gâche mon plaisir à regarder leur spectacle au point que je m'en désintéresse de plus en plus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Simon RANO Posté le 24 avril 2018 Share Posté le 24 avril 2018 Le potentiel naturel de l'élite sportive a toujours été le même : 4 poumons et deux coeurs d'une personne moyenne. C'est très mathématique, immuable. C'est la dure loi de la nature. Un pote qui fait un peu de vélo tiendrait tout juste 10 min dans ma roue en montant un col avant d'exploser, moi même je tiendrais à peine 10 min dans celle d'un pro avant de subir le même sort. Vu comme ça si c'est une autre classe d'humain, ce sont ceux qui sont doués au yeux des personnes douées. La crème de la crème. Mais il ne faut pas se dire que ce qu'ils font est incroyable ou impossible non plus. A fond, tout le monde à mal de la même façon et comme le dit si bien Greg Lemond : il n'y a que la vitesse qui change. Il n'y a pas à être fier ou honteux de son niveau car l'essentiel est génétique. On se voit offrir des potentiels variant du simple au triple, libre à nous de l'exploiter au mieux mais on ne change pas de catégorie pour autant. On peut battre celui qui est aussi doué si on a plus travaillé mais rien à faire contre celui qui est un cran au dessus. Andy Schleck par exemple éclatait les adultes des clubs locaux à 14 ans et il ne se dopait pas à cet age. Ils sont vraiment sur une autre planète mais comme il y a un continuum de personnes intermédiaires ca se voit moins. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 24 avril 2018 Share Posté le 24 avril 2018 Je viens de lire Bernard Vaillant qui est convaincu qu'il faut bouffer l'autre dans la vie et Bernard Moreau qui nous raconte le plaisir simple qu'il a eu de s'arrêter pour manger lors de sa dernière longue sortie... Deux approches différentes de l'alimentation, deux manières de vivre.Une question me taraude depuis longtemps, elle est abordée dans un autre post de ce jour : pourquoi le vainqueur de la course est-il juché sur la plus haute marche d'un podium ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Simon RANO Posté le 24 avril 2018 Share Posté le 24 avril 2018 Minutes 😉J'ai grimpé le Ventoux à la même vitesse que le Gruppetto lors Tour 2012 😆 Ils sont arrivés une demi-heure après Froome.Mais eux étaient en mode cyclo avec 2 semaines de course dans les pattes et 200 km jusqu'au pied de la montée. Mois j'aurais tout donné. Rien de comparable en faite à part le temps d'ascension !!Ca laisse songeur sur l'écart de niveau 😆 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 24 avril 2018 Share Posté le 24 avril 2018 Ca fait combien ? 1h15 - 1h20 ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Simon RANO Posté le 24 avril 2018 Share Posté le 24 avril 2018 Entre eux aussi il y a un gouffre et il est pas que dans les jambes 😆 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Simon RANO Posté le 24 avril 2018 Share Posté le 24 avril 2018 1h30 pour Bédoin, 13/14 kmh de moyenne pour 270/275 W. C'est honorable et assez courant chez les pratiquants intensifs, surtout de mon age. Pour donner un ordre d'idée pour ce que ca vaut je me "classe" 4 000/60 000 sur le segment. Je suis souvent dans les 10 % en côte quand je suis à fond. Les coureurs amateurs de haut niveau c'est le 1%, les pros le 0,1 % et les grand coureurs le 0,01 % Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 24 avril 2018 Share Posté le 24 avril 2018 En 1999, à 42 ans, j'ai fait 1h43 par Bédoin. Environ 75 kg de poids total, donc environ 210 W.Je regrette de ne pas l'avoir fait à 20 ans : 8 kg et 22 ans de moins... J'avais participé à ma première course à l'époque. Je n'avais jamais roulé en groupe et me traînais en queue de peloton par peur de frotter. J'étais limite à chaque relance mais curieusement, je récupérais à chaque passage de la seule côte du circuit. Je suis presque devenu une enclume à présent 😃 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Simon RANO Posté le 25 avril 2018 Share Posté le 25 avril 2018 Moi c'est exactement la même chose. Pas mal 1h42 j'espère faire de même à cet âge là !J'avais fait l'Alpe aussi, mon tout premier col en 1h02 à 26 ans et 73 Kg après 6 mois de vélo. Je profite de la jeunesse pour grimper à bloc de temps en temps Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés