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Grand Prix de l'E3


Michel ROTH

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Les pavés du Paterberg ne sont pas bien méchants, mais c'est toujours mieux de rouler sur une surface lisse pour le rendement, on va toujours plus vite.

Mais vaut mieux avoir le bon braquet et un bon sens de l'équilibre pour rester dans la gouttière dans une pente à 20 %. Certains cyclos n'y arrivent pas.

Et puis au niveau pro la bagarre pour arriver parmi les premiers sur cette mince bande est intéressante à observer. 🆒 Un peu comme la bagarre pour prendre place dans un éventail et ne pas finir en bordure !

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"Mais vaut mieux avoir le bon braquet et un bon sens de l'équilibre pour rester dans la gouttière dans une pente à 20 %"

Cà le fait sans soucis, j'ai toujours emprunté la rigole (pas maso hein) sauf une fois le matin d'un Ronde les barrières Nadar empêchaient de la prendre. La différence de rendu est quand même appréciable😇.

Même chose en haut du Taaienberg, tout le monde prend la rigole, mais il faut faire gave aux grilles de caniveaux.

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Pareil, j'ai toujours emprunté la rigole, sauf un lendemain de Ronde alors qu'elle était jonchée de détritus de toutes sortes : emballages, papiers, canettes, une horreur ! Les pavés étaient nettement plus faciles à rouler dessus, pour cette fois.

J'avais fait la route Eddy Merckx ce jour-là, qui passe par le Paterberg et le Vieux Kwaremont entre autres. Voir ici :

http://www.cuk.ch/articles/5401

Mais j'ai souvent vu d'autres cyclistes vouloir emprunter la rigole du Paterberg, et la quitter brusquement lors du passage le plus pentu : quand on n'a pas le bon braquet adapté à la pente et à ses capacités, on a tendance à zigzaguer, et c'est ce qui leur arrivait. Avec mon 26/34 je suis tranquille de ce côté-là. 😆

 

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Enfin, une vraie course. De la bagarre pendant plus de 100 km et un grand numéro des "tuniques bleues" qui étaient sept devant (c'est-à-dire toute l'équipe). A un moment c'était match poursuite entre Quick Step et Astana. Cà nous change de l'ennuyeux Tour de Catalogne.

On note que parmi les retardés sur la grosse chute, Vanmarcke, Naesen (et peut-être Stuyven) ont réussi à recoller après une longue poursuite. Ce ne fut pas le cas de Démare et de Kristoff. Démare que certains voyaient pourtant capables de suivre Nibali sur MSR !

Sagan a subi les événements et a sombré complètement dans l'enchaînement Paterberg-Vieux Quaremont.

Les tuniques bleues avaient mis très tôt en marche. D'abord Declerq et Keisse avant la chute. C'est eux qui ont provoqué une tension énorme dans le peloton. Si l'on n'est pas aux premières loges, la sanction tombe souvent: c'est la grosse embardée sur les roues sinueuses. Ce sont les règles du jeu et à sept aux premières loges les tuniques bleues ont fait valoir leur science de la course. Quel boulot ensuite de Lampaert et Terpstra. Un vrai trophée Baracchi pour les deux hommes. Un grand spectacle ! Beaucoup étaient cuits à l'arrivée. Une course à l'ancienne où Gilbert et Stybar cassaient très bien les relais derrière.

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"Enfin, une vraie course. De la bagarre pendant plus de 100 km et un grand numéro des "tuniques bleues" qui étaient sept devant (c'est-à-dire toute l'équipe). A un moment c'était match poursuite entre Quick Step et Astana. Cà nous change de l'ennuyeux Tour de Catalogne."

Bigre, Michel ... lis les deux messages ki précèdent - je précise que j'ai pris cette fin de course après avoir suivi ... le Tour de Catalogne ... on appelle cela une "mauvaise pioche"       😉   

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