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Vélos route freins à disques = FIASCO des ventes


Invité

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Je veux dire que le succès commercial d'une chose est avéré quand cette chose est utilisée majoritairement. Ce n'est pas le cas pour le frein à disques, inexistant en professionnel (hors publi-reportages d'hiver) et peu répandu en amateur pour le moment. Ce que tu dis est vrai et logique, s'il n'y a que de l'offre en disques, en renouvelant le vélo on passe en disques. Sorte de vente forcée, mais tant que le choix est là, les choses étant ce qu'elles sont c'est à dire en vélo que les cyclos imitent les professionnels, et que ces derniers ne voulant pas du disque roulent en patins, je pense que le cyclo averti qui aime la performance, même ramenée à son niveau, restera comme les pros en patins. Je pense que depuis les années que les marques insistent et insistent encore à nous faire passer en disques et à y faire passer les pros, en vain, cela démontre l'échec du concept appliqué au cyclisme de route, alors qu'il prit de suite en VTT.
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J'attenderais un peu avant de voir avant de dire que c'est un échec. Le critère d'utilisation majoritaire demande un peu de temps pour être satisfait mais n'est pas un critère de succès. 

Le Di2 est utilisé par les pros dans leur immense majorité, bien moins chez les amateurs. Pourtant il y a une marché, une cible qui achète cette technologie par plaisir ou raison. La cible est satisfaite, le produit est un succès, son fonctionnement est suffisamment fiable et abordable pour un pratiquant au budget intermédiaire. 

Ca a mis du temps à s'imposer, on en parle depuis 2009 et ca ne fait que quelques années que ca devient courant chez les cyclos. Pourtant les pros l'ont vite adoptés. 

Le disque progresse finalement pas mal malgré ses déboires avec le peloton pro et son interdiction en compétition. On n'est est qu'à la troisième année d'expérimentation officielle et au final même si les sponsors poussent etc on en voit encore plus souvent qu'avant. Je ne dis pas que ca va s'imposer (je ne pense pas d'ailleurs) mais tu vois le marché du disque qu'à travers des oeillères. 

Evidemment si le but est d'imposer le disque par la force en 3-4 ans ca ne se fera pas, mais si d'ici là 50 % des cyclistes (tout niveau confondus) roulent en disque ca sera déjà une réussite (du point de vue des fabricants)

Dire que ca ne remplacera pas l'étrier est vrais mais dire que le disque n'est pas parti pour rester est faux, ces deux propositions ne sont pas équivalentes mais elles ont tendance à se confondre dans ton propos.

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Je pense qu'hors vente forcée du disque par cessation d'offre de freins à patins par les marques, le cyclo passera majoritairement aux disques si les professionnels les utilisent. Utilisation de leur part qui pour moi ne peut passer également que par l'obligation de le faire. Mais comme dit plus haut les marques se bousculent au portillon/vitrine des équipes professionnelles et ces dernières, et leurs coureurs en leur sein sont celles qui décident qui prendre comme équipementier. Et si les coureurs ne veulent pas du disque comme c'est le cas, et bien les équipes se fournissent chez les marques qui leur proposent du patin.
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Le titre du post est "Fiasco des ventes". Alors c'est peut-être un peu exagéré, mais force est de constater que les ventes de vélos à freins à disque sont bien plus mauvaises qu'espérées par certains fabricants.

En effet, ce n'est pas seulement le marché qui n'est pas mûr. C'est aussi la technologie. Le disque c'est pas mal, mais à la condition de viser le très haut de gamme (des vélos à 10/12000 €). Là où le gras du business se fait, c'est-à-dire sur les vélos autour de 2000/2500 €, les vélos à disque sont de vraies brouettes, bien trop lourds (autour de 9 kg), et ils entrent en concurrence avec déjà de bonnes machines à patins équilibrées en Ultegra mécanique par exemple, qui pèsent autour de 7,5 kg.

Certains fabricants ont voulu passer en force : imposer le disque chez les pros (alors qu'ils n'en ont pas besoin, on en connait tous les raisons), ou ne faire certaines gammes qu'à disque.

Mais au final, il ne faut pas oublier quand même que c'est toujours le consommateur qui tranche. Si une marque ne fait qu'un modèle à disque, ce n'est pas grave. D'autres proposent toujours des vélos plus légers, plus simples, plus performants pour le même prix.

Simon tu parles du Di2. Cette technologie fonctionne parfaitement, et c'est un plaisir que de l'utiliser. Mais personne n'est obligé de le faire, de même que de nombreuses pièces sont compatibles avec du mécanique. Les deux technologies cohabitent, et c'est très bien comme ça.

Qu'il en soit ainsi pour le disque et le patin, comme ça chacun choisira en fonction de ses besoins.

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Oui mais au final peu importe la marque de cadre, si Shimano et SRAM décident de ne plus faire de patin Campagnolo aura bien du mal à fournir des groupes à tout le monde. 

Je suis pas certains que la vitrine des pros soient une nécessité absolue. Regarde les boyaux : ca fait rêver, ca fait "pro" et performant mais au final la majorité des cyclos s'accordent pour dire que c'est bien pour les pros mais qu'au quotidien c'est des ennuis que tout le monde ne veut pas. 

Les fabricants de roues en sont presque contraints à fabriquer des roues à boyaux pour montrer leur marque dans le peloton et vendre des roues à pneus. 

Le mécanisme d'achat n'est pas uniquement "je veux ce matériel parce que le pro l'utilise" mais aussi "les pros utilisent cette marque, elle soit être bien je vais m'y fournir mais en matériel adapté"

Quand on voit Sagan en freinage à patin et groupe mécanique sur la campagne des classiques le but est seulement de promouvoir la marque en lui donnant ce qu'il veut pour gagner. Après ils feront un joli spot présentant le "vélo de Sagan" en freins à disque histoire de dire qu'il est aussi dispo en haut de gamme pour les amateurs fortunés ne courant pas. 

Combien de personnes ont vu des pros gagner avec des S-Works en Zipp à boyaux pour acheter un Specialized avec des Zipp à pneus. C'est le stickers qui a le plus d'effet chez le cyclo moyen. Il veut les autocollants des pros sur du matériel adapté à son usage : l'entrainement et le loisir. D'ailleurs les pros s'entrainent en pneu (et pas mal en disque l'hivers devant les caméras lors des camps d'hivers). 

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Je donnais l'exemple du Di2 pour souligner qu'une technologie adoptée ou non par les pros n'était pas forcément le signe que le monde amateur en fera de même. 

Je suis d'accord avec toi sur les avantages et inconvénients des deux types de freinage en fonction de la pratique. Je suis d'accord aussi que les fabricants y sont aller de manière peu diplomate, ce qui est principalement à l'origine du rejet des pros. Comme tu le dis si les vélos à disque à 10 000 € sont très bien (aidés par la limite à 6.8 Kg) les pros n'y perdent pas plus qu'entre les inégalités d'aérodynamisme d'une marque de cadre à l'autre. Ils ont leur raisons pratiques pour rester en patin. J'ai aussi les miennes mais elles sont à l'opposé. 

La "performance" d'une vélo me passe un peu au dessus. Mon cadre carbone est démonté et je ne ressens pas d'urgence à l'assembler. Un vélo alu de 9 Kg avec des roues 'd'hivers" me suffirait toute l'année. 

Les fabricants ont été présomptueux d'imposer et d'espérer un changement aussi rapide, là est leur erreur, ca ne remet pas en cause la coexistance des deux freinages ni des avantages offerts par le disque et il y en a. La sensation des leviers est géniale il faut être honnête. 

Je suis favorable à la cohabitation, je ne veut pas passer aux disque mais je suis toujours sceptique quant aux intentions des fabricants. Le press-fit c'est de la daube, ca prend du jeu, ca demande des interventions chez le vélociste, les standars tardent à s'homogénéiser et pourtant on a presque plus le choix. L'utilisateur n'a eu aucun pouvoir et pourtant ca râle (cf les sujet BB30 cannondale qui craquent ou PF de chez Canyon qui se fissurent)

Ca me saoule autant de lire des adeptes du freinage sur jante dire que le disque ne sert à rien parce qu'eux font la course à la perf tout comme ca m'agace de voir des utilisateurs de disques traiter les autres de rétrogrades stupides. 

Chacun aimerait être conforté dans la logique de son choix par la disparition des autres alternatives, la vérité c'est qu'il y a plusieurs logiques de choix propres à chacun. 

D'après Shimano le freinage à patin va perdurer encore des années (modèles pro et entrée de gamme) mais qu'en sera-t-il sur le secteur moyen, le "rentable" quand les disques seront autorisés en courses amateur et que la moitié des fabricants ne feront plus que ca. 

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Elle est un peu trop connue celle-là. 😛

Et puis question bruit ce serait même le contraire : j'ai fait une petite recherche, d'après ce site, la moindre trace de graisse sur les plaquettes rend le freinage « aussi inefficace que bruyant ! »

http://velo-reparation.fr/entretien/frein_disque_principes.php

Apparemment le seul moyen de rectifier ce bruit est de nettoyer en profondeur, voire changer les plaquettes. Visiblement pas moyen de changer l'orientation d'application des plaquettes sur le disque (l'idée même n'a peut-être aucun sens — j'ai précisé que question mécanique des freins à disque je suis un grand naïf).

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Ce bruit est une réalité souvent "oubliée" par les utilisateurs de freins à disque. Sur les plusieurs vélos à disque que j'ai testés, c'est assez aléatoire, et cela dépend des conditions. Mais globalement, dès que le disque est un peu chaud, ça commence à hurler. Et je rejette l'argument du mauvais réglage ou de la contamination par quoi que ce soit, étant entendu que j'ai pu tester ces groupes montés aux petits oignons par les pontes de chez Shimano ou de chez Sram, qui essayaient de me (nous) convaincre de tous les bénéfices du système. 

Bon, cependant, ce bruit reste secondaire me concernant.

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Moi dès que j'ai entendu un bruit parasite je n'entends plus que ça et ça m'agace.

C'est comme la tache sur le cadre, tu sais, celle qui est sur la boite de pédalier, derrière le pédalier, celle que tu n'arrive pas à atteindre pour bien la nettoyer, celle que personne ne voit, mais que toi tu sais qu'elle existe car tu l'a vu lorsque tu lavais ton vélo sur le pied d'atelier. Et bien de savoir que cette tache est là ça m'agace. Et c'est pour cela que je ne prends plus de cadre blanc en partie basse, même s'ils sont souvent très beau dans ce coloris

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Pour ajouter ma modeste contribution sur ce topic :

- le frein à disque, c'est comme le dérailleur électrique, le cadre aéro, le cintre aéro tout intégré etc... C'est un ensemble de choses qui au delà de la technologie sont là pour vous faire changer de matériel, soit (de toute façon ça s'use, c'est certain) et surtout dépenser beaucoup plus pour un apport peu significatif.

Qui peut croire qu'on a besoin d'un dérailleur à 500 balles pour changer de vitesse ou qu'on ne peut pas s'arrêter avec des freins à patins ?

Quant à ce qui est dit sur les boyaux plus haut, une fois détendu, c'est ultra-rapide à changer, peut-être les pros roulent en pneus car il n'y a plus vraiment d'offres de roues alu à boyaux aussi.

Pour en revenir au sujet, je me marre d'autant plus quand je vois, dans les magazines, les essayeurs encenser des vélos aéros à disque à 8 kg pour 5000 €, et encore, en taille M, sans pédale, compteur... Alors qu'il y a 3 ans quand ils essayaient un vélo alu à 1500 balles, ils t'écrivaient que le gros inconvénient est le poids😃... 

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Les magazines vélo ne sont bien sûr pas crédibles dans leurs analyses qui valident ou pas des produits vendus par les marques qui font vivre ces magazines par la publicité diffusée en leur sein. Dit autrement, les magazines et rédacteurs y travaillant ont besoin des marques et de leurs produits qu'ils commenteront pour vendre du papier. Les marques ont besoin des magazines et les magazines des marques, les dés de la transparence sont donc pipés dès le départ. Un bon réflexe à avoir à la lecture d'un magazine vélo: quand un magazine dit du bien d'un produit, d'une marque c'est qu'il a intérêt direct ou indirect à le faire.
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