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Vélos route freins à disques = FIASCO des ventes


Invité

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Ben oui Philippe, le changement fait toujours peur.

Pour ma part, j'observe le marché mais ne perds jamais de vue mes besoins réels.

Dans les années 90, je ne parvenais pas à trouver la bonne longueur de potence parce que c'était soit trop court quand je prenais le cintre en haut, soit trop long quand je le prenais en bas... jusqu'à l'apparition des cintres compacts.

Pour les braquets, idem, je trouvais toujours qu'on proposait aux cyclos des gammes inadaptées à leurs vraies capacités et le pédalier compact est apparu... J'en suis maintenant à utiliser un sub-compact : je ne sais si c'est une manière d'ouvrir une nouvelle voie ou une simple anticipation sur le déclin de mes forces avec l'âge 😉

Et pour le frein à disque, j'attends calmement que le marché arrive à maturité...

Mais avant toute autre chose, profitons de la vie tant que nous le pouvons !

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Tu n'as pas répondu à la question qui était claire et simple.

Il y a quelques anti disques par principe, et toi les généralise avec ceux qui avancent des arguments défendables. Mais certains avec leurs critères choisissent le disque, d'autres n'en veulent pas.

Mais quand en 2 ans de temps pour "vanter" et vendre des vélos à disques les constructeurs en viennent à contredire des avantages technologues "indiscutables", tu ne crois pas qu'il y a un problème, au moins de crédibilité?

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Mais certainement. ;)

Donc, Christian a écrit qu'il faisait un lot de son matériel pour peut-être passer sur un C64 disque.

Ayant pas mal lu ses messages depuis de nombreuses années, il est adepte du light, très light même. Il s'est aussi exprimé sur les disques, ce n'est pas sa tasse de thé.

Par conséquent, je suppose que son message relève de la pointe d'humour plutôt que d'une réelle volonté de passer aux disques.

Enfin, ce n'est que mon interprétation.

C'est plus clair ? ;)

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oui et non. (sur ton interprétation de Christian).

Car sa réflexion va au-delà, en l'espèce, du poids, et il aurait la même approche s'il n'était pas un adepte des vélos léger.

Ce qu'il veut dire, c'est qu'entre ses 2 vélos et nombreuses paires de roues, s'il passe aux disques cela va lui couter une blinde. Et vu la décote du matériel de vélo, ce n'est pas avec la revente de ce qu'il possède qu'il va s'y retrouver.

Je suis un peu dans le même cas. 2 vélos, un chez moi et un sur mon lieu de chantier, 3 paires de roues, plus une paire réformée car trop usée, mais qui fait très bien l'affaire sur le HT pour finir les pneus et éviter d'user ceux encore en bon état.

Franchement, je n'ai pas les moyens financier de tout passer en disques, d'autant plus que le freinage patins est très satisfaisant sur route. Même hier où l'on a eu des routes mouillées à détrempées avec la fonte de la neige.

Pour tout de dire j'avais un meilleur freinage à l'arrière qu'à l'avant avec mes roues alu car je n'avais pas les mêmes patins. patins Shim à l'avant, et swisstop jaune à l'arrière. Le seul inconvénient des swisstop est qu'ils s'usent plus vite. Mais vu la fréquence de remplacement des patins et leur prix, ce n'est pas la ruine.

Il faut savoir un peu raison garder.

Et comme les cadres disques sont renforcées par rapport aux contraintes différentes, ils sont aussi moins confortables. Mais comme en parallèle, pour augmenter l'adhérence du fait d'un freinage plus puissant avec des disques de 160mm, on monte des pneus de 28mm qui ont un rendement inférieur à ceux de 25mm, cela compense.

Alors certains disent qu'ils ont des disques de 140mm. Mais de plus en plus constructeurs abandonnent le 140mm en route car il se refroidit moins que le 160mm ce qui pose d'autres soucis.

Déjà Cannondale a presque imposé le BB30 qui était le "nec plus ultra" pour le gain de poids et de rigidité. Mais si tu regarde, les vélos récents restent soit en BSC, soit abandonnent le BB30 (Williers, Time, etc...)

Alors même techniquement, je suis loin d'être convaincu.

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Mais j'ai aucun souci entre "disque ou pas". Les arguments indiqués sont tout à fait entendables, cependant je n'imagine pas Christian passer aux disques même sans l'aspect argent.

Je ne partage pas forcément tous les éléments des différents points de vue, certains sont justes, d'autres moins, comme cela a été dit et redit, tant que les 2 sont proposés, c'est très bien.

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Je ne sais pas combien de fois je vais devoir répéter que le compact existe depuis très longtemps, avant même le triple. Ça fait plusieurs décennies que des marques comme Spécialités TA proposent des pédaliers de ce type. C'est juste que les grands fabricants ne l'avaient pas encore popularisé à l'époque.

Comme quoi, les goûts des praticants sont souvent inspirés par le marketing de masse… c'est peut-être valable aussi pour la mise sur le marché des freins à disque pour le vélo de route.  

Je retiens une chose des freins à disque, moi : leur freinage est globalement meilleur. Et la raison d'être première des freins, ne serait-ce pas le freinage, à tout hasard ?

En réponse à Cédric Noiriel : j'ai beau être un simple cyclo, je me considère quand même comme un descendeur tout à fait convenable, et en tant que montagnard de naissance j'ai descendu des cols par tous les temps et toutes les conditions climatiques. J'ai suffisamment eu l'occasion de me faire des frayeurs avec des patins qui ne freinaient plus du tout sous la pluie, ou des gommes mangées jusqu'au support en une descente, pour ne pas cracher sur un progrès dans ces domaines. Si le prix à payer est un poids supplémentaire, ça ne me paraît pas trop cher, puisque je ne recherche pas la performance à tout prix. Juste à me faire plaisir sur un vélo.

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Je pense cependant que descendre des cols basques sous la flotte en course présente pourtant plus de danger et de prise de risques que lorsque l'on se balade tout seul.
Et pourtant je me suis rarement senti "a court de freinage" avec des roues alu et des bons patins. Pourtant les descente se font très, très vite. Apres, la finalité est différente, on parle ici de recherche de performance, et je ne cherchais pas a m'arreter, mais a ralentir suffisament, nuance.

J'ai par contre connu une vraie torture en solo dans la descente du plateau de beille sous une pluie diluvienne glacée, non pas a cause de mes freins, mais a cause de mes doigts tellement gelé que je n'arrivais pas a appuyer sur le levier 😆

Je ne doute pas que le disque freine "mieux", et je suis même d'accord avec ca : oui c'est plus efficace. Ce que je dis, comme Jean Guy, c'est que dans MA pratique, je n'ai aucun besoin d'avoir plus de puissance de freinage, a moins que je ne souhaite que le gars qui est derrière moi ne s'emplafonne dans mon dos.

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En effet le compact était marginal parce que les gros fabricants ne se l'étaient pas approprié. N'empêche qu'il était déjà là pour qui était un tant soit peu intéressé par la recherche de plus petits braquets. Il suffisait de le vouloir. Mais ça impliquait de sortir du mainstream, au contraire de maintenant.

Quant aux 11 pignons à l'arrière, c'est assez frappant de voir que les dentures maximales sur route (30-32 dents) ne sont finalement pas plus grosses que celles dont je pouvais déjà disposer avec les roues libres à 6 pignons… sauf qu'à l'époque on partait de 14, 15 voire 16 dents. Le gain en nombre de dentures a surtout été là pour assurer le passage au 13 puis 12, puis 11… puis 10 actuellement.

À tel point que lorsqu'une cassette VTT monte vraiment en dentures de grand pignons, la cassette conserve ces 11 ou 10 dents, aux prix de trous gargantuesques entre les braquets, des trous qu'on n'imaginait même pas il y a 20 ans !

Au final, les amateurs de braquets vraiment petits ne gagnent rien avec les combinaisons actuelles, sauf la possibilité de pédaler en descente. Chose appréciable, mais pas au point de perdre les possibilités qu'offre le 3e plateau d'un triple, et l'étagement et les braquets qui vont avec.

Fin de la parenthèse en ce qui me concerne, je vous laisse continuer la discussion sur le disque ! Problématique qui «m'interpelle» beaucoup moins que la recherche de braquets adaptés à sa pratique.

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"Le travail d'un journaliste, même en presse spécialisée, n'est pas de prendre partie ou d'être positif ou optimiste sur un tel sujet. Son travail n'est pas d'aider des marques à faire du business. 

Son boulot c'est de tenter au maximum d'être impartial, de présenter les avantages et les inconvénients, de mettre en perspective."

😃😃

Manque plus que le générique de la Petite maison dans la prairie.

Nan, je charrie.

Tu as parfaitement raison, mais qui y croit vraiment  encore quand dans un article doit-être testée la camelote d'un annonceur capital pour le journal ? On est loin de feu l'Officiel du cycle des années 70 qui testait des trucs parfaitement improbables et originaux bricolé par des artisan voire des amateurs pour voir ce que ça apportait, Les magazines sont devenus plus ou moins volontairement des dépliants publicitaires pour grandes marques vantant des trucs hors de prix qui se ressemblent tous en plus de ne pas vraiment être utiles à améliorer les performances d'un modèle à l'autre.

En ce moment leu truc c'est le disque. Demain ça sera le New-Power-Balance ou les accessoires couleur "or" tendance, ou encore des jantes de 40mm de large et super-bombées parce que c'est encore plus aéro (tiens, ils parlent moins de l'aéro depuis quelque temps)....

 

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Je ne suis évidemment pas d'accord avec toi. Tu prends l'exemple du Cycle, eh bien justement ils sont loin de faire la promo du disque. Qu'ils testent des vélos à disque, ok, mais tous leurs dossiers techniques sont très loin de vanter ses mérites. Et c'est pareil pour beaucoup de journalistes en France, à part peut-être Top Vélo et l'Acheteur Cycliste, qui eux, semblent aimer le disque.

Je ne nie pas qu'il y ait des pressions, et j'en ai moi-même fait l'objet. Mais pour ce qui concerne les supports pour lesquels je travaille, ceux qui mettent la pression ne font de toute façon pas de pub chez nous, et d'autres grandes marques plus discrètes continuent malgré notre prise de position, qui a priori n'est pas dans leur intérêt.

Jamais on ne m'a demandé d'orienter un article, et heureusement.

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J'ai lu une discussion sur FB aujourd'hui, avec un grand coureur de chez vous, et qui intervient pour commenter la vidéo du dépannage à rallonge de Viviani. Il dit que pour lui c'est une horreur, mais qu'il risque bientôt de ne plus avoir le choix, sous la pression du fournisseur, qui doit relancer ses ventes, faire tourner la machine, etc. Il n'avance aucun argument technique en faveur du disque pour sa pratique. 

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Heureux de le lire. (Et désolé pour les fautes, je suis épuisé).

Il y a tout de même comme un nivellement du matériel, il semble que tout se ressemble un peu et que les magazines bien malgré eux aient du mal à présenter des vélos vraiment hors du "commun" et subissent une standardisation du matériel.

Il y a plus de "folie" dans le nombre de zéros sur les étiquettes que réellement de diversité technique, ou alors c'est psychologique et je suis victime du "c'était mieux avant" (vraiment pas pour tout, ça c'est sûr).

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 et qui intervient pour commenter la vidéo du dépannage à rallonge de Viviani.

Je serais pro, ce serait le frein principal, si j'ose dire. Le changement de la roue arrière, principalement, est (encore) plus long avec l'arrivée des axes traversants. Et ces axes ont pour mérite de corriger l'alignement approximatif des cadres, c'est à dire de rendre la fabrication du vélo encore moins chère.

Il n'avance aucun argument technique en faveur du disque pour sa pratique.

Il y en a pourtant un, à  nouveau sur des courses bien spécifiques. Imagine une descente du Poggio sous l'eau ; un bon descendeur comme Sagan, avec des disques et qui sera resté au chaud toute la course met une poignée de secondes à son plus proche poursuivant. S'il n'a pas crevé avant, ça peut faire la différence. Mais sur Gand Wevelgem, nous sommes d'accord, ça ne sert à rien. Voir à ce sujet le commentaire de Maxime Monfort  où il parle de la difficulté de freiner sous l'eau. C'est en 2013, certes, mais les choses n'ont guère changé : http://bit.ly/2EijRTZ

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