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"Je suis sorti faire du vélo, j'ai vécu l'enfer"


Bernard VAILLANT1639476554

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"je suis toujours effaré presque de lire ou d'entendre des personnes qui ont compris le sens de la vie après être passés près de la perdre, cela veut dire que sans ces épreuves ils seraient restés idiots comme le sont donc ceux qui n'ont pas eu à subir ces épreuves?"

Oui exactement, et le mec ne semble même pas inquiet que ses enfants peuvent perdre leur papa tout ça pour faire un tour de vélo et leur laisser beaucoup de souffrance. Il se considère comme un héros parce qu'il arrive à faire du vélo de nouveau...

Combien de fois j'avais peur sur le vélo en me disant que si égoïstement il m'arrive un accident grave mes enfants peuvent en souffrir...

Quelle est le poids du vélo et de sa famille dans sa vie ? Que valent leurs inquiétudes ?

Souvent tes textes me saoulent et je ne les lis pas, mais là je suis entièrement d'accord avec toi. Aucune réaction n'a montrée d'empathie pour sa famille...

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C'est pas du tout ce que veut dire notre immense (je dis pas de quoi) !

Ça me fait penser à Orsenna. A un journaliste qui lui disait que certains considéraient l'écriture de d'Ormesson comme simple, peut-être simpliste, parfois, il a répondu : "ce sont des pisse-froids".

On peut aussi "charabier" et être un pisse-froid !

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Oui exactement, et le mec ne semble même pas inquiet que ses enfants peuvent perdre leur papa tout ça pour faire un tour de vélo et leur laisser beaucoup de souffrance.

Je ne suis pas sûr de te comprendre. Tu veux dire que tout cycliste qui part faire un tour à vélo est un égoïste qui oublie sa responsabilité de père et époux ?

J'attends que tu confirmes avant de poursuivre peut-être sur un malentendu.

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Oui exactement, et le mec ne semble même pas inquiet que ses enfants peuvent perdre leur papa tout ça pour faire un tour de vélo et leur laisser beaucoup de souffrance.

Pourtant, je lis : "Comme je suis sûr que mon temps est compté, je lui lâche : « Voilà ce qu'il faut que tu dises à ma famille »"

C'est la seule allusion, pleine de réserve, à sa famille et elle montre simplement qu'il y pense et qu'il y a pensé. Ce récit est simplement factuel. Il retrace l'histoire d'un accident et de ses conséquences.

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Je fais partie des percutés par l'arrière à 3 h de l'après midi par beau temps. Un gars d'une trentaine d'année qui ne m'a pas vu.

Mais quand va t'on comprendre dans ce pays que le téléphone au volant est une arme  utilisée de manière délibérée par beaucoup d'inconscients qui  un jour ou l'autre vont tuer un piéton, un cycliste ou emboutir un passage à niveau fermé  avec un camion ou un bus.

Vaut mieux en attraper un grand nombre même s'ils ne sont pas dangereux. Par exemple le gars qui dépasse la limitation de vitesse de 4 ou 5 km/heure avec des radars automatiques dont la gestion est donnée au privé et dont les recettes colossales qui sont générées passent on ne sait pas où.

Voilà la politique de notre sécurité routière, une simple pompe à fric.

 

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Ciao Davide, ce texte dans sa forme et dans son objectif de lectorat est le produit de notre époque, un écrit adapté aux temps d'internet, un fond vide dans une forme populiste. Comme il y a des reality shows ou télé-poubelle visant un public facile par des ficelles émotives autant faciles, il y a des écrits poubelles. Je compatis avec l'infortune de ce cycliste et lui souhaite le meilleur, ce qui n'enlève rien au fait que pour moi son texte surement sincère relève plus d'une chanson de Johnny que d'une Pensée de Pascal. Surement intéressant à lire à des adolescents sans culture littéraire mais guère plus.
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Imanol, ne se prend pas pour Emmanuel, ni pour Micron.

C'est un félin qui glisse à la surface des phrases en attendant la bonne vague et quand il en choppe une il se laisse emporter et divague.

Et parfois ce félin fait l'autre.

D'ailleurs, peut-on dire qu'il se prend pour un autre?

Non!

Il est un autre : Kuip, Dupuis, etc.

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Bon courage à lui. Nous avons quand même des médecins de qualité. Heureusement pour lui et qu'il est été en bonne forme physique.

Le sens de la vie c'est vivre, pas besoin d'épreuve pour le savoir. Je ne tente pas le diable, je ne roule que les week end, ou dans des coins assez désertiques, j'en ai la possibilité, pas pendant les heures de pointes, pas de nuit, pas quand les conditions de visibilité sont mauvaises.

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Pour ma part je suis très content de ce choix car il conjugue 2 aspects antinomiques.

Une malchance incroyable : le mec sort faire du vélo à l'heure la plus tranquille, dans un coin déserté et il se fait descendre.

Normalement il devrait pouvoir faire ça 1 milliard de fois sans que rien ne lui arrive.

Une chance incroyable : Samu juste à côté, etc, etc, son coeur continue à battre alors qu'il a perdu la moitié de son sang et que son aorte est déconnectée, le chirurgien qui arrive à le sauver au bord du précipice. Une chance ahurissante.

C'est emblématique de l'ironie de la vie et donc génial comme histoire.

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"On pourrait également s’inspirer de ce qui se fait dans les Alpes. Là-bas, les cols sont parfois fermés à la circulation, et réservés aux cyclistes. En France, on dispose d’un réseau routier conséquent. Pourquoi ne pas laisser certaines routes à la disposition des cyclistes une après-midi ou deux par semaine."

 

En effet il faudra malheureusement en passer par là pour rouler en sécurité un jour...

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La raison d'être de l'alpiniste, du navigateur, du plongeur est d'affronter la montagne, la mer, les profondeurs et les éléments.

J'ai rarement vu un parachutiste se faire foutre en l'air par un avion pendant son vol ou par une voiture à l'atterrissage.

La raison d'être du pilote est d'aller à la limite de la vitesse.

A moins de courir dans le sens de la circulation sur une autoroute, je pense qu'un joggeur est beaucoup moins en danger par rapport aux voitures qu'un vélo.

A vélo personnellement je ne recherche pas le frisson de l'alpiniste, du parachutiste,... ni la sensation de vitesse du pilote, etc... J'ai juste envie de me défouler en appuyant sur les pédales ; pourtant en effet c'est l'activité sportive "normale" pour laquelle tu es le moins sûr de rentrer chez toi vivant quand tu pars, et de loin ! 

 

Mais il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir...

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"A moins de courir dans le sens de la circulation sur une autoroute, je pense qu'un joggeur est beaucoup moins en danger par rapport aux voitures qu'un vélo.

A vélo personnellement je ne recherche pas le frisson de l'alpiniste, du parachutiste,... ni la sensation de vitesse du pilote, etc... J'ai juste envie de me défouler en appuyant sur les pédales ; pourtant en effet c'est l'activité sportive "normale" pour laquelle tu es le moins sûr de rentrer chez toi vivant quand tu pars, et de loin ! "

Constats indiskutables, Dupont.

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Toutes mes amicales salutations et mon soutien moral à Franck dans cette épreuve. Mes félicitations et remerciements à ceux qui l'ont sauvé et continuent à l'aider.

Félicitations à Frank pour ton énergie et ta volonté de vivre. Ca me rappelle un peu celle d'un ami devenu paraplégique suite à un accident domestique bête et absurde, qui a accusé le coup, et aujourd'hui retravaille, grâce à un employeur qui a aidé son retour.

Amicales slts,

 

PC

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