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Qu'il est c... ce gros lard !!!!


Olivier LEBOEUF

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La nature humaine étant ce qu'elle est, donnant des personnes pas très évoluées parfois, aidée en cela par une société qui préfère modeler les gens selon son intérêt plutôt que de tenter d'en faire des bonnes personnes, les courses cyclistes étant ce qu'elles sont, se déroulant sur la voie publique ouverte donc au public, ce type de comportement entre dans les possibilités. A priori Belkov n'a rien mais pire aurait pu se produire. Peut être saurons nous ce qui a motivé cette personne à agir ainsi, motif personnel, pari stupide, revendications diverses, débilité congénitale? mais une chose semble sûre, notre société rend des pans entiers de liberté au profit du sacro-saint principe de sécurité, de prévoyance, et si de mauvaise aventure un incident similaire entrainait des conséquences très graves, le décès d'un coureur, j'ai bien peur que les mesures sécuritaires qui seraient prises en conséquence changent la physionomie des courses telle que nous la connaissons depuis toujours. Et ici comme ailleurs, une fois qu'un morceau de liberté est annulé au profit d'un morceau de sécurité ou d'apparente sécurité, c'en est fini de cette liberté, jamais elle ne revient.

Ce qui m'étonne finalement c'est le peu d'incidents de ce genre vu le nombre de gens présents parfois sur les grands Tours, il pourrait y en avoir tous les jours plusieurs, heureusement ils restent isolés, espérons que celui-ci le reste également.

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Quand la mesure de répression fait plus de dégâts que les geste jugé répréhensible,  surtout que là le mec courrait à l'opposé sans gêner la progression du coureur, le flic a tout faux là, mais il faut croire qu'ils ont des consignes fermes, c'etait avant ou après le geste du lourdeau?

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Il y avait eu aussi, après la guerre je crois, un commando punitif en 11CV qui avait agressé l'équipe d'Italie (Bartali) au TDF dans l'Aspin, les italiens avaient même quitté du Tour à la suite de cet accident.

Au tout début du siècle lors des premières courses cyclistes la haine des équipes adverses était encore bien pire, agressions, clous, etc... Et là il n'y avait pas de téléphone portable pour l'immortaliser.

Il y a toujours eu des gros cons.

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Mais l'édition la plus marquante reste celle de 1950. Celle qui a vu tous les Italiens menés par leur capitaine de route Gino Bartali et du porteur du maillot jaune Fiorenzo Magni abandonner à l'issue d'un énorme coup de théâtre. Dans le col d'Aspin, Bartali avait été rejoint en tête par Jean Robic. Voulant éviter un barrage, l'Italien avait fait chuter le Français. Des heurts avec des spectateurs furieux avaient alors éclaté. Le directeur de l'épreuve Jacques Goddet avait alors supplié Bartali de revenir sur sa décision d'abandonner.

Le refus avait été catégorique : "Je m'en vais car je crains pour ma vie. J'ai été agressé par des spectateurs furieux. L'un d'eux brandissait même un couteau". Dans son ouvrage Petites histoires secrètes du Tour, Jacques Augendre dévoile la précision apportée par Pierre Chany : "J'ai vu ce spectateur, il tenait effectivement un couteau dans la main droite… et un saucisson dans la main gauche…"

J'ai déjà lu à peu près la même chose ailleurs que sur EUROSPORT.

😄😄😄

En fait Bartali n'était pas du tout sûr de son affaire en 1950 et craignait que Magni ne remporte ce tour, ce qui aurait fait pâlir un peu plus son étoile déjà déclinante.

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