Jean marc FOURNIER Posté le 29 juillet 2017 Share Posté le 29 juillet 2017 BonjourSi vous avez eu l'occasion de lire le livre de Danilo di Luca "Cycliste infiltré",sorti en librairie ces dernières semaines, qu'en avez vous pensé .. ?a t'il été réellement un bouc émissaire de tout le système,comme il nous l'écrit vers la fin de son livre ?et lorsqu'il nous explique que lors de son contrôle positif à la CERA sur le Giro 2009,il n'a pas été positif à la substance elle même,mais à cause d'un traceur qui se trouvait dans la substance,et que ces traceurs sont rajoutés par des laboratoires pharmaceutiques de manière complètement aléatoire et que personne ne peut savoir quel lot du produit va lui tomber dessus,c'est la roulette russe .. ce qui lui fait dire à la fin; "il serait si facile de lutter contre le dopage,si on contraignait les laboratoires pharmaceutiques à mettre un traceur dans les produits. Terminé,fin de l'histoire." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean marc FOURNIER Posté le 29 juillet 2017 Auteur Share Posté le 29 juillet 2017 Pour ceux qui ne sont pas au courant, Danilo di Luca est le premier coureur cycliste professionnel à avoir été radié à vie en 2013,suite à 2 contrôles positifs en 2009 pendant le Giro et à un contrôle positif inopiné en 2013 .. en 2009,il avait déja écopé de 2 années de suspension,suite à ses 2 contrôles positifs.. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eric HENNUY Posté le 29 juillet 2017 Share Posté le 29 juillet 2017 Son surnom était "The Killer"; je me souviens d'une pub qu'il faisait pour les selles fizik, habillé tout en noir, bottillons et pull col roulé, à côté de lui une valise comme celles qu'on utilise pour un fusil démonté, à la place une selle.Quand j'ai appris sa radiation à vie, je n'ai pu m'empêcher de repenser à cette pub à l'odeur sulfureuse et prémonitoire niveau délinquance.Ceci dit avant ces affaires j'aimais son style. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franck PASTOR Posté le 29 juillet 2017 Share Posté le 29 juillet 2017 C'est la question que je me suis toujours posée, depuis ce contrôle et celui de Ricco, semblable. Pourquoi ces produits ne sont-ils pas systématiquement «tracés» ? Par crainte d'une augmentation exponentielle du nombre de cas positifs ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge DELESALLE Posté le 29 juillet 2017 Share Posté le 29 juillet 2017 le dopage repose sur une triple hypocrisie celle du dopé celle des organisateurs du spectacle qu'est devenu le sport en général et celle des spectateurs qui en demandent toujours plus aux coursiers Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claude CARRIES Posté le 29 juillet 2017 Share Posté le 29 juillet 2017 il suffisait de voir comment il faisait l avion;il etait toujours devant .Il fait ce livre pour se faire du blé.Traceur ou pas il s est fait gaulé et il n a rien d'un bouc emissaire Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 30 juillet 2017 Share Posté le 30 juillet 2017 Dans le cas des labos US c'est bien sûr pour maximiser les profits.L'exemple le plus criant étant bien sûr AMGEN au début de son EPO. Ils savaient très bien que l'usage illicite multipliait leurs ventes par un facteur 10. Il ne faut pas tuer la poule aux oeufs d'or.Il était donc d'autant plus remarquable de voir les labos Roche prendre contact avec les autorités sportives avant de mettre sa CERA sur le marché pour proposer de marquer cette nouvelle EPO. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 30 juillet 2017 Share Posté le 30 juillet 2017 Eh bien oui, il y a eu un renouveau au TdF 1999.Il suffit pour s'en convaincre de ne pas oublier le rapport du Sénat concernant l'analyse des échantillons du Tour 1999.Très peu de coureurs "positifs" à l'EPO.Seulement 11 échantillons (de mémoire), dont 6 appartenaient à un certain Armstrong avec des coefficients de certitude de la présence d'EPO de 99%.J'ai bien compris le pourquoi de ton admiration (vrai aussi pour BV) pour le mec qui ose prendre tous les risques (aucun test n'étant encore validé comme lui a soufflé à l'oreille un toubib italien) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean marc FOURNIER Posté le 30 juillet 2017 Auteur Share Posté le 30 juillet 2017 Pour le contrôle inopiné de 2013,Di Luca nous explique qu'il avait pourtant fait très attention.. il ne s'était injecté qu'une microdose d'EPO de 500 unités,rien du tout par rapport aux doses extrèmement élevées qui pouvaient atteindre parfois 4000 unités par jour pour certains coureurs,cela 15 ans avant lorsqu'il n'y avait pas encore de contrôle sur l'hématocrite ..il était donc persuadé qu'avec sa microdose de 500 unités, injectée la veille,il ne serait pas détecté en cas de contrôle inopiné,puisque la traçabilité n'était que de 3 à 6 heures,il était donc tranquille , il devait être "propre".. Manque de bol,pour lui, ils ont trouvé la méthode pour relever la présence d'EPO dans le sang,jusqu'à 24 heures après la prise .. il déclare alors; " je suis le premier à qui on a réservé l'honneur de cette nouvelle découverte."on peut admettre que sa "radiation à vie" a tenue à pas grand chose,puisque ses contrôles sur le Giro en 2009 se sont révélés positifs à cause d'un traceur et qu'en 2013,il est le premier à "bénéficier" d'une méthode plus éfficace sur la recherche de l'EPO ..Ceci dit,bien avant ses contrôles positifs,il avait une assez mauvaise réputation,puisqu'il écrit qu'en 2004,alors qu'il souhaitait fortement participer au Tour de France; Jean Marie Leblanc l'avait convoqué dans son bureau et lui avait déclaré ; "Di Luca,je ne veux pas te faire perdre de temps,je ne veux pas de toi au tour,, ta présence n'est pas souhaitée, je te laisserai pas prendre le départ, C'est en mon pouvoir .." Di Luca est reparti furax,sans même saluer le directeur du tour ..Cependant Lance Armstrong allait lui s'élancer pour un 6e tour victorieux .. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean marc FOURNIER Posté le 31 juillet 2017 Auteur Share Posté le 31 juillet 2017 C'est le DS de la "Liquigas" Roberto Damiani qui lui a donné son surnom de "Killer" en 2005 .. dans le milieu,on peut rapidement avoir le surnom de "tueur", cette année sur le tour,les commentateurs de France Télévision,ont plusieurs fois nommé Julien Vermote comme étant "le tueur d'échappée",lors des étapes pour sprinters .. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clement BETOURNE Posté le 5 août 2017 Share Posté le 5 août 2017 Et l'anecdote avec JM Leblanc est totalement ahurissante, interdire un coureur de prendre le départ du tour en OFF par peur de décrédibiliser l'épreuve phare du Cyclisme il manque pas d'air celui la il préférait protéger Armstrong je comprends pas que Leblanc n'ait jamais eu de grandes sanctions a son encontre avec toutes ses magouilles pendant des années, l'histoire de Di luca est plus que touchante on ne peut avoir que de l'empathie pour lui il a connu la reconnaissance et la déchéance un livre que je conseille dans la meme veine que celui de Tyler Hamilton sauf que la c'est pas le Texan mais le cyclisme italien et ses hautes instances qui en prennent un sacré coup, et l'on se rend bien compte que c'est un milieu pourri par le dopage et la pression des sponsors a l'encontre des coureurs. au passage cette phrase résume bien l'état d'esprit des cycliste Pro: ''il me demande ce que j'ai pris comme substance de manière si directe qu'une personne normale ne pourrait faire autrement que dire la vérité,mais moi, je suis cycliste et pour nous mentir n'est pas un vice, c'est un réflexe conditionné. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jacques LITAIZE Posté le 6 août 2017 Share Posté le 6 août 2017 Je n'ai rien de spécial contre Di Luca, mais qu'on le veuille ou non c'était un tricheur récidiviste et le fait qu'il se soit fait pincer alors que d'autres sont sans doute passés entre les gouttes ne suffit pas à générer l'empathie. J'avoue que je n'ai pas lu son livre donc je ne porte pas de jugement. Si c'est un mea culpa sincère, c'est respectable, si c'est pour balancer sur les acteurs du milieu cycliste, bof... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eric HENNUY Posté le 6 août 2017 Share Posté le 6 août 2017 Dans un article (Dernière Heure) paru le 22 avril 2016 d'un autre de ses livres:Dans un ouvrage à paraître le 26 avril, "Bestie di Vittoria" ("Bêtes de victoires"), l'Italien Danilo Di Luca avoue ne rien regretter de ses pratiques de dopage qui lui ont valu quelques grands succès, mais pour lesquelles il a été suspendu à vie en 2013.Vainqueur du Giro, de Liège-Bastogne-Liège, de l'Amstel Gold Race ou du Tour de Lombardie, Danilo Di Luca s'est forgé un beau palmarès, grâce au dopage. Mais l'Italien ne regrette rien, "cela faisait partie du job".L'éditeur de l'ouvrage a dévoilé vendredi quelques passages de la confession de Danilo Di Luca, 40 ans, suspendu à vie en 2013 après avoir été contrôlé positif une seconde fois."Si je n'avais pas eu recours au dopage, je n'aurais pas gagné. Le dopage améliore tes prestations de 5 à 7 pourcent, voire même de 10 à 12 pourcent si tu es en forme. Le dopage n'est pas une dépendance, mais cela te permet de prendre du pouvoir: un vainqueur gagne de l'argent, pour soi-même pour l'équipe, pour les sponsors."Le coureur transalpin avoue avoir commencé à se doper en 2001, après s'être fait dépasser par un amateur. "Testosterone, EPO, cortisone. Les médecins ne peuvent pas donner de prescription, alors tu va toi-même chercher les produits, dans les salles de gyms ou sur internet. Tout le monde est au courant dans le peloton. Cela fait partie du job. Si tu es pris, c'est que tu t'es trompé dans le timing car tout le monde sait combien de temps tu dois compter pour ne pas être testé positif."Danilo Di Luca n'éprouve aucun regret. "Je ne regrette rien du tout. J'ai menti, j'ai fraudé, j'ai fait ce que je devais faire pour gagner. Mais mon système n'était pas du tout au point." Si on compare avec le titre de ce post le mot qui me vient à l'esprit c'est "cynisme" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jacques LITAIZE Posté le 6 août 2017 Share Posté le 6 août 2017 Dans ces conditions, l'empathie... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean marc FOURNIER Posté le 6 août 2017 Auteur Share Posté le 6 août 2017 dans "cycliste infiltré",Di Luca nous donne beaucoup d'explications sur les produits,les méthodes,c'est franchement impressionnant, extrait : "les sprinters prennent de la nitroglycérine en comprimé pour faire des décollages supersoniques aux trois derniers kms de la course,ils l'ont dans la poche et et le font fondre sous la langue avant le sprint. Ils redeviennent comme neufs,c'est comme s'ils reprenaient la course depuis le début. Les éffets secondaires sont très dangereux. La pression sanguine s'élève tellement que si tu tombes ou si tu t'écorches,le sang jaillit violemment,comme le jet d'une lance à incendie .. moi,je n'en ai jamais pris ."ses explications sur son utilisation des poches de sang sont également très détaillées "comment se faire les poches " Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imanol ALCANTARA Posté le 6 août 2017 Share Posté le 6 août 2017 J'ai l'impression que lorsque Di Luca écrit "Je ne regrette rien du tout. J'ai menti, j'ai fraudé, j'ai fait ce que je devais faire pour gagner. Mais mon système n'était pas du tout au point" il relate l'état d'esprit général du peloton professionnel et d'autres sports. Il me semble que la règle, non écrite mais usuelle et qui passe les générations est celle du silence, de l'omerta. Je me souviens du geste de Lance Armstrong sur le Tour, il passe son index et son majeur sur ses lèvres comme une fermeture éclair sur sa crémaillère et me rappelle que c'est un geste familier au sein de la mafia, silence et bouche cousue. Armstrong fait ce geste mais d'autres l'ont fait et la majorité l'applique sans avoir besoin de le faire.Le dopage fait tellement partie de la routine, de la vie du coureur pro que: - il est surpris quand on le lui reproche (surpris de s'être fait contrôler positif, surpris donc de la faille dans son protocole) - nie les faits car il est de règle de nier, même jusqu'au ridicule, - ne se sent pas coupable, car après tout il sait que tous les autres font pareil comme ses prédécesseurs ont fait pareil.Des millions de personnes montent sur un vélo, des centaines de milliers s'en servent pour faire du sport, des dizaines de milliers en font de la compétition adolescents, des dizaines gagnent des courses, quelques uns passent professionnels, et quelques peu de ces quelques uns seront des champions qui marqueront l'histoire en gagnant les plus belles et dures courses. Au passage professionnel l'écrémage a déjà eu lieu, on peut penser que c'est justement la crême de la crême qui passe pro, des jeunes gens aux capacités physiques exceptionnelles, le niveau et les résultats sont assez proches, la différence va se faire sur de petites choses, au nombre desquelles l'utilisation de produits a sans aucun doute sa place.J'entendais un ancien pro Irlandais dire qu'il y avait deux sortes de très bons coureurs: ceux qui naissent avec un capital génétique fait pour le vélo (et exploité comme tel) ils seront très bons en utulisant leur don naturel, sans avoir à trop travailler; ceux qui sans avoir de don exceptionnel sont quand même "faits pour le vélo" mais qui doivent travailler plus à beaucoup plus que les premiers cités pour briller. Il ajoutait que venaient deux autres catégories de coureurs: le premier et second réunis, c'est à dire le super doué naturellement et qui va travailler comme s'il ne l'était pas, celui va donner un champion capable de marquer l'histoire de son sport, et enfin la dernière catégorie: le super doué qui va travailler beaucoup et qui va optimiser son don et son travail par la médecine, celui-là est imparable et gagne les grands Tours et fait l'histoire.En épilogue et à titre personnel je dirais que le dopage ne me choque pas particulièrement, car on dirait qu'il fait partie du sport depuis toujours et que les intéressés vivent très bien avec sa pratique puisque tout le monde se tait, aussi car le sport de haut niveau demande une optimisation extrême du corps humain, consommation d'oxygène, récupération, force etc. et que la médecine apporte des solutions à ces questions essentielles. Ensuite car il me semble voir dans ce problème surtout un problème moral, une imposition morale des autorités, une grande hypocrisie.Hypocrisie qui consiste à instaurer l'idée que le sport est un ensemble de "valeurs" qui tendrait à montrer ce que l'Homme a de plus beau en soi. Travail, abnégation, solidarité, camaraderie, dépassement de soi etc. Notions, qui si elles existent dans le sport ne se retrouvent à mon sens que dans le sport amateur. Le sport professionnel comme son nom l'indique a pour unique objectif le rendement monétaire de ceux qui le pratiquent et qui ont mis de l'argent dedans, coureurs, équipes, sponsors, plus loin médias, marques, il est je trouve très logique, le contraire serait même étonnant, qu'ils ne se donnent pas tous les moyens nécessaires disponibles pour y arriver.Dimension politique également: on aimerait montrer le sport pro comme une sorte de monde idéal issu des valeurs susmentionnées, peut être dans un but d'endormissement/manipulation des foules, le classique cirque romain. Mais comme chez les Romains l'empereur Claude et Trajan en voulaient toujours plus, Auguste et Tibère voyant les excès ont voulu "calmer le jeu". De nos jours on veut de plus en plus de spectacle cycliste sans en accepter les solutions nécessaires à sa réalisation, ou le serpent qui se mord la queue, celle du diable sans doute, on dit que c'est lui qui déclenche les armes à feu après tout. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jacques LITAIZE Posté le 6 août 2017 Share Posté le 6 août 2017 Ta distinction entre sport pro et amateur n'est pas convaincante.. On trouve aussi dans le sport amateur tricherie, magouille, inimitiés, jalousies, violences, etc...sans même parler de l'amateurisme marron. Et dans le sport pro on trouve, outre l'argent comme dans n'importe quel métier, bien évidemment travail, abnégation, dépassement de soi, et aussi, sans même parler du talent supérieur, camaraderie, solidarité, respect de l'adversaire. Les gars font le même métier et ils le savent. Au foot c'est criant par exemple : dans les petits matches de district, les joueurs se respectent beaucoup moins que les pros entre eux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imanol ALCANTARA Posté le 6 août 2017 Share Posté le 6 août 2017 Le sport, même amateur porte en soi les germes du vice, la tricherie, la magouille etc. par le postulat posé qu'il ne peut en rester qu'un ou/et que l'important est de gagner, cela implique, la nature humaine étant ce qu'elle est, que certains vont faire tout ce qu'il faut pour arriver à ce but. Gloire et richesse, voilà ce que recherchent certains, tous domaines confondus, en général une chose entraine l'autre dans un sens ou dans l'autre, et chez les amateurs cette quête est aussi présente par définition et par nature. Le phénomène est amplifié dans le monde professionnel pour d'évidentes raisons. Mais dit ceci je ne suis pas choqué par le phénomène m'ayant depuis longtemps fait une raison sur la nature humaine et comment le système n'a de cesse de la façonner à son avantage, je serais presque plus surpris par les gens surpris de sportifs surpris de dopage.Concernant le Tour de France par exemple j'entendais Christian Laborde dire que Le Tour était une épopée, et que selon la terminologie une épopée est faite par des héros, les héros du Tour de France ici, et les héros classiquement sont des demi-dieux, ils ont leur part d'ombre car humains et pas divins, cette part d'ombre étant le dopage. Je suis assez d'accord. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Steven PICARDA Posté le 6 août 2017 Share Posté le 6 août 2017 toujours des boucs émissaires ceux qui se font rattraper par la patrouille, z'ont des circonstances atténuantes, ou non content de leur tricherie, ils essaient encore de se faire du blé là-dessus en romançant leur histoire.D'après ce que j'ai compris, le gars se fait gauler 2 fois et il trouve encore de quoi la ramener!?Comme dirait un humoriste lui, aussi, banni de son microcosme:"mais fermes-la...!" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean marc FOURNIER Posté le 7 août 2017 Auteur Share Posté le 7 août 2017 Le dopage commence bien avant l'idée de se faire beaucoup d'argent ..Certains se dopent pour des clopinettes.. ils se dopent d'abord pour être le plus fort,le meilleur,pour franchir la ligne d'arrivée le premier tout simplement .. on trouve le dopage dans des catégories où pourtant il n'y a pas grand chose à gagner.. il y a quelques années,j'ai participé à des compétitions cyclistes où les habitués aux victoires arrivaient avec leurs boites à pharmacie pour gagner des courses où les lots offerts aux coureurs étaient une cafetière électrique,un pèse personne,un grille pain ou parfois même une simple bouteille de vin .. on est loin du dopage pour de l'argent .. et il y en a même qui cherchent à améliorer leurs performances pour épater la galerie le dimanche matin pour une simple sortie entre potes,toujours avec cette idée de vouloir être le meilleur,d'en mettre plein la vue aux petits copains,tout simplement .. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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