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TDF toutes les équipes en boyaux ?


Jaky BALLET

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Ton histoire aurait pu être tout autre, si çà à tenu à 10 bars c'est que la crevaison était minime.

Tu dois avoir la quasi totalité des cyclos qui roule en pneu, tu m'aurai dit que tu avais vu un bonne vingtaine de cyclistes en train de réparer leur boyau j'aurai rigolé. Ce qui est sure c'est que tu ne verra pas une bonne vingtaine de cycliste en tubeless s’arrêter pour les mêmes raisons que le boyau mais également parce-que dans la quasi totalité des cas la crevaison est auto-réparé et tu peux même ne pas t'en rendre compte si c'est le pneu arrière.

Vous pouvez me dire tout ce que vous voulez sur les crevaisons en boyau, de mon expérience c'est le gros point noir de ce pneumatique. On attends toujours une évolution majeur pour simplifier le montage et réparation du boyau.

De la malveillance c'est possible, en ce moment il y a un paquet de c..d sur la route. Vendredi soir sur même trajet très court 2 automobilistes (à un endroit différent) ont doublé alors que j’étais en face dont un qui doublé en ville, heureusement que j'avais le regard sur l'horizon et non la tête dans le guidon. Pour moi le prochain investissement en vélo c'est un jeu de bille.

 

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C'est pour çà que j'indique une pression de 8 à 10 bars ce qui corresponds à une pression classique d'un boyau d'un poids de 65 à 95 kgs avec une carcasse coton. Perso pour mes 85 kgs je mettais de mémoire 8,5 kg en 25 mm, il ne doit pas y avoir beaucoup de personne qui gonfle à 10 bars et également moins de 8kgs.

C'est marrant à chaque fois que l'on parle de boyau on parle de crevaison, ce serait un sujet sensible 😆. Le pneumatique le plus simple reste le tubetype (pneu avec chambre à air), tu crève tu change ta chambre à air et c'est réparé, bon la çà ne me dérange pas de mettre à la poubelle une chambre à air à 3 €. En tubeless tu crève le latex fait le taf sauf grosse crevaison (en 10000 kms que je suis en tubeless çà ne met jamais arrivé), bon par contre le jour ou çà m'arrive je serai dégouté avec le liquide çà ne doit pas être top.

Bref le rôle d'un pneu n'est pas de crever mais d'assurer la liaison entre le sol et le vélo en bouffant le moins d'énergie possible avec un bon grip sur sec (perso je me fou de la tenu sur sol humide) et sans être usé au bout de 2000 kms sans non plus crever tout les 500 kms et aussi gommer les aspérités de la route.

Chacun fait comme bon lui semble, chaque système de pneumatique à ses avantages et ses inconvénients.

 

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Evidemment , chacun fait comme il le sent. Mais j'ai déjà roulé en boyau il y a longtemps quand mon père m'a transmis sa passion du vélo. Comme ensuite j'avais pratiquement arrêté puis que le VTT avait pris le relais , je n'ai plus suivi les évolutions technologiques des boyaux... Il n'y a que 3 ans que j'ai repris le route. Comme j'ai quand même gardé un camelback j'ai ma petite pompe dans le sac à dos et  l'outillage , chambre de secours, rustines dans une 'toolbox' dans le porte bidon...  Et puis on ne crève pas si souvent que çà en remplaçant les pneus régulièrement , la dernière remonte à 2 ans quand j'ai éclaté sur un nid de poule à cause d'une chambre mal montée. 

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Il n'y a pas de déchirure de ce genre, c'était juste une pointe métallique de (nettement) moins d'un mm de diamètre mais de plus de 5 mm de long qui était tellement bien rentrée dans le pneu qu'elle ne ressortait qu'à l'intérieur du pneu. À l'extérieur du pneu, rien ne ressortait, on ne distinguait rien.

Sur le bord de la route, je n'ai donc pu extraire cette pointe qu'en la tirant par l'intérieur du pneu, une fois celui-ci démonté bien sûr. Première fois que ça m'arrive en plus de vingt ans de pratique (sur pneus) et de crevaisons diverses et variées !

Ce que je voulais dire, c'est que si c'était un boyau, ç'aurait été impossible à retirer sur le bord de la route. Donc, avec un boyau percé de cette manière, avec la pointe devant rester en place comme ça, est-ce que le préventif, ou plutôt le «pit stop» marche ? Question sans doute naïve, je n'en ai forcément jamais utilisé…

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Pas de chute sur route, uniquement en VTT (la bonne vieille chute à l’arrêt) et çà date de pas longtemps. J'utilise des pédales et chaussures route çà m'oblige à tout monter et des fois je vais plus que la limite et pas le temps de décrocher.

Sur route humide je ne fais pas le malin, je garde mes distances, je tourne doucement. De toute façon vue la qualité de freinage avec des patins et la petite section d'un pneu route, je me ferai un peu plus plaisir sur route humide le jour ou j'aurai un vélo avec frein à disque et pneu de 25 ou 28 mm qui me servira dans ces conditions.

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J'ai eu certains pneus avec lesquels la prudence ne suffit pas. Je suis de nature prudente pourtant et avec des pneus adaptés aux routes mouillées ca passe sans problème, il faut juste ne pas attaquer les courbes trop.

On peut se faire avoir en plein été avec par exemple des fontes de neige en montagne ou des eaux de voirie placées au mauvais endroit.

Les chutes en cyclocross je ne les compte même pas, les feuilles mortes font coussin je suis en pédales de VTT en toutes circonstances

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Oui, ou aussi de zones d'ombre mais bon je fais avec pour le moment je tiens debout (sauf en vtt 😆). Normalement en VTT je suis en pédale VTT (CrankBrothers) et chaussure VTT (Lake MX225) mais bon une pédale et quasi morte (beaucoup de jeu dans la fixation) et les chaussures VTT en tissu je n'y suis plus habitué donc je prends les pédales route que je démonte pour le mettre sur le VTT avec mes sidi. Pour même pas 10 sorties VTT par an çà va mais c'est plus dure à enclencher (une seule face).

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