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Liège-Bastogne-Liège


Guillaume EDMONT

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Faux-plat ou pas (5 % de moyenne sur 1,5 km quand même), ça se trouve à l'arrivée et c'est lui qui fait la décision de la course, et pas la Redoute ni la Roche-aux-faucons.

(Et puis, tu n'as pas dit dans ton compte-rendu comment tu l'as ressenti, ce «faux-plat»… mais moi lors de mes LBL Challenges, mes jambes ne l'ont pas ressenti comme ça ! 🤐)

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Valverde ne gagne pas toutes les éditions de LBL. L'an passé c'était Poels. Il y a eu aussi, de mémoire, Gerrans et Dan Martin. Le scénario était à chaque fois identique. Oui ce sont les coureurs qui font la course, mais quand le même scénario se répète d'année en année, on doit nécessairement se poser des questions.De plus, pour que les coureurs fassent la course, il faut aussi qu'ils soient au départ. Or que voit-on: la Flèche et la Doyenne sont maintenant désertées par les "grimpeurs": plus de Nibali, plus de Froome, plus de Contador, pas de Quintana, ni de Chaves, ni de Miguel-Angel Lopez, ni de Pinot...

Les organisateurs des "Flanders Classics" ont osé modifié la finale des courses flamandes avec comme résultat des courses palpitantes. Ils ont osé s'opposer aux intérêts d'autorités locales pour privilégier le spectacle. Les organisateurs de l'Amstel ont osé ne plus mettre le Cauberg comme juge de paix et la course s'est débloquée avec le succès que l'on sait.

En plus, tous ceux qui connaissent bien les tracés historiques de la Flèche et de La Doyenne savent très bien que les tracés actuels ne répondent pas à des intérêts sportifs, mais à des intérêts locaux. Ils savent très bien que la région des Ardennes offrent des possibilités quasi infinies de faire de ces deux classiques de "vraies" classiques, et non plus des courses formatées

Les critiques, du moins en Belgique francophone, sont, d'année en année, de plus en plus vives. Il faudra bien qu'un jour ou l’autre, ASO en tienne compte.

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Il y a quand même quelque chose qui cloche dans ton raisonnement. Si tu supprimes la côte à l'arrivée, les spécialistes du type Valverde ou Dan Martin deviennent moins dangereux, donc il y a encore moins de raisons pour les attaquer de loin et pour débrider la course. Le parcours de LBL me paraît assez difficile (mais je me trompe peut-être) pour durcir la course, écrèmer le peloton assez tôt et attaquer au moins dans la Redoute. Donc pour moi les coureurs sont les principaux responsables. Maintenant, je ne connais pas la région et si tu penses qu'il y a moyen de faire un parcours garantissant une course débridée, je ne demande qu'à te croire.
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Je suis d'accord. 

Il faut pas oublier que la densité des top équipes est très élevée. Les attaques de loin qui vont au bout c'est surtout quand les leaders sont tous entre eux depuis longtemps.

je crois c'est Madiot qui disait l'autre jour que tout le monde considère une attaque dans la Redoute comme suicidaire de nos jours, avec ce en tête pas suprenant que pas grand monde n'ose, surtout au risque d'oublier tout espoir de top 10 et points UCI

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Salut à tous,

 

J'étais présent hier, comme les autres années depuis 2005.

 

LBL reste ma classique préférée, mais je suis triste de voir la tournure prise ces dernières années.

 

Pour faire simple, je rejoins partiellement l'avis de Michel, Je pense aussi que:

 

- la course est trop difficile sur la fin (ces dernières années, ça frise la surcharge - Si j'ai bien lu, nous avons aujourdh'ui plus de 4000m de dénivelé (pour info en 97 - avant l'introduction de Saint-Nicolas - nous avions+/- 3500m));

 

- le terrain de jeu "Ardennais" n'est pas suffisamment exploité (je pense qu'ASO doit revoir sa copie, sinon LBL va finir comme le TDF par rapport au Giro.

 

Mes solutions:

 

- un durcissement dans la partie ardennaises avec éventuellement un allongement de la distance et un allègement des difficultés sur la fin;

 

- réduction du nombre de coureurs par équipe;

 

- faire appel appel à des personnes du coin qui aime le vélo et connaisse la valeur de cette course pour le traçage;

 

- modifié le lieu d'arrivé pour endroit plus prestigieux (et je suis poli).

 

Enfin, sans rentrer dans les détails de la politique Belge, on ne peut pas dire que les politicards belges gravitant dans les eaux d'ASO transpirent l'honnêteté...

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Si tu supprimes la côte à l'arrivée, les spécialistes du type Valverde ou Dan Martin deviennent moins dangereux, donc il y a encore moins de raisons pour les attaquer de loin et pour débrider la course

L'Amstel a cependant prouvé le contraire. L'organisateur avait supprimé le Cauberg comme lieu d'arrivée. Dan Martin et Alejandro Valverde participaient à l'Amstel et on les a attaqué de loin.

Pour faire simple, et je rejoins l'avis de Gautier et d'autres qui se sont déjà exprimés ici sur ce sujet, alors que LBL présente un dénivelé positif important, les difficultés sont très mal réparties. Déjà entre entre la côte de Saint Roch (Houffalize) et la trilogie stavelotaine (absente cette année mais que l'on pouvait remplacer par beaucoup mieux que ce qui a été proposé), il n'y a pas de difficultés répertoriées (52 km entre la côte de Saint Roch et la côte trop courte de Pont). Je sais que les cyclos de samedi me diront que LBL çà monte et çà descend partout. Mais ici on parle des pros pour qui la plupart des faux plats montants des 170 premiers kilomètres ne représentent pas grand chose (seulement 3 côtes répertoriés avant le km 170, espacées entre elles de plus ou moins 50 km).

Comme ne représentaient pas grand chose non plus les nouvelles côtes: celles de Pont et de Bellevaux en remplacement de Wanne et de la Haute Levée. Il faut noter que seule la côte de Stockeu n'est pas accessible, les deux autres le sont toujours et Stockeu peut facilement être remplacée, dans un rayon très court par deux difficultés majeures. Par exemple Hézalles (presque équivalent à Stockeu) et le méchant Thier de Coo, qui en plus, sont des routes étroites et sinueuses. Le Thier de Coo (qui est long de plusieurs kilomètres et très pentu) rejoint directement la Haute Levée.

La côte de la Ferme Libert est certes une belle côte, mais elle n'était pas stratégiquement bien placée car beaucoup trop loin des Rosiers, etc...

Il faut rendre la course nettement plus usante avant la finale (les 25 derniers kilomètres). Pour cela il faut rechercher les petites routes tortueuses et étroites du massif ardennais pour désorganiser la poursuite derrière les échappés, et rapprocher au maximum les côtes dans le coeur de la course, quitte à en ajouter. Il faut éviter les grands axes quand c'est possible (et c'est souvent possible) et rendre l'arrivée dans un cadre plus prestigieux, digne d'un des 5 monuments des classiques. Un monument autrefois considéré comme étant la classique la plus dure du calendrier et que l'élite des pros voulait accrocher à son palmarès. Alors que maintenant, on constate que des Nibali, Contador, Quintana, Froome, Pinot, Chaves,... commencent à s'en désintéresser.

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Avec Michael Matthews présent dans le final on peut effectivement se poser des questions sur le tracé. C'est pas trop le genre de coureur à lutter dans un groupe de costauds sortis à 40 km de l'arrivée. 😉

Quand on voit la très bonne recette des Strade Bianche qui explose ces dernières années, des petits changements ne feraient pas forcément de mal

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Je m'étais fait la même réflexion à propos de Matthews.

J'en profite pour te féliciter pour ta prestation de samedi. Ce n'est pas évident sur la grande distance. Surtout, que tu es parti très fort (j'ai lu ton compte rendu). Maintenir une moyenne de plus de 28 km/h jusqu'au plateau de Bastogne, bien tenir par la suite quand çà se corse et que les kilomètres commencent à peser dans les jambes, il faut être en grande forme ! Bravo.

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Merci 😉 

Les jambes étaient vraiment bien, pour la moyenne elle a bien baissée en suite en attendant mes compagnons mais si j'avais embrayé aux sensations à la mi-parcours j'aurais surement explosé dans la Maquisard.

C'est marrant de trouver le tracé pas assez corsé pour la télé et d'en avoir autant bavé 24h avant 😇

Tout du long je me suis dit que faire la course sur un tel parcours relève de la folie douce !

C'est vrai que de la Ferme Libert à la Redoute ce sont des routes parfaites pour contrôler une échappée et bloquer tous les contres avec une équipe organisée, donc tout ces km passent à la trappe. Les portions descendantes étaient très larges et vent de face, ca n'aide vraiment pas à faire des écarts. Une fois passé la Redoute tout le monde en garde sous le pied pour les 10 derniers km et le scénario annoncé se fait naturellement. 

Il faut des mecs prêt à dynamiter quitte à tout perdre et faire une échappée royale comme à l'Amstel. 

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Vu l'état des routes, il serait considéré comme inconscient par les coureurs de faire passer 190 mecs à toc sur des routes de 4m de large dont 2m de "cratères" pendant 250 bornes... seuls les grands axes sont assez larges pour pourvoir éviter décemment les plus gros et les routes étroites sont juste ok si c'est dans une bosse raide où ça monte à 20/25kmh.

 

Par ailleurs, les caractéristiques de Dan martin sont bien détaillées. La meilleure stratégie pour D. Martin et Kwiatowski est d'attendre Ans ou le sprint final pour eux. Le premier est un bon long puncheur sur une bosse de 1 à 3 km mais qui voit décemment Dan Martin tenir Saint-Nicolas à bloc, la descente, la liaison jusque Ans, la bosse abordée seul, ... et finir seul pour la gagne? Pour le polonais, on a vu qu'il est explosif dans les montées finales même après une course difficile (aux Strade) et qu'il a une pointe de vitesse supérieure à Valverde quand on voit ses victoire à l'Amstel 2014 et San Remo cette année, voire l'E3 en 2016. Pour aligner Sagan, il n'y en a pas 10 dans le peloton (Kittel-Greipel-Cav-GvA-Gaviria?-Kwiatek). Valverde ne saurait pas battre le slovaque dans un sprint sur une de ces courses.

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Je vois pas en quoi ce type de route serait différent d'un Angliru ou d'une Berg Flandrien. 

Michel propose des montées et routes pouvant piéger des leaders et forçant les équipes à se battre pour le placement et à perdre rapidement des éléments. Moins de grands axes défavorisent la chasse à l'issue des côtes.

Faut pas que ca devienne "Tro Bro Leon en montagne" non plus c'est clair.

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Pour ce qui me concerne, voilà mes idées:

- durcissement de la partie Ardennaise avec soit l'ajout de nouvelle côte à la trilogie, soit un circuit type Tour des Flandres (par ex. 2 fois Stockeu);

- diminution du nombre de coureurs par équipe (certaines équipes sont trop fortes);

- en suite:

* soit maintien de la roche aux faucons avec l'ajout d'une cote après (sart-Tilman ou les forges si possible);

* soit suppression de la roche aux faucons, avec la Redoute, le hornay et les forges (ou Sart-Tilman).

et on clôture avec arrivée sur quai de Meuse.

je pense d'ailleurs que l'arrivée du prochain Tour de France à Liège pourrait servir de test à une prochaine modification du parcours.

Pour info Liège en 1997 c'était +/- 36 de moyenne en 2015 c'était plus de 40...

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à la sauce Trophée de Cyclocross 😉

Il est possible d'être compétitif sur toute la période mais vu la densité de coureurs comment faire pour contrer un mec qui a coché une des épreuves et le profile idoine pour l'emporter ?

Même les mecs les plus polyvalents comme Kwiatkowski Sagan ou GVA vont avoir du mal à lutter sur tous les terrains. C'est alléchants sur la papier si ca finit en bagarre systématique entre les leaders mais au final remporter ce challenge revient à être n°1 UCI à la fin Avril, pas le même prestige que gagner PR LBL ou les Flandres

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Oui et non, après tout le vainqueur du CX du Koppenberg est souvent dans le Top3 du classement final au temps du DVV (anciennement Bpost) mais ça me parait trop long comme période, regardez Van Avermaet qui arrive au bout du rouleau à Liège alors que c'est le plus constant avec Valverde... qui n'a pas fait MSR,ni les courses pavées. 

 

Le retour dans le centre de Liège sur du plat pour l'arrivée serait pas mal mais en mettant des difficultés dans les premiers 100km pour en faire une course très usante ( Matthews dans le groupe de tête à Ans...😳) et plus dure globalement mais un final plus facile.

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Je suis d'accord avec Jacques : Amener Valverde au pied de la dernière côte c'est l'assurance de se battre pour la 2 ème place...Le problème du cyclisme actuel c'est l'homogénéité du peloton: tous les coureurs même les équipiers sont sélectionnés et préparés  pour la course du jour. Et donc les bosses des Ardennes ne font plus la sélection.  Ca se vérifie tous les ans. Et il n'y a pas de solution miracle. Heureusement les flandriennes sont protégés grace aux pavés

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