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Michel ROTH

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En 2009, un grand champion, excellent consultant à la TV et qui n'avait pas sa langue en poche avait écrit ceci au sujet de la Flèche Wallonne et de Liège-Bastogne-Liège:

Rien ne valait une bonne classique comme la Flèche Wallonne qui, à cette époque, ressemblait encore à une grande course. Plus de 240 km, quand aujourd'hui elle ne dépasse plus les 200. Moi, j'aimais les courses longues et sélectives. Beaucoup de champions peuvent passer les 200 kilomètres sans trop d'embûches. Mais 240 kilomètres, voire plus, c'est une autre histoire et une réelle élimination "naturelle" peut alors s'opérer.

 

Au delà du dopage, on peut dire que le cyclisme a néanmoins progressé dans tous les domaines. Les routes, le matériel, la préparation. Donc le niveau moyen est monté d'un cran. Le problème, c'est que pendant ce temps-là les courses, elles, n'ont pas beaucoup évolué. Une course comme Liège-Bastogne-Liège qui, de mon temps, était une course effrayante et sélective, n'est plus aujourd'hui (en 2009) qu'une course normalisée, ordinaire. Pour une raison au moins : il y a trop d'écarts entre les côtes. Ce n'est plus adapté aux coureurs d'aujourd'hui. De même, est-ce normal que la Flèche Wallonne arrive au sprint dans le Mur de Huy ? Cela signifie simplement que les profils des courses ne sont plus adaptés.

 

Je suis content d'être en si bonne compagnie dans mes critiques du parcours de la Flèche et de LBL. 😄

 

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Bien sûr que le niveau moyen est monté

Mais encore une fois, et ce sera la dernière pour moi sur ce sujet où on n'a pas la même vision de ce que "doit" être une classique, ce raisonnement n'est valable que si l'on part du principe que "toutes" les classiques doivent nécessairement voir une grosse bagarre entre les favoris assez loin de l'arrivée

Si on part du principe, et c'est mon cas, qu'il est logique qu'il y ait au moins "quelques" classiques qui se déroulent selon un schéma différent, avec une course de côte dans le cas de la Flèche, ou avec une arrivée entre sprinters par exemple, le raisonnement ne se tient plus

C'est aussi la diversité qui fait la richesse du cyclisme

Il n'y a que sur la longueur que je suis d'accord, je pense que pour qu'une classique figure en World Tour on pourrait fixer un minimum un peu + élevé, par exemple 225 ou 230 km

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Au moins une classique avec une arrivée en côte. ?

Tu parles de diversité en oubliant qu'il y a encore quelques années il y avait trois classiques sur le même schéma: l'Amstel (Cauberg), la Flèche (Mur de Huy) et LBL (Saint-Nicolas). C'était devenu une spécificité des 3 ardennaises. Après la modification heureuse de l'Amstel, il en reste tout de même encore deux, et non pas une car, depuis quelques années LBL se joue aussi dans la dernière côte. Espérons que dimanche on assistera à autre chose, mais c'est peu probable.

Pour les purs sprinters, il y a maintenant la Cyclassics Hamburg le 20 août, classée WT.

D'ailleurs, non seulement les spectateurs s'intéressent de moins en moins aux ardennaises belges, mais aussi les coureurs.

Absents de la Flèche (outre les blessés et malades): les grimpeurs Nibali, Contador, Froome, Quintana, Chavès, Miguel-Angel Lopez,... tous préférant se préparer pour les épreuves par étapes plus généreuses en points WT que de venir défendre leur chance sur ces courses qu'ils ne considèrent probablement plus comme de grandes courses.

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Salut Guillaume,

Peut importe la longueur, la difficulté ou le relief d'un épreuve cycliste, ceux qui font vivre la course sont les coureurs eux seuls peuvent faire le spectacle que tout le monde attends sur une classique et on viens de le voir cette année...

A+ Michel 😉

  

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Pas adapté pour qui et pour quoi,

Pour qui ? tout simplement pour l'auteur de la phrase soulignée qui est Laurent Fignon.

Pourquoi: parce Laurent Fignon était une référence en la matière.

Sous-entendre, comme tu le fais, que Laurent Fignon n'était tout simplement pas adapté pour regarder les courses cyclistes te rend ridicule.

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C'est pas si naturel d'aimer son sport à la télé en faite. 

J'ai fait 12 ans de basket je n'aime pas regarder à la télé. Maintenant je fais du vélo mais je préfère regarder un match de hand ou une course de biathlon.

Par contre je peux rester scotcher à une américaine ou une course au points, mes amis ne comprennent pas. 

Paris Roubaix en intégralité c'est un vrai plaisir on a bien le temps de rentrer dedans. Prendre les courses dans les 30 derniers km ca me gâche un peu le truc et j'ai du mal a rester devant l'écran.

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