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Mon nouvel avatar mr luis ocana


Freddy MAERTENS

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Ce qui n'est pas une légende c'est que, malgré leur rivalité poussée au paroxysme Merckx et Ocana se respectaient et après leur carrière, on liés des liens d'amitié. J'en veux pour preuve une émission télévisée belge à la gloire de Merckx dans les années 80, que j'avais vue, et dans les personnalités qui faisaient partie de l'émission il y avait Luis Ocana, venu tout spécialement du sud ouest pour lui témoigner son amitié. Je me souviens aussi que Merckx a toujours déclaré que Luis était un champion droit, ce qui, dans le milieu du cyclisme, n'est pas la moindre des éloges!

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et il faut reconnaitre que sans cette chute dans la descente du col de Mente Luis Ocana aurait pu conservé le maillot jaune jusqu'à Paris et triompher à la loyale du plus grand coureur que le cyclisme ait connu.

Ça c'est aller un peu vite comme conclusion vu la façon dont le Cannibale avait terminé ce Tour, notamment en reprenant 3 minutes dans l'étape de Bordeaux à Guimard et Zoetemelk. Ocana était attaqué tous les jours, commençait à perdre du terrain (Merckx avait tout de même déjà grignoté une partie de son retard), et la chute d' Ocana était peut-être aussi due en partie à la fatigue et au stress que Merckx lui imposait à chaque étape. Ce qui est dommage, c'est que le duel n'ait pas pu aller jusqu'au bout. Mais il est certain que Merckx aurait attaqué jusqu'à Paris, même sur les étapes de plat. Beaucoup de choses se jouent souvent en 3ème semaine (le Giro de cette année est encore un exemple qui présente certaines similitudes).


On ne saura jamais en définitive ce qui en aurait résulté, et l'issue restera à jamais incertaine et sujet à polémiques entre supporters de deux camps. 😉

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Ocana tombait souvent déjà enamateur,je me souviens d'un bûche mémorable ,du moins pour moi,où l'on s'était accroché parles guidons,lui s'est relevé,moi pas du tout ,et lui malgré cette chute il a gagné,c'était à Aire/Adour.C'était un mec qui en imposait .Par contre pour le reste on lui a fait un mauvais procés pour sa soit disant sympathie au FN,je me souviens qu'il était invité comme suiveur au tour international FSGT auquel je participais,et le soir lors du repas avec les organisateurs et les suiveurs, l'ambiance étant devenue chaude,certainement un peu trop arrosée,quelqu'un ,un abruti,sans doute a sorti que Luis était sympathisant du FN ,cela a jeté un froid,puisqu'en ce temps là,la Fsgt,pour certains était communiste,ce qui remontait à des années en arrière peut être.Bref du coup luis en fier Espagnol qu'il était n'a pas suivi la 2eme étape et est reparti chez lui.En fait c' est un article sur un canard du coin qui publiait les noms de certaines personnalités affichant un sympathie pour le FN.Perso j'ai toujours douté de cela.A part ça c'était un gd champion.   

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Ce qui est sûr c'est qu'Eddy Merckx n'aurait pas lâché jusqu'au dernier jour, mais au moment de la chute Luis Ocana avait encore un matelas de 7 minutes d'avance.

Dans le descente fatale le Belge a pris des risques, a lui même été au tapis mais il s'est relevé par contre  l'enchainement des évènements a éliminé son adversaire Espagnol.

Le Bruxellois aurait préféré de loin gagner autrement mais il faut se rappeler qu'il y avait beaucoup de nervosité sur la course et qu'Eddy Merckx avait l'avantage d'être habitué à gérer ce stress.

Ce Tour restera légendaire et les deux principaux protagonistes en sortent grandis, Luis Ocana gagnera enfin le Tour deux ans plus tard en ne laissant que des miettes à ses adversaires, un peu comme son rival.

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Tu sais Jean-Pierre, moi aussi je préférais le cyclisme d'avant quand les coureurs attaquaient de loin, même sur les étapes de plat. Ça passait ou çà cassait, mais il y avait du spectacle. Enfin, il faut vivre avec son temps et se contenter de regarder les derniers km de l'ascension du dernier col dans 90 % des cas et la préparation du sprint dans les  10 derniers km des étapes de plat dans 95 % des cas. Je crois que tous les anciens qui ont connu le cyclisme des années 60 et 70 pensent de même. N'empêche que je me réjouis encore à chaque nouvelle saison.; certaines classiques sont encore passionnantes à regarder.

En plus, c'est incroyable, les souvenirs que l'on a accumulé de certaines courses des années 60 et 70. C'est encore comme si c'était hier. Alors que les exploits à partir grosso modo d'Indurain à Froome semblent plutôt banals en comparaison et n'ont pas laissé de traces aussi indélébiles dans mes souvenirs, car leurs victoires ont toujours été acquises plus ou moins de la même façon.

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Tu as raison Michel,quand je repense à tous ces champions ,les van-looy ,Anquetil,les Groussard,Stablinski,Joop DE-RO,poupou,et tant d'autres,je me dis que le cyclisme d'aujourd'hui,ce n'est pas le vrai cyclisme.Pour cause de mauvais temps ici,je regarde le tour de la communauté de valence sur Eurosport,à part le montée victorieuse de Quintana, ce n'est pas terrible comme bagarre.C'est vrai on est dans un autre temps.

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