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Combien "d'état de grâce" par an ?


Maurice AUTOBUS

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Après avoir eu deux sorties géniales il y a une quinzaine de jours, ou j'étais à la fois facile et rapide, je suis retombé dans mes sorties habituelles.

Soit j'en chie et ça avance un peu. Soit je suis facile, mais je ne vais pas vite. Et parfois j'en chie mais ça n'avance même pas. En gros, c'est rarement facile. 

Cet après-midi, pendant que je serrais les fesses dans la roue d'un plus fort que moi, je me demandais comment c'était pour les autres.

Si je réfléchis bien, mes deux jours "d'état de grâce" de début décembre ont probablement été les seuls cette année, pour près de 200 sorties.

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en gros c est rarement facile : je pense que nous sommes tous dans ce cas , si c était tout le temps facile je crois que je me lasserai ,même si cela doit être bougrement agréable ,ça m est arrivée  mais vent de dos , beau temps , en vacances ,donc des situations qui font que tout est réunies  pour une perf

deux jours  , c est quand même peu tu exagères  surement

maintenant voir aussi ce que tu appelle , j en chie et avance un peu , si c est a trente cinq  voir plus de moyenne sur 70  ....            80 bornes   ce serait plus que bien , je ne me souviens pas de stat que tu aurais pu laisser trainé et crois aussi que tu n est pas adepte de tout cela ....?

SALUT

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Le véritable "état de grace", le truc exceptionnel que tu ne peux comparer à rien d'autre, c'est probablement au mieux une fois dans sa vie… Après il y a des moments très agréables que l'on pourra tenter de rapprocher de cet instant quasi « surnaturel » que l'on a eu par "miracle" la chance de vivre…

Pour moi ce n'était pas à vélo mais à la montagne. Après une terrible chute à VTT qui m'avait bien amoché, j'avais du rester allonger dans un corset durant plusieurs mois… Quelques semaines après être sorti de ma chrysalide je suis allé faire un peu de marche du côté de St Gervais.

Et puis un beau matin j'ai pris le petit train qui monte au « Nid d’Aigle » histoire de d'aller respirer plus haut… Un petit sac à dos avec ma gourde et de quoi marcher dans la neige… Correctement équipé quand même, pas le genre touriste en baskets… Dans le train pas mal de candidats au Mont-Blanc…


Arrivé au terminus la-haut, tant qu'à faire une ballade je me dis que je vais suivre le groupe jusqu'au refuge de Tête Rousse pas très loin pour y passer la nuit… J’y arrive finalement sans difficulté particulière.  Je casse la croute et après le repas le patron du refuge vient me demander si je prends le départ de minuit ou celui de 1h00… Naturellement sans réfléchir je lui dis minuit…

Et je me retrouve comme ça à partir avec une trentaine de personnes sur les pentes du Mont-Blanc. Je suis incapable de comprendre comment fait mon corps pour avancer, je n’ai plus de muscles et pourtant j’avance… Et même plutôt bien puisqu’à l’arrivée au refuge du goûter je suis maintenant dans un 1er groupe restreint d’une dizaine de personnes. Les gens cassent la croute… Moi aussi, j’avais ramassé quelques bouts de pain à Tête Rousse avant de partir et un litre d’eau dans ma gourde… Je n’avais pas prévu d’être là… Mais pour le moment je me sens bien. Ça repart…

On attaque le dôme du Goûter sous un ciel clair avec la pleine lune… On y voit comme en plein jour… Mais qu’est-ce que ça caille. C’est vraiment du costaud avec de la neige à mis-cuisse… Heureusement il y a un gars devant qui fait la trace… Moi plus ça va et plus je suis euphorique. Le souffle est court mais je ne ressens pas de fatigue… Je me sens léger… Je suis au sommet du Mont-Blanc. Le paysage est magnifique, le jour se lève… Le ciel se colore de rose et de bleu… Je suis vivant et je marche…


A+/GR

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J'ai eu quelques jours de grâce en novembre, mais pas sur toute la sortie.

Je t'ai enfilé faux plats et raidillons avec une facilité déconcertante, une aisance aérienne. Et puis comme une sortie consiste pour l'essentiel à revenir à son point de départ, j'ai changé de direction et j'en ai chié comme un rat mort, parce que 60km/h de vent, quand j'ai ça de face ou de côté, c'est la grosse galère.....

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Cet après-midi, pendant que je serrais les fesses dans la roue d'un plus fort que moi

Et en relâchant les sphincters, as-tu essayé ? Je suis personnellement persuadé que ça ne sert à rien, mais certains prétendent qu'une bonne louffe procure une accélération de courte durée, mais efficace. Reste le problème d'arriver à tenir le rythme !

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La "facilité" pour monter le Ventoux coté Malaucène après 2 ans sans avoir roulé... La montée depuis Bédoin ça a été le total opposé ! :-)

Puis quelques jours après dans une descente de je ne sais plus quel col en Maurienne, 4°, la pluie, les oiseaux qui chantent, le bonheur d'être sur le vélo le plus total....

J'ai bien envie de redevenir cycliste moi... Car je sais apprécier tous ces moments.

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Bon, ben faut pas que je m'inquiète, l'état de grâce est un truc rare.

Après, je vois que pour certains, cet état de grâce, c'est simplement le fait d'être heureux sur le vélo. Moi je suis pratiquement toujours heureux sur le vélo, donc je ne pensais pas à ça en lançant le sujet.

Je suis beaucoup moins souvent aérien, avec la socquette légère, mais bon, ça semble normal. Ce qui ne transparait pas toujours dans les récits, d'ou je retire souvent l'impression que tout le monde est plus "facile" que moi...

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Non, je pense que vous n'avez pas compris. Je ne suis pas mal. Il se trouve que quelques (rares) fois par an, j'ai l'impression de voler. J'aimerais bien que ça se reproduise, mais je ne sais pas le reproduire. Ca arrive, mais c'est rare. Le reste du temps, c'est plus laborieux.

Alors, je suis un peu douloureux, un peu bancal, comme un mec plus tout jeune. Mais je sais rouler tranquille et je le fais. Je voulais vraiment parler de cet état de "socquette légère" qui arrive parfois. Quand tu as l'impression de pouvoir suivre n'importe qui, de pouvoir en remettre et en remettre encore.

Mais apparemment, ça ne parle pas à grand monde. Pas grave. Le but, ce n'était pas de me plaindre, mais plutôt de comparer des ressentis. Objectivement, moi, ça va plutôt bien en ce moment pour mes capacités...

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Si cet état de grâce m'est arrivé plusieurs fois. En général çà se produit 15 jours après mon retour de montagne où j'ai bouffé 12 ou 15000 mD+ en 8 jours. Après une semaine de récupération, c'est le feu d'artifice. C'est la surcompensation. Cà peut arriver aussi en début de saison après une saison hivernale de course à pied intensive.

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