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MARMOTTE DES ALPES


Kévin DEMEESTER

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Pour ma part, j'ai toujours fait la 1ère ascension pratiquement à fond, disons à peine 2-3 mn plus lentement que si l'arrivée était au sommet. (Sauf lors de ma dernière participation en 2011, quand je suis parti assez peinard)

Avec l'expérience j'avais appris à me ménager dans la Maurienne.

Aujourd'hui je me demande si je devrait la faire (ou au moins le parcours) en 2018 dans l'optique de la préparation d'une future participation l'année de mes 80 ans. Cela me permettrait d'estimer la perte de temps par année écoulée.

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Les seules cyclos où j'utilise un cardio sont celles de haute montagne. Je me cale dans le premier col à 85% Fcmax. En partant trop vite (90%) sur un chantier comme la Marmotte, ce sont des souffrances inutile dans les 10 derniers km du Galibier sans parler de l'Alpe, et tout çà pour gagner peanuts.

J'ai réalisé mon meilleur temps comme çà et le lendemain je savais rouler.

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Après ça dépend de tes objectifs, mais il ne faut pas partir trop lentement car après tu te retrouves avec des morts...

Dans l'idéal essayer d'accrocher un bon groupe dans le Glandon, voire, en rattraper un dans la descente, pour te refaire la cerise dans la Maurienne... Ensuite ça dépend de toi. A part les 8 derniers bornes le Galibier est assez facile et te permet des périodes de récupération... C'est pas mal aussi de se retrouver au pied de l'Alpe en ayant des roues pour te requinquer. Pour moi ce sont les vallées qui me demandent le plus d'énergie si je suis isolé, le reste je suis très bien tout seul...

Quels sont vos meilleurs temps Eric et toi ?

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Moi j'avais fait 7h49 en 2008, descente du Glandon comprise. J'étais passé le Glandon pas trop loin sans être prioritaire, çà ne bouchonnait pas du tout en haut, je ne m'étais pas arrêté, c'est trop tôt, avec 2 bidons çà fait Valloire sans problème. Par contre j'ai fait l'erreur de me ravitailler au pied de l'Alpe, c'est du temps perdu car il y a un détour et puis il y a moyen d'avoir de la flotte en montant. Je pense qu'avant çà je n'avais rempli mes bidons qu'à Valloire, il faisait très bon cette année là mais pas trop chaud. J'avais 38/27 mais je n'ai utilisé que le 27 dans le dernier km du Galibier, le reste sur le 25 maxi.

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Le sujet fait parler, et je le comprend.

En fait ne pas perdre la devise "la tête et les jambes", car effectivement les pionniers dont je fais partie, partaient parfaitement sur l'inconnu. Et il convient de toujours voir loin devant, quand on escalade la Croix de Fer, il faut se dire il y en aura encore 3 comme celle là. Et nous avons appris au fil des éditions les temps réalisés. Et avant toute(s) modifications, le sommet du Télégraphe marquait la mi temps du parcours. Alors celui qui conduisait bien sa barque connaissait son temps du jour à Valloire. Je vous propose ce petit développement, dont on pourrait prolonger les cas de figure, mais c'est ni plus ni moins mathématique. Et dans les belles années 80, le mensuel "Le CYCLE" avait édité bien des articles sur ces épreuves, préparation, les temps, l'alimentation et j'en passe.

 

Temp visé

Cx Fer

St Mich

Télégrap

Galibier

B.Oisans

Arrivée

 

 

 

 

 

 

 

 

Temps

7.00

140

2.45

3.30

4.50

6.55

7.00

heures

8.00

2.00

3.00

4.00

5.30

6.45

8.00

 

10.00

2.30

3.45

5.00

6.45

8.10

10.00

Alors c'est vrai que le tracé a changé, les classements sont devenus in-lisibles. Même l'un de vous a précisé, c'est le même jour que l'EDT. Et c'est vrai, la Marmotte un dimanche c'est moche, car le lendemain c'est BOULOT, et pas de tartiflette en terrasse au soleil arrosée de bière ou de blanc de Savoie.

Ou alors l'EDT pour récupérer et remettre tout en place.

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Bonjour Frédéric,

Les autres qu'ils me dépassent ou que je les dépasse, je ne m'en occupe jamais, je reste dans ma bulle, je fais au mieux, et ça fait longtemps que j'ai intégré que tout cela est normal. Un peu comme la vieillesse et la forme toujours inégale...

Je donne ce que j'ai (lapalissade) et au final je ne suis jamais déçu, toujours heureux. Je me bats contre moi même, le chrono, contre les autres c'est une autre histoire, chacun sa vie...

En 2010 quand je me suis retrouvé au pied de l'Alpe j'ai forcé pour arriver avant les 7h (avec la descente du Glandon), pour n'avoir aucun regret, mais je me suis juré que plus jamais ça car j'étais cuit et j'avais eu des crampes...

Peut être que l'a déjà fait, mais tu me raconter ton parcours ?

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Très beau challenge ! Quelle chance d'avoir ces pensées dans la tête. Mais ce jeu tu peux le faire toi même seul, tu connais parfaitement le parcours, et tu n'es pas trop loin du terrain de jeu. Et tu peux aussi faire en 2 étapes : départ/Valloire et Valloire/l'Alpe, et je t'accorderais le droit d'ajouter les 2 temps.

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  • 3 weeks later...

Je m'incruste sur ce fil pour prendre la température et voir s'il y aurait un nombre non négligeable (10-20-30) de cyclistes désireux de faire le parcours de la Marmotte "historique" (par la Croix de Fer) dans la 1ère quinzaine de juillet, avec date ajustable en fonction de la météo pour éviter les jours pourris.

Avec un groupe de 3-4 ou 5, je serais trop vite distancé 🙁 et autant ds ce cas le faire seul.

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Si je vais dans les Alpes cette année c'est à cette période, à cet endroit et pour faire ce parcours. Par contre pas de fenêtre météo très large pour moi je suis obligé de prévoir très en avance (trajet depuis Paris + logement). Dans ce cas ce sera avec plaisir aussi

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Ah çà m'intéresse aussi!

J'avais pensé refaire un jour ce parcours historique en laissant ma voiture à Bourg d'Oisans et bien évidemment en choisissant une journée de grand beau temps🆒, un luxe que les participants à l'Officielle Marmotte ne peuvent s'offrir!😆

Du moment qu'on trouve de l'eau à St Michel et Valloire... mais çà ne semble pas un soucis!

 

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Il y a peut-être aussi moyen de se ravitailler au Galibier (versant sud, à côté du tunnel, de mémoire il y a un café ou un restaurant) et presque certainement au Lautaret.

J'ai aussi le projet de faire le parcours de la Marmotte, mais pour moi ce serait la première quinzaine d'août.

Ou alors ce sera un BRA à l'ancienne : je ne ferais pas l'Alpe d'Huez dans ce cas, mais je partirais de chez mes parents dans la banlieue de Grenoble, ce qui me ferait un beau périple de presque 300 km… Départ à 4 h du matin au plus tard dans ce cas !

Détail non anodin : même si vous ne comptez pas rouler de nuit, prévoyez un éclairage fiable ! Dans la descente de la Croix-de-Fer (à moins de passer par le col du Mollard) et surtout celle du Lautaret, ce n'est vraiment pas du luxe.

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