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Pourquoi la fréquence est plus faible en côte ?


Philippe ROTA

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En ce qui me concerne, c'est la même que sur le plat, à 5 tours/minutes près environ.

Le choix des braquets est important bien sûr. Si on a des braquets trop grand pour soi en côte, on tournera forcément les jambes moins vite que sur le plat. J'ai résolu ce problème en montant des braquets de type VTT sur mon vélo de route.

Mais il y a aussi une part psychologique: souvent, quand je m'étonne de la cadence très basse de certains dans les côtes et que je leur demande pourquoi ils ne mettent un braquet plus petit, la réponse est la même: parce qu'ils auraient l'impression de ne pas avancer. Autrement dit, «sentir les pédales» sous leurs pieds les stimulent en leur donnant la sensation d'avancer mieux.

D'autres, plus rarement, me disent qu'ils s'essoufflent quand ils tournent les jambes en côte, ce qui pour moi est simplement logique: quand on a l'habitude d'une cadence basse, on ne peut pas passer immédiatement à une cadence élevée, il faut un certain laps de temps pour progresser en cadence en conservant une bonne coordination du geste de pédalage en côte (qui n'est pas le même que sur le plat, faut-il le rappeler).

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En fait la question initiale n'est pas s'il faut mouliner en côte, mais pourquoi les cyclistes baissent souvent fortement en cadence quand ils grimpent, même quand ils ne moulinent pas au départ. Par exemple, si un cycliste tourne à 70 tours/minutes sur le plat (ce qui n'est vraiment pas mouliner), il peut tomber à 50 tours/minutes en côte. Se poser la question du pourquoi de la chose, c'est intéressant. J'ai dit plus haut ce que j'en pense.

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Si en côte tu stabilisais ton vélo, et si tu t'arrêtais de pédaler, ton vélo recule. Pas sur le plat.

Et sur la piste, si tu t'arrêtes de pédaler, tu tombes. Là par contre, on tourne les jambes aussi vite, sinon plus vite, qu'en roue libre avec le même braquet. Ça ne me paraît donc pas la bonne raison. Au contraire, ça me paraîtrait plutôt inciter à tourner plus vite pour contrecarrer le phénomène, en réaction.

Par contre, le manque d'habitude et le changement de style de pédalage interviennent sûrement, ainsi que que je l'ai dit d'ailleurs.

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En théorie plus la puissance s’élève plus la cadence doit également s’élever. Quel que soit le terrain… Mais en bosse ou en col ce n’est pas donné à tout le monde. Il faut être bien entraîné. Du coup quand la pente s’élève la plupart des cyclistes réduisent instinctivement leurs cadences de pédalage pour adapter leur puissance à la difficulté ressentie… Ce n’est pas forcément la meilleure option parce que ça fatigue davantage les muscles, mais souvent on fait comme on peut… Pour continuer à avancer efficacement, l’idée est de pouvoir trouver en fonction de la force dont on dispose le bon rendement/compromis entre FC, vitesse et cadence…


A+/GR


 


 

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Ce sujet revient toujours, et bien entendu crée des malentendus entre les intervenants.

Alors j'insiste une fois de plus pour dire que les bonnes cadences c'est 52+la vitesse en km/h. Donc col difficile à 12 km/h, c'est 64 tr/mn. descente à 50 km/h plus de 100 tr/mn. Les records de l'H se sont toujours pratiqués entre 102 et 105 tr/mn.

SURTOUT ne pas regarder les pédalages de L.A ni de Froome, qui ont tout faussé vis à vis du public naïf.

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Je ne suis pas d'accord. La cadence idéale dépend de la puissance envoyée sur les pédales, pas de la vitesse. C'est ce que j'ai expérimenté sur moi-même avant qu'Armstrong lance sa moulinette, et ce que des études scientifiques du pédalage ont également confirmé. 

Pour donner un exemple: si sur le plat on tourne les jambes spontanément à 90 tours/minutes pour une puissance de 250 watts, on devrait aussi tourner à une fréquence de pédalage cette ordre en côte, si on y est aussi à 250 watts. Même si on roule à 10 km/h dans cette côte! On est très loin du compte avec la règle que tu énonces, qui donne une cadence de 62 tours/minutes.

Évidemment, il faut disposer de braquets adéquats. Ainsi, avec un 34/32, pour grimper à 10 km/h, on doit pédaler à 75 tours/minutes, ce qui est encore bien inférieur à la cadence sur le plat. Malheureusement cette limitation nous est plus ou moins imposée par le marché. Pour la plupart d'entre nous, il faudrait disposer de braquets de vététiste pour s'approcher de l'idéal, ce qu'on ne peut pas trouver d'origine sur un vélo de route. Il faut alors «bricoler».

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Mon cas se situe entre Bernard et Franck. Ma cadence varie en fonction de la vitesse mais pas de manière aussi importante que la règle 52 + vitesse.

Sur le plat, ma cadence se situe vers 80 tr/min en zone d'endurance et 90 tr/min en zone d'effort intense. En côte, ma cadence diminue et varie plutôt entre 70 et 80 tr/min. En montagne, ma cadence peut descendre à 60 tr/min lorsque mon braquet mini me limite (longues pentes >10%).

Je ne sais pas trop expliquer ces variations de cadence, c'est juste un constat !!

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J'ai posé cette question parce que je suis entrain de lire "Cyclisme et optimisation de la performance" de F. Grappe.

Dans un tableau il donne les braquets a utiliser dans un col en fonction du niveau du cycliste et de la pente

Dans une pente de 5%, il détermine le braquet à utiliser en partant d'une fréquence de 80

Dans une pente de 7% il détermine le braquet à utiliser en partant d'une fréquence de 75

Dans une pente de 10% il détermine le braquet à utiliser en partant d'une fréquence de 70

Mais je ne comprend pas pourquoi !

 

 

 

 

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La principale différence entre le plat et les cote c'est l'inertie. Quand on pédale vite sur le plat on cherche à vaincre la resistance du vent mais grâce à l'élan la force n'est pas constante sur le coup de pédale et l'amplitude poussée plus faible.

En montée il faut combatre la gravité comme dit Jo, du coup tout le coup de pédale est en prise, ce qui est très difficile à faire en pédalant vite. C'est pour ca qu'on s'essoufle en moulinant trop vite en montée. 

Utiliser des braquets plus faibles permet de plus tourner les jambes en montée mais il y a une limite liée au coup de pédale. Je parle ici d'une montée au train. En poussant sur une montée courte ou avec une attaque on gagne de l'inertie (+ de vitesse).

La montée du coeur est liée à une perte d'efficacité mécanique, à l'image de la danseuse qui peut rapidement bruler les jambes et monter le coeur si elle est mal utilisée.

Après chacun sa technique de pédalage il n'y a pas de formule générale. Le coup des 53-la moitié du nombre de dents de l'age du capitaine, c'est empirique et concu pour tomber sur les valeurs que certains ont, ca ne vient de rien de concret et peut être faux pour tel ou untel, comme 220-age pour le FCM.

Perso je suis à

100-115 sur le plat pour la fourchette 30-45 kmh et 20-30 kmh en montée (1-2 km)

85-95 pour le 20-30 kmh sur le plat et 10-15 kmh en montée (col)

75-85 pour la danseuse ou les montée en force

en dessous c'est sauve qui peut

J'ai remarqué qu'après des efforts intenses sur plusieurs jours ma cadence baisse et je mets du braquet, un coeur fatigué aura du mal à pomper en moulinant.

Ce problème de coup de pédale est flagrant chez les pro, Martin ou Cancellara ont déjà fait des moyennes de puisance surhumaine en contre la montre, pourtant quand ils lâche dans un col ils sont à des puissances inférieurs. J'ai lu un entraineur dire un jour "mes rouleurs souffrent en montagne alors qu'ils font moins d epuissance sur le plat, ils ont mal en voyant montée"

Pour résumer

sans inertie pédalage lent et grand amplitude angulaire, avec inertie pédalage rapide et faible amplitude

chacun choisit son poison 😆

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"100-115 sur le plat pour la fourchette 30-45 kmh et 20-30 kmh en montée (1-2 km)
85-95 pour le 20-30 kmh sur le plat et 10-15 kmh en montée (col)
75-85 pour la danseuse ou les montée en force"

je vois que tu montes jamais entre 15 et 20 km/h ? et que tu pédales jamais entre 95 et 100 ? 😃

plus sérieusement, moi qui trouve que je tourne pas mal les jambes, je trouve tes valeurs très élevées. 

perso je suis entre 85 et 90 en moyenne (entre 85 et 95 sur le plat et entre 75 et 85 en bosse).

sur mes derniers cols, 78 rpm de moyenne pour des montées entre 13 et 14 km/h de moyenne.

 

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ben j'aurais tendance à dire qu'en danseuse, on utilise des braquets plus gros, histoire d'avoir plus de "pression" quand on appuie sur les pédales ... perso je m'en sers pour décontracter certains muscles en changeant de position et pour relancer (quitte à remettre un braquet plus petit quand je me rassois). Mais je ne tiens pas très longtemps dans cette position.

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