Georges IGOR Posté le 21 avril 2016 Share Posté le 21 avril 2016 Oui, ce la se joue à peu de chose près. Mais dans la vallée ils se relèvent et des équipiers de Froome reviennent et sont d'une aide précieuse lors de la dernière ascension.De quoi avoir des regrets, même s'il est difficile de refaire l'histoire.Pour ma part, ni Froome, ni Quintana. Mais j'aime bien les AG2R qui malheureusement ne pouvaient plus jouer que pour les accessits arriver dans les Alpes Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean marc FOURNIER Posté le 21 avril 2016 Share Posté le 21 avril 2016 Merci pour les liens et le récit sur la "chevauchée fantastique" de notre Bernard Hinault national sur son légendaire Liege-Bastogne-Liege ... c'était il y a déjà 36 ans et quand on se remémore la course,on a l'impression que c'était hier ... c'étaient de fameux coursiers,une tout autre époque,éffectivement ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel CREPEL Posté le 21 avril 2016 Share Posté le 21 avril 2016 Personnellement je n'ai aucun à priori et j'apprécie tous les coursiers pour le simple fait qu'ils sont coureurs cyclistes ! Maintenant, je n'ai plus, à la différence d'autrefois, de favoris patentés (Bobet, Anquetil, Pingeon, Van Impe, De Vlaeminck, Monséré, Hinault, Bernard, entre autres la liste n'est pas exhaustive) mais j'éprouve toujours une grande admiration pour ceux qui contre vents et marées parviennent à établir ou à alimenter ce que l'on a l'habitude de nommer désormais, la légende de la "Petite Reine" ! Personnellement celle-ci s'est arrêtée à l'aube des années 90, pour les raisons qu'il n'est pas nécessaire de mentionner, néanmoins, parmi les coursiers de ses trente dernières années certains ont vraiment leur place en son sein, tels Bartoli, Bettini, Valverde ou Contador, par exemple ! Maintenant, ce n'est que mon avis ! De toute manière, il est nécessaire que j'éprouve de l'admiration pour le "bonhomme" pour ainsi rédiger, humblement certes mais sincèrement, ne serait ce que, leur carrière ! 😉 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier VINCENT Posté le 21 avril 2016 Share Posté le 21 avril 2016 Je suis d'accord sur ton raisonnement, mais depuis les années 90, le gros changement c'est le niveau global du peloton, bien plus élevé, avec des équipiers qui ont tous un niveau à peine plus faible que les leaders.Si tune veux pas toucher au parcours, l'autre solution, et c'est celle que je préconise pour les courses par étape également, c'est de diminuer le nombre de coureurs par équipe.5 mecs au lieu de 8, moins d'équipiers pour rouler, là, ça peut changer les choses. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Guillaume EDMONT Posté le 21 avril 2016 Share Posté le 21 avril 2016 Mouais, ça courrait quand même différemment dans les années 90. Et je ne pense pas que l'on puisse dire que les équipiers avaient un niveau beaucoup plus faible que les leaders. Je me rappelle des équipes comme Telekom, Mapei, Festina, ONCE, Casino, c'était des armadas. Après il y a la variable EPO, mais bon, sur le dopage c'est dur d'avoir des infos fiables.Le nombre de coureurs par équipes, pourquoi pas. C'est clair que quand Movistar, Katusha et Etixx décident de verrouiller, et que face à 15 équipiers qui ont un top 30 dans les jambes si ils courrent en ratonnant, c'est dur de faire quelque chose.Mais la solution viendra des coureurs. Si une majorité de leaders souhaitent une course verrouillée, la flèche restera une course chiante. En vérité, un top 10 fait plaisir à la plupart des coureurs. J'ai lu les réactions d'après-course : Alaph' est content de sa deuxième place car il pense qu'il pourra gagner dans le futur, Martin est content de sa 3ème place car ils sont deux de l'équipe sur le podium, Poels est content car il est maintenant convaincu qu'il peut perfer sur les courses d'un jour, Gasparotto est content car c'est son meilleur résultat sur cette classique... Bon après, penser positif c'est aussi la marque des champions.Mais quand je vois Rosa qui fait 20ème et qui est content parce qu'il a quand même vu qu'il avait les jambes pour Liège (Perso je suis son DS : PUTAIN MEC!!!! T'ES LEADER UNIQUE DE TON EQUIPE, TU FAIS VINGTIEME A HUY ET T'ES CONTENT?!? MAIS TU CROIS QUE TU COURS POUR DELKO-MARSEILLE-KTM OU QUOI?)... Bref, dans leur façon de courir et dans leurs déclarations, on dirait qu'il n'y en a pas un qui ait la rage de n'avoir pas mis une attaque et de s'être fait battre au sprint.Le seul déçu c'est Wellens, il dit qu'il n'aurait pas du attaquer. Effectivement, quand il voit tous ses collègues qui n'ont rien tenté et qui sont contents de leurs places et de leurs courses... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier VINCENT Posté le 21 avril 2016 Share Posté le 21 avril 2016 Et oui c'est le cyclisme moderne. Mais si on attend que ce soit les coureurs qui changent leur façon de courir, on se trompe, il faut forcer les choses.Les budgets des équipes ont doublés (voir plus, la FDJ c'était 25 millions de francs en 1997 pour un top team, 10 millions d'euros maintenant pour un des plus petits budgets du world Tour) depuis les années 90 (et les salaires des leaders aussi), alors quand on est un leader, on n'a pas le droit de se planter, ce qui réduit la prise de risque. C'est dommageable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas JOARY Posté le 21 avril 2016 Share Posté le 21 avril 2016 " Quant à sa troisième place sur la boîte, il la doit à son talent, bien évidemment, à son abnégation et aux balbutiements de Nibali et à la lassitude de Contador !"Oui, mais juste une toute petite remarque à propos de Nibali, qui finissait très bien son TdF et qui a vraiment joué de malchance à l'Alpe, avec sa crevaison juste au pied de la montée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel CREPEL Posté le 21 avril 2016 Share Posté le 21 avril 2016 D'où les balbutiements ! On peut également ajouter que lors de la première semaine, mais pas seulement, Valverde a bouffé, tout de même, pas mal d'influx à cocconer son leader, ce qui lui a, sans aucun doute, fait défaut cruellement durant la semaine cruciale ! L'un dans l'autre, il mérite son strapontin ! 😉 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel ROTH Posté le 22 avril 2016 Share Posté le 22 avril 2016 Tant que la Flèche arrivera au Mur de Huy, on aura toujours le même scénario. D'abord elle est trop courte. A peine 200 km. Il faudrait 250 km pour user les équipiers et des routes plus sinueuses et plus étroites (je suis d'accord avec Eric). Le tracé des anciennes Flèches Wallonnes (années 1970) avec arrivée à Verviers était beaucoup plus sélectif et ne se terminait jamais par une course de côte. On pourrait d'ailleurs dire la même chose de l'Amstel (et ce n'est pas parce que l'arrivée a été déplacée de 2000 m que cela a changé grand chose).Même Liège-Bastogne-Liège risque bien de connaître une finale identique. Il est clair que depuis quelques années, la côte de Saint Nicolas fait peur et bloque la course. Pourquoi ne pas refaire l'arrivée au centre de Liège: cela laisserait une chance aux attaquants de la Redoute et de la Roche aux Faucons.A moins que les conditions météo ne bouleversent les prédictions. Pour dimanche, il y a une probabilité d'averses hivernales au-dessus de 500 m d'altitude. C'est-à-dire aux altitudes du plateau de Bastogne, des sommets de Wanne et de Haute-Levée. Le retour vers Liège devrait être un peu moins froid. Peut-être un "remake" de LBL 1980 ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier VINCENT Posté le 22 avril 2016 Share Posté le 22 avril 2016 En effet, le parcours des 3 classiques "Ardennaises" a évolué pour des raisons différentes.Amstel : La course a eu beaucoup de difficulté à trouver son identité. Il faut attendre les années 90 pour que la succession de monts du Limbourg devienne sa caractéristique. L'arrivée à Maastricht offrait effectivement un final plus animé. On peut penser que la volonté de mythifier le Cauberg et un contrat plus lucratif avec Valkenburg a fait changer la physionomie de la course, négativement malheureusement. La Flèche : Cela fait 33 ans que l'on arrive à Huy, et à moins d'un refus de la ville de recevoir l'arrivée, on a du mal à voir la course arriver ailleurs qu'ici à présent, tant le mur est associé à cette course. Après une quinzaine d'années d'arrivées plus ou moins groupées, il est devenu la norme d'attendre la montée finale pour tenter la victoire. J'ai expliqué pour quoi précédemment. L'ajout de la montée de Cherave est pour moi une bonne chose, mais je préférerais une arrivée en bas et un mur plus éloigné de l'arrivée. Liège : L'arrivée à Ans est purement économique, avec un contrat avec le magasin Carrefour. l'arrivée se fait juste en face. Tant que ce lien commercial existe, impossible de déplacer l'arrivée. Le changement problèmatique reste pour moi l'ajoute de Saint Nicolas, même si à présent l'ajout de la Roche aux Faucons (très bonne modification) permet de véritablement lancer la course. La côte de la Redoute est trop éloignée pour une course moderne, ou alors il faut durcir la course dès le passage à Bastogne pour écrémer le peloton dans le tryptiqe Wanne - Stockeu - Haute Levée (les années où on a les 3 montées du moins). Personne ne veut prendre le risque de lancer la course si tôt.Liège reste le meilleur parcours des 3 , même si on est déçu quand un regroupement général s'effectue au pied de la montée d'Ans. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Guillaume EDMONT Posté le 22 avril 2016 Share Posté le 22 avril 2016 Historiquement quand même pour comprendre l'impact des modifications du parcours sur la façon de courrir :Amstel : effectivement, le final au Cauberg a quasiment tué la course. A part Kreuziger qui arrive à anticiper une année le sprint dans le Cauberg, le vainqueur est celui qui est le plus fort dans le Cauberg. Alors après, reculer la ligne d'arrivée après le Cauberg, c'est réduire ou allonger d'une minute le "spectacle", ça reste pauvre.Néanmoins j'ai souvenir de courses "tendues" sur l'Amstel dans les années 2000, avec de la bagarre dans le Keutenberg, des gars comme Rodriguez démarraient dedans. Ca n'égalait certes pas ce qui se passait dans les années 90, mais au moins on voyait des leaders poser de vraies mines. Et ça se jouait à 30 au pied du Cauberg, pas à 60.Maintenant ça fait deux ans que les "puncheurs grimpeurs" à la Rodriguez ne se donnent plus la peine de faire ça et attendent une bagarre finale avec les "puncheurs sprinteurs" style Colbrelli, Matthews ou Coquard dans le Cauberg. A voir si c'est lié à la modification récente du circuit final.Flèche : On dit que l'arrivée à Huy en haut du mur muselle la course, vraiment pas d'accord. En 1994, effectivement c'était la team EPO, mais ça part dans la deuxième montée du mur, et la Gewiss creuse sur les longues portions roulantes. L'arrivée se fait au sommet de Huy. 1997, autre arrivée marquante, un premier groupe d'une vingtaine de cadors sort au sommet du mur de Huy (km 130 sur 200). Derrière le peloton revient mais Jalabert ressort avec Leblanc et un italien dans la côte de Bohisseau (km 170 sur 200). L'italien est laché dans la côte suivante et Jalabert lâche Leblanc dans le mur d'arrivée. La course faisait 200 bornes, mais ça avait commencé à bagarrer entre leaders à 100 bornes de l'arrivée! Malgré la présence du mur final et le fait qu'il n'y ait que 6 côtes entre le km 100 et l'arrivée. Soit un parcours très proche de l'actuel, avec des "autoroutes" également!Liège : Idem des courses de folie jusque dans les années 2000. Pour la première victoire de Bettini, on regrettait une course verrouillée, triste... Mais ils n'étaient même pas 10 leaders en tête au sommet de la Redoute (au moins 7-8 italiens gonflés à l'EPO, certes)!!!!!Très franchement je pense qu'il y a simplement eu un changement dans la manière de courir des leaders. peut-être du à un resserement du niveau de l'élite (ce que je veux bien admettre, on a les australiens, les colombiens, les nordiques, les kazakhs qui ont amené leurs leaders sur les courses, on n'est plus sur une compét entre cycliste de 15 pays mais de 50, soit). Et que la façon dont les parcours sont conçus a renforcé cette tendance, je veux bien le concéder.Mais dans la mesure où les parcours ne sont pas si différents, où dans les années 90 on avait un déboulé de toute une colonie de coureurs d'Europe de l'est et quand même de belles courses dans les Ardennaises, je pense que c'est la mentalité des Bettini / Valverde / Purito qui a tué ces classiques (et très franchement Bettini c'était un audacieux à côté des 2 autres). Je n'explique pas autrement le changement de la physionomie de ces courses, que j'ai découvert à la fin des années 90 et où tout le monde finissait cramé, sans pouvoir sprinter à l'arrivée. Pour battre des records de vitesse en bosse sur un km après 250 bornes de course vallonée, faut s'être sacrément économisé quand même.On parle maintenant de la science de la course de Valverde, mais le nombre de Liège où il a courru sans rien tenter pour un vulgaire top 10... Alors maintenant il gagne parce qu'il a la meilleure giclette et que ça court comme cela l'arrange, et on dit que c'est un génie tactique. MDR. Il s'adapte simplement à une mode que 90% des grands leaders "ardennais" des années 2000 ont peu à peu imposée. C'est le meilleur sur les courses stéréotypés quoi. Pas plus de "flair", de "science de la course" qu'un Kittel à Dubaï. Je dirai même moins en fait. Au sprint tu as un dixième de seconde pour te décider. Dans un mur quand tu es le plus fort, tu peux te retourner, hésiter, t'as pas besoin de prendre l'aspiration.😃 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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