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Analogie avec un autre: Paris-Roubaix


Jacques MAILLET

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Dirk de Mol, actuel directeur sportif de talent de Cancellara (Trek-Segafredo) , était parti en facteur en 1988 avec un grupetto de 13 hommes qui s'éparpilla au fil du temps

Il se présenta sur le velodrome avec le Suisse Wegmuller et l'emporta au sprint

Cette année-là, Fignon parti à la poursuite des échappés les mangea tous un à un, l'ultime rattrapé étant le Suisse Joho, mais il ne rejoignit pas les deux premiers

La même année, Dirk de Mol  termina dernier du tour de France

Il n'a jamais gagné d'autre course importante.

Toute comparaison avec le cas de Hayman n'est pas interdite

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Pour te répondre, Magnus BACKSTEDT, Johan VANSUMMEREN, Jean marie WAMPERS, Gilbert DUCLOS-LASALLE, Stuart O GRADY......... Ils ont gagnés quoi comme grande course ou classique après avoir été vainqueur à Paris Roubaix ???????   

Pas grand chose..... Mais quand même de grands coureurs pour ne pas dire guerriers.....

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Il y a tout de même 2 grosses différences

D'abord Hayman avait déja terminé 2 fois dans les 10 premiers de Paris-Roubaix, 3ème d'un Het Nieuwsblad et 4ème d'un Gand-Wevelgem. La plus grosse perf de Dirk Demol était seulement une 3ème place sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne

D'autre part, l'échappée de 1988 n'a jamais été rejointe, alors qu'Hayman a battu 4 gars parmi les meilleurs du jour qui étaient revenus sur l'échappée

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Quand on s'intéresse de plus près au palmarès de Hayman on s'apercoit qu'en aucun cas ce n'est un quidam:

En 2009 il se classe 8ème d 'A travers les Flandres, 4ème de Gand Wevelgem,et effectue un top 20 sur Paris Roubaix.

 

2010 il arrive chez Sky, termine 5ème d 'A travers les Flandres, 13ème du Ronde,et une fois de plus il fait une placette 24ème sur Paris Roubaix.

 

Ensuite en 2011 il commence en beauté sa campagne des Flandriennes en montant sur le podium du Het Nieuswblad et la conclue en faisant un Top 10 sur Paris Roubaix,l'année suivante il réitère cet exploit en se classant 8ème de l'Enfer du Nord, par la suite il subira énormément de pépins de santés,une déchirure du labrum, et au début 2013 d'une perforation d'un poumon qui l'éloignera pour un bon moment des pelotons.

 

Donc on peut s'apercevoir qu'il a toujours bien figuré sur les flandriennes il ne vient pas de nulle part mais avec la poisse qu'il a eu ces 3 dernières années son nom s'était fait oublier.

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En plus il a disputé la majorité de ses Paris-Roubaix comme équipier

Le paradoxe d'ailleurs c'est qu'il a très longtemps été au service d'un des meilleurs spécialistes de Paris-Roubaix, Juan Antonio Flecha, qui n'a malheureusement jamais atteint le Graal

Et lui s'impose la seule fois où il arrive pour la gagne

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Si mes souvenirs sont bons l'arrivée de Paris-Roubaix 1988 ne s'est pas jugée au vélodrome mais sur un boulevard à proximité, pour revenir à cette édition 1988.

Laurent Fignon était le plus fort ce jour là mais les échappées avaient pris trop d'avance pour qu'il puisse tous les rattraper, il ne masqua pas son dépit en franchissant la ligne, c'était une occasion unique de s'imposer dans l'enfer du Nord qui s'était envolée.

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"Si mes souvenirs sont bons l'arrivée de Paris-Roubaix 1988 ne s'est pas jugée au vélodrome mais sur un boulevard à proximité, pour revenir à cette édition 1988."

 

Très juste, de 1986 à 1988 il me semble

Demol, c'est sans doute la plus grosse surprise de l'histoire de Paris-Roubaix, mais il avait quand même battu Wegmüller, un très bon rouleur, donc victoire pas volée non plus

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Duclos a

gagné : Paris Nice (en 80 et fait 2 en 82), Bordeaux Paris, le midi libre, Grand Prix de Plouay.

Sur les classiques, il fait : 2 et 3 sur paris bourges, 7 sur le tour des flandres, 7 et 8 sur l'amstel

Sur Paris Roubaix, il faut 2 en 80 et 83, 4 en 89 et 6 en 91, 1 en 92 et 93 et 7 en 94

O'Grady a plusieurs étapes de grands tours et plusieurs podium sur des classiques (MSR, Tour des Flandres, Paris-Tours ...)

 

On peut pas dire qu'ils sortent de nulle part. le truc pour Duclos, c'est qu'on ne se souvient que de ses Paris Roubaix et de son rôle de capitaine de route pour LeMond ...

 

 

 

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Et le "vieux" Pino Cerami qui gagne Paris-Roubaix et la Flèche Wallonne en 1960, à 38 ans. Il sera 3ème du championnat du monde la même année, au service de Rik Van Looy. Ce seront les deux seules grandes classiques à son palmarès.

A 41 ans, il gagnera encore une étape du Tour de France (en 1963). Jusque-là il avait été un équipier de luxe, notamment de Bartali et de Kubler et brillait surtout sur le Tour de Belgique et sur des courses belges, bien qu'il termina 2ème de Bordeaux-Paris et du Tour de Romandie en 1958. Coureur de 1947 à 1963. Décédé il y a deux ans, à 92 ans.

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Tout ceci m'amène à penser que bien des bons coureurs  n'ont jamais éclaté et n'ont jamais pu exprimer leur vraie valeur car ils ont été délibérément sacrifiés par des managers au profit de leaders protégés censés être meilleurs

On l'a vu avec Indurain qui a longtemps été sacrifié au profit de Delgado alors qu'il sautait aux yeux qu'il était meilleur que Delgado

Le cyclisme est comme la vie : il y a les chefs et les gregarii, et des managers qui n'aiment pas prendre de risque et assurent les valeurs établies

En course à pied cela n'existe pas, chacun défend ses chances à égalité

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