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J'aime mon vélo.


Invité

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Non, chui pas d'accord. On n'est pas obligé d'aimer son vélo. Je ne déteste pas le mien, mais je ne lui attribue pas plus d'importance que ça. Ce n'est qu'un objet. J'aime autant qu'il me convienne, mais je ne lui attribue aucun affect particulier. 

Ce que j'aime, c'est ce que le cyclisme me procure. Mais un vélo ou un autre, ça ne me fait ni chaud ni froid. Et je n'ai pourtant pas envie de changer de sport. Ni de vélo d'ailleurs.

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j'ai passé ma jeunesse sur de vieux vélos d'occase, bien bricolés certe, avec lesquels j'ai obtenus quelques succès, mais mon premier beau vélo je l'ai eu il y a 11 ans (un Lapierre Tech 5) et le second en 2013 (Lapierre Sensium).

J'ai pensé revendre l'ancien, mais j'ai vécu tant de choses avec lui qu'il est toujours là, je roule avec,  Quand au nouveau je l'adore, je pense qu'a mon âge je vais finir avec ces 2 compagnons que je bichonne avec attention.

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Mon Trek date de juin, alors évidemment je l'aime bien. Mais je ne me jette pas sur le chiffon sitôt rentré pour autant.

Ne roulant pas beaucoup, mon acier précédent est en bon état, mais j'ai récupéré les pédales pour le nouveau, en attendant de nouvelles pédales+chaussures, il patiente. Certainement que je referai quelques sorties avec.

J'ai filé mon tout premier (1977) à Emmaus pour faire de la place au dernier, avec un pincement au cœur (de nombreux souvenirs avec mon père), mais il n'avait plus roulé depuis l'achat du second et il aurait fallut pratiquement tout changer pour le remettre en état.

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C'est un point de vue. On peut effectivement se détacher assez facilement des choses matérielles. Ce ne sont que des objets, après tout.

Je suppose par exemple qu'un pro qui change très souvent de vélo ne s'y attache pas particulièrement non plus. Pour lui, c'est un outil de travail.

Mais chez le cycliste qui roule juste pour le plaisir, j'ai l'impression que la relation affective avec son vélo s'installe plus facilement. Puisque rouler n'est ni un travail, ni une corvée, le matériel qu'on choisit pour le faire est plus intimement lié à la notion de plaisir.

La voiture, par exemple, je n'aime pas trop ça. Comme ce n'est pour moi qu'un moyen de transport dont je peux difficilement me passer, je choisis le modèle par raison bien plus que par passion. C'est à l'usage que je finirai peut-être par m'attacher à ma voiture si elle s'avère parfaitement fiable et me rend les services attendus.

Il y a par contre des gens pour qui la voiture est source de plaisir et objet de passion, autant et même davantage que pour moi le vélo.

Le monde est fait de diversité, non ?

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"Le monde est fait de diversité, non ?"

Oui, bien sûr. Mais je suis en permanence surpris par ce que le vélo peut avoir de profondément affectif chez la plupart des pratiquants. J'ai du mal à le comprendre parce que je ressens plutôt du plaisir, ça me fait du bien de pratiquer, mais je ne confonds pas un objet et un être vivant. Donc le vélo-objet, c'est du jetable...

Je pense que beaucoup de cyclistes attribuent des mérites à leur vélo, alors qu'il n'en n'a aucun. C'est juste un truc qu'on peut remplacer par un autre.

Mais ta comparaison avec la voiture est juste.

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Moi aussi je suis attaché à mes velos mon vieux look de 18 ans ou j ai fait une grand partie de compétitions dessus, avec quelques succes.Et le vieille acier de mon père de 22 ans ou j ai tout refait dessus de A a Z et remis au goût du jour, forcement vu le temps passe et le rendu donné  je ne peut que l aimer ce velo. Jai fait ma première compétition avec et ma première année de cadet dessus.De bon souvenirs même si par moment c était dure.

En tout cas j assume j adore mes velos :)

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Je ne connais pas les dura ace, mais en début d'année j'ai acquis les Mavic Elite en 25, pour le genre de terrain que tu fréquentes je pense que c'est un excellent choix, légère, polyvalente, confortable, c'est certain que pour la haute montagne il y a plus léger et nerveux mais sur tes routes du limousin elles seraient parfaites.

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Je change régulièrement de vélo, le nouveau supplantant le dernier qui devient le mulet. Je change uniquement pour le plaisir car j'aime le vélo en temps qu'objet et bien sûr pour les sensations qu'il apporte, autant bien être physique que mental surtout, étant confronté à une situation familiale "spéciale". Tout ça représente un certain budget mais ne pouvant profiter de vacances "normales", je relativise. Alors moi aussi, j'aime mes vélos

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