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Rad am Ring 2015, le Nürburgring à vélo


Franck PASTOR

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Ce week-end j'étais dans le massif de l'Eifel en Allemagne, voisin des Ardennes belges et luxembourgeoises, en vue de participer à un des événéments cyclistes annuels majeurs d'outre-Rhin: le Rad am Ring, sur le Nürburgring.

http://www.radamring.de/fr/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nürburgring

Le samedi 25 et le dimanche 26 juillet, le légendaire circuit automobile du Nürburgring, alias Die Grüne Hölle ou l'enfer vert, ou le Circuit aux mille virages, aura été pour une fois fermé aux véhicules à moteurs et aura accueilli le Rad und Run am Ring.

Le Run am Ring, c'est une série de courses à pied le samedi matin. Le Rad am Ring, ce sont plusieurs épreuves cyclistes sur le même cadre, du samedi 13 h au dimanche 13 h. À commencer par les 24 h cyclistes pendant tout ce laps de temps, soit 24 h à parcourir quasi l'entièreté du circuit (tour complet 25 km), seul pour les plus costauds ou par équipes de deux, quatre ou huit. Mais ll y a aussi, et parallèlement, un contre-la-montre, une cyclosportive (Jedermann-Rennen) sur 25, 50, 75 ou 150 km le samedi, et enfin une randonnée cyclotouriste sans classement, le Nordschleife Tourenfahren, le dimanche matin de 7 h 00 à 14 h 30, laps de temps pendant lequel on peut parcourir autant de tours que l'on souhaite de la partie nord du circuit, la Nordschleife.

Il faut savoir en effet que le Nürburgring est divisé en fait en deux circuits distincts, lesquels peuvent être combinés en un seul. Le plus ancien, la Nordscheife (boucle nord), est un monstrueux circuit très vallonné de 20,8 km de long. Il était le cadre du Grand Prix d'Allemagne de Formule 1 jusqu'en 1976, date où les autorités ont fini par juger ce circuit trop dangereux, trop long et trop exigeant pour les mécaniques. Il y avait également un autre circuit, moins utilisé, la Südschleife, au sud du précédent comme son nom l'indique. Cet autre circuit a été désaffecté dans les années 1980 et à son emplacement a été construit le Grand-Prix Strecke (autour de 5 km, selon les configurations). C'est lui qui accueille maintenant le Grand Prix d'Allemagne, en alternance avec Hockenheim.

Mais la Nordschleife, elle, est toujours là et accueille encore régulièrement des courses automobiles, comme les 24 h du Nürburgring. Elle est également régulièrement ouverte aux véhicules privés, et a alors le statut d'autoroute (à péage)… aux risques et périls des usagers, car il y a pas mal d'accidents…

Étant donné son profil très tourmenté, tout en virages et en pentes raides, elle sert également de circuit-test pour de nombreuses marques automobiles. 

Et puis ce week-end, c'était donc le Rad am Ring. J'avais l'intention de participer aux 24 h vélo, en équipe avec l'excellent Jérémie Laplac du forum, avec lequel j'avais fait d'ailleurs le Nordschleife Tourenfahren l'année dernière. Mais il n'a malheureusement pas pu se libérer pour l'événement, si bien que je me suis rabattu, comme l'année dernière, sur le Nordschleife Tourenfahren le dimanche. Bien aidé par la météo du reste, le samedi, jour des cyclosportives, ayant été particulièrement humide et venteux, alors qu'au contraire la météo prévoyait un temps ensoleillé sans vent le dimanche.

J'arrive donc le matin à 7 h 30 sur la Nordschleife et entame une randonnée très intense. On commence par une série de lacets en descente pour affronter une courte remontée très brusque qui fait passer du tout-à-droite au tout-à-gauche en quelques secondes. Juste après un replat, c'est le lieu-dit Flugplatz, l'aérodrome (il y en avait un à cet endroit). C'est là justement où bien des voitures se «ramassent» après avoir décollé dans la bosse qui précède, comme celle-ci:

Suit un passage dégagé en pente descendante  avant d'attaquer une large lacet et la descente raide et super-rapide en ligne droite du Fuschröhre. L'année dernière, j'y avais atteint 83,5 km/h, mon record. Cette année, freiné par le vent, je me contenterai d'un «petit» 78 km/h. Une belle vidéo de cette descente:

Et ensuite, une remontée très sinueuse, Adenauer Forst, endroit privilégié si vous voulez voir de la casse de bagnoles le reste de l'année, comme dans cette vidéo de 1970:

https://www.youtube.com/watch?v=dWlF4sT0HWs

Et c'est à nouveau une longue et sinueuse descente jusqu'au point le plus bas du circuit à Breidscheid, à 320 m. Après la partie ascendante commence, le gros morceau pour les cyclistes évidemment. Avec immédiatement un énorme «coup de cul» appelé Ex-Mühle qui met direct dans l'ambiance, puis un court replat qui a été le cadre du célèbre accident de Niki Lauda en 1976:

http://www.dailymotion.com/video/x3xsxi_accident-de-lauda-1976_sport

Et après, ça grimpe longtemps et pas pour rire! D'abord une pente oscillant à vue de nez entre 5% et 10% sur deux ou trois kilomètres, avant d'arriver au fameux Carraciola-Karrussel, l'endroit iconique du circuit, une spectaculaire épingle à cheveux à 270° équipée d'un dévers en béton dans sa partie intérieure. Juste après, c'est la terrible montée du Hohe Acht, une borne très raide avec un long passage à 17%, qui mène au point le plus haut du circuit à 620 m.

Ensuite, c'est une séries de montagnes russes très casse-pattes, des montées et des descentes à foison, avant de boucler la boucle par une longue ligne droite de deux kilomètres elle aussi irrégulière dans sa pente.

Finalement j'aurai fait cinq tours de ce circuit magique, plus un détour vers ma voiture (voir plus loin) soit 106 bornes environ. Beaucoup de monde! On y croise de tout, des VTTistes, quelques vélos électriques, l'un ou l'autre vélo de ville (comment font-ils pour grimper le Hohe Acht???), mais essentiellement des vélos de route. Pendant le premier tour, RAS, les jambes tournent magnifiquement bien… sauf que je m'aperçois que j'ai oublié de prendre mes sachets de poudre Overstims, ils sont restés dans la bagnole! 😳 Bon tant pis, je continue encore et boucle même un second tour, toujours avec d'excellentes sensations, avant de quitter provisoirement le circuit et récupérer ces fameux sachets. Deux bornes gratuites en plus à cause de ça, et c'est reparti pour un (troisième) tour.

Comme à chaque tour, je récupère pas mal de gens dans le Hohe Acht, où plein de cyclistes sont quasi à l'arrêt à cause de braquets inadaptés, tandis que mon 26/34 fait merveille. Cette vidéo montre bien la difficulté de la chose:

Au sommet, il y a un ravitaillement. Je veux remplir mon bidon, un bonhomme me le remplit d'eau, je mets un sachet de poudre Overstims dedans, je le secoue pour mélanger, j'ouvre la valve du bidon ensuite pour boire… et la moitié du bidon part en jet de fontaine de 50 cm de haut! Éclat de rire général autour de moi. Le gars au ravitaillement, pensant bien faire, m'avait mis de l'eau gazeuse dans le bidon! 😃 Bon, pas grave, je le remplirai à nouveau le tour suivant, j'ai un autre bidon après tout, lui aussi à moitié plein.

Au quatrième tour, je dois mettre pied à terre dans Ex-Mühle: la fille juste devant moi a déraillé en voulant passer la chaîne sur le petit plateau. Je l'aide à remettre sa chaîne en place et ai droit à un Danke Schön! et un sourire resplendissant en remerciement. Et plus loin, je décide de ne pas faire le Hohe Acht par la route classique mais d'emprunter à la place un raccourci, forcément encore plus raide, qui passe par une route en béton très rugueux, ordinairement fermée à la circulation: la Steilstrecke. 

http://www.pro-steilstrecke.de/steilstrecke/nuerburgring_steilstrecke.php

Comme mur, je ne crois pas avoir grimpé pire jusqu'à présent. Le Stockeu, le Mur de Huy, la Redoute, le triple mur du Monty, etc. sont loin derrière. Peut-être même aussi la Bastille de Grenoble, c'est dire! 500 m d'escalade, dont environ 200 m à 27% constants et les 100 m suivants à… 20%. Voyez le profil dans le lien précédent, si vous pensez que j'exagère. Là, je vous garantis que même 26/34 peut paraître trop gros, quel enfer! Je le dompte quand même sans mettre pied à terre, doublé par un cycilste sur vélo électrique au passage (tricheur!) lequel me dit quelque chose en allemand que je ne comprends pas. J'arrive complètement rétamé au Hohe Acht. Je me ravitaille à nouveau et repars les jambes tremblantes. Il me faudra bien plusieurs kilomètres pour retrouver un rythme normal. Du reste, un peu plus loin, c'est à mon tour de mettre pied à terre suite à un saut de chaîne en début de grimpette! Mais pas de jolie fille pour m'aider, le monde est ingrat…

J'entame alors mon cinquième tour. Je devine que ce sera le dernier car les crampes commencent à menacer. Un effet collatéral du Steilstrecke, très certainement, mais aussi du fait que j'ai été un peu trop prodigue de mes efforts quand même pendant les trois premiers tours où je voltigeais littéralement. Et ça ne loupe pas, une grosse crampe à la face interne de la cuisse droite se déclare au début de la longue portion ascendante. 😬 Je parviens à la faire disparaître provisoirement en moulinant comme un perdu (moi qui tourne déjà les jambes assez vite en général, j'ai largement dépassé les 100 tours/minutes pendant cet épisode!), et grimpe le Hohe Acht sans encombre. Le Hohe Acht aura été finalement a seule portion du circuit où j'allais plus vite que la majorité des autres cyclistes, même pendant ce dernier tour, ce qui me fait dire que ma forme est assez correcte quand même. Mais ensuite, la crampe revient assez régulièrement dans la plupart des courts talus qui suivent, et donc pour éviter de vivre un calvaire inutile, je mets la flèche en fin de cinquième tour.

Il est 12 h 45. Au final ça m'aura donc fait 5 tours et 5 h de vélos effectifs sur 106 km, donc 21 km/h de moyenne (ceux qui pensent que c'est super lent devraient d'abord voir à quoi ressemble ce circuit…) et environ 2500 m de dénivellation au total, une proportion digne de la haute montagne! Cadence moyenne de 91 tours/minutes, vitesse maximale de 78 km/h comme dit plus haut. Une belle matinée sportive à tout point de vue! La semaine prochaine je vais dans mes Alpes natales, je pense avoir fait une bonne préparation pour cela aujourd'hui! 😄

Une vidéo de 2013 d'un tour complet du circuit (Grand-Prix-Strecke compris, et la partie Nordschleife commence aux 5'50 de la vidéo), pour ceux qui ont la patience de regarder:

 

 

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Bonjour Franck, 

Merci pour ce compte rendu très détaillé ! 

Tu cites même la montée de la Bastille, moi qui suis grenoblois d'origine, ça me parle ! Que dire de plus sinon qu'il donne envie de se frotter à une épreuve similaire ! Ici on a la "Suzuka Race" et la "Shimano Race" deux courses d'endurance au format légèrement différent. J'espère bien y participer un de ces jours.

Bonne route !

 

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Moi aussi je suis originaire de Grenoble, et j'y retourne d'ailleurs la semaine prochaine, jusqu'à la mi-août. Avec le vélo bien sûr!

La Bastille est plus longue que le Steilstrecke mais même elle est moins raide, et elle est bitumée tandis que le Steilstrecke est revêtu d'un béton rugueux et strié horizontalement, ce qui ajoute au désagrément. Sans compter qu'il intervient après deux bornes de montée déjà assez conséquente. Il avait été conçu à l'origine pour tester les véhicules sur une pente extrêmement raide (la construction du Nürburgring remonte à 1927). Maintenant il est fermé la plupart du temps, et le circuit fait maintenant le détour par le Carrousel avant de grimper au Hohe Acht.

Tu vis au Japon apparemment. Vous devez avoir quelques belles ascensions là-bas!

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Merci pour vos appréciations! 

Des gars en VTT, j'en ai vu pas mal moi-même. L'avantage du VTT c'est que la bécane est d'emblée équipée avec les braquets kivonbien pour grimper un morceau comme le Hohe Acht quand on n'a pas un gros «moteur». Pour retrouver les mêmes genres de braquet sur un vélo de route, il faut sortir de l'offre commerciale habituelle et pas mal bricoler, j'ai pu en faire l'expérience!

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Salut Frank,

 comme je le disais sur un autre post, j'ai participé qu 24h par equipe de 2 (C'est ma 4e participation). En effet, c'est un enfer car ca monte et descend sans arret.

 https://www.strava.com/segments/5539685

 j'ai réalisé mon meilleur tout en 46 minutes (sur 8 tours). Mon braquet est un 39x25 (je refais et regrette cette erreur chaques années), le Hohe Acht est un calvaire à chaques tours. Les meilleurs realisent le tour en 32 minutes! (38kmh!!!)

 Je voudrais quand meme rajoutter que c'est une sensation unique de rouler les 24h la nuit… le calme qui regne et les loupiottes rouge devant soi tracent le chemin vers le haut de la montée.


Concernant l'eau gazeuse, c'est malheureusement comme ca en Allemagne...

Sinon les ravitaillement et l'organisation sont parfait. Rien à dire!

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Tu dois être sacrément costaud pour faire 8 tours de ce monstre à cette allure, et pour pouvoir avaler le Hohe Acht sur un 39/25! Avec un braquet pareil là-dessus je partirais en zigzag ou je terminerais à pied!

Dans ton message sur l'autre sujet, tu m'as appris que les 24 h avaient été raccourcies de plusieurs heures à cause du temps épouvantable de samedi. Je suis allé voir sur le site, et j'y ai appris aussi que les cyclosportives avec classement (Jedermann-Rennen) avaient été elles carrément annulées! 

http://www.radamring.de/de/54-allgemeines/news/1176-communique-samstag-25-juli-2015-15-00-uhr-jedermann-rennen-abgesagt-starts-24-h-rennen-ab-19-45-uhr

Moi qui hésitais entre le Jedermann-Rennen du samedi après-midi et le Nordscheife Tourenfahren du dimanche, à cause des prévisions météo j'avais finalement opté pour le Tourenfahren lors de mon inscription samedi matin. Je n'ai aucun regret à avoir donc! Sinon de ne pas avoir pu faire les 24 h, pour la raison expliquée dans mon premier message. Ça doit être magique de rouler de nuit sur ce circuit en effet, je t'envie d'avoir connu ça sur quatre éditions! J'espère pouvoir le faire l'année prochaine…

 

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Je dois avouer que je finis à l'arret a chaques passage du Hohe Acht mais je suis trop fier pour mettre pied à terre.

Oui en effet, le depart a été decalé de 13 à 16h d'abord puis à 20h. les bourasques de vent rendaient les conditions trop dangeureuse...

Donc sur les 8 tours, 2 ont été fait hors course samedi car le circuit etait quand même ouvert au cyclistes et nous etions peu nombreux à nous y aventurer, soit en raison des conditions climatique ou pour se preserver pour la course...

j'y retournerai l'an prochain...j'Habite à 140km de là un peu plus au nord.

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Je compte bien y retourner l'an prochain aussi! Pour enfin faire ces 24 h, j'espère. Ou, à défaut, au moins six tours de Nordschleife 🆒. J'aimerais aussi en profiter pour visiter la région environnante. J'avais pris un logement pour le week-end à Blankenheim, à 30 km du circuit, ça m'a donné envie d'en découvrir plus sur cet endroit.

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Il semblerait que ce soit de toutes façons en juillet, d'après leur site.  

We wish you all a less stormy yet successful and eventful finale of the cycling season 2015 and look forward to welcoming you back at the Nürburgring in July of 2016.

http://www.radamring.de/en/news-en/1187-from-a-stormy-start-to-a-spectacular-final-thank-you-very-much

Mais tu as peut-être des contacts bien placés? Pour moi fin juillet est vraiment la période idéale, alors ce serait super qu'ils continuent comme ça.

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Oui, j'ai pas d'infos supplementaire, le Nurburgring est un circuit auto qui se doit de se fondre aux calendrier auto et une date pour l'evenement est toujours fixée en fin d'année.

d'aprés le questionnaire de satisfaction envoyé aux participant, la date n'est pas encore fixé mais debut ou fin juillet.

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  • 4 weeks later...

Bonsoir Franck,

Désolé de ma réponse tardive, je rentre de voyage( de Grenoble justement).

J'ai profité de mon séjour pour faire la montée chronométrée de l'Alpe d'Huez et le Ventoux.

Je me suis régalé !

Comme tu l'as deviné, je vis au Japon. Si tu aimes les bosses, tu aimeras sans doute Norikura.

Mais je dois reconnaître que l'organisation est une peu pesante (contrôle technique payant des vélos, nuit d'hôtel, nombre de participants très,trop élevé).

Sinon, il y a beaucoup d'autres montées moins emblématiques mais très sympa. Ici c'est rare de trouver du plat !

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Je ne connais pas grand'chose du Japon, et encore moins sous l'angle du vélo. C'est certainement aussi le cas de l'immense majorité des forumeurs d'ici 😄. Donc n'hésite pas à parler ici de tes expériences cyclistes au Pays du Soleil levant! Éric Mazaré se sentira moins seul à nous parler de ses pérégrinations cyclistes dans des endroits lointains, et nous nous aurons le plaisir de la découverte!

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Il y a de cela une 10aine d'années, je m'étais mis au japonais, mais à dose trop faible pour être efficace. L'idée étant d'aller rouler au Japon.

Une discussion à B d'O avec Kenji Ogami de Kyoto (nous nous étions rencontrés au Maratona dles Dolomites, à l'OTZTALER RADMARATHON et à la Marmotte) m'avait découragé : dangereux, routes étroites, peu de respect pour les cyclistes.

Je regarde maintenant du côté de Taïwan où un autre forumeur a participé l'an dernier à une épreuve qui ... monte le KOM Taïwan. 

http://www.taiwankom.org/en/

On en reparlera, je dois sortir ...

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