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Em(bardet) : mise au point


Georges MAILLET

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"Après la belle descente d'Allos hier, un petit égarement en descente sur route mouillée ..." a commenté l'un d'entre nous dans un post lancé il y a quelques quarts d'heure.

Mise au point : cette chute est intervenue sur une zone quasiment plate, les amateurs de grande précision sauront que c'est même un passage en très légère montée - de l'ordre de 0,5 à 1% ... entre Les Jarrands et l'embranchement vers Villard-de-Lans.

L'intéressé m'a semblé un tantinet déconcentré et pas mal d'entre vous/nous ont relevé une mauvaise position et une mauvaise trajectoire - bien sûr, sans oublier une possible plaque d'huile rendue invisible du fait de la grosse averse intervenue.

Croisons les doigts pour le jeune coureur, gross étap demain, ach !

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Tu m'as démasqué, Isaac ... je ne fais pas le connaisseur, je suis un connaisseur ... en fait, c'est la deuxième courbe à gauche après ce que tu appelles "la Laiterie" (qui est en fait une coopérative fromagère, bon, on joue un peu sur les mots, là  😆), à 632 metri pour être précis ! Virage marqué, d'ailleurs annoncé par le panneau usuel.

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" Il y a quelques années ( 1996/97), sur la cyclo" Le Dauphiné" je montais avec le 39x18/19 . Bon j'avoue qu'il y a deux ans il me fallait le 39x23."

Les "gros" ont monté sur la plaque, "style" 53 x 20-22 selon moi, c'est du 4/4,5/5 %, roulants, cf. Laurent G. Si tu as grimpé ce passage en 39x18/19 il y a près de 20 ans, j'en tire deux conclusions : 1) tu es un costaud, je m'en doutais, 2) tu devais vraiment rouler fort il y a 60 (!) ans, probablement cap de passer sur la plaque, 52 à l'époque, avec 4 pignons (!) derrière ...

"Qu'en penses-tu , toi qui me disait que la pente de Grenoble à Lans (par Sassenage ) n'était pas difficile ?"

Ces types sont la crème de la haute compétition, dopage ou pas, casque ou pas, ils sont fortiches .... bon, je ne t'apprends rien. Sassenage-Lans par Engins, c'est du 5/7% jusqu'au replat d'Engins, après c'est roulant avec un dernier coup de cul avant de déboucher sur le plateau - donc, pour eux, pas mal de "plaque", ce secteur a été monté en clm l'année de Delgado (1988), ça a dû envoyer ...

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On s'est peut-être croisés puisque j'avais fait aussi le Dauphiné ces deux années-là, la version cyclotouriste (il y avait une version cyclosportive avec classement, aussi, de mémoire, sur les mêmes parcours). D'ailleurs je ne risque pas d'oublier les conditions climatiques pénibles de l'édition 97… Mes développements de l'époque pour la partie des Gorges empruntée étaient 30/21, 30/24. En tricotant un chandail (comme dirait Eric Mazaré 😉), comme à mon habitude. 

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C'est marrant, je pensais qu'il ne se passerait pas grand chose aujourd'hui, après la bataille de Pra-Loup et les étapes très dures des 2 prochains jours

Mais finalement, dans le Vercors il se passe toujours quelque chose

C'est quand même là que Jeff Bernard a perdu un Tour qui lui semblait promis en 87, c'est là aussi que Bernard Hinault avait été défaillant sur le Dauphiné 84, gagné par Martin Ramirez

Donc, le renversement de situation d'aujourd'hui (peut-être provisoire on verra demain) n'est pas surprenant

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Laurent F., en 1989, avait fait un gros numéro sur la montée de Saint-Nizier et avait réussi, du village/sommet de la bosse jusqu'à l'arrivée (au même endroit qu'aujourd'hui, soit 18-19 km) à tenir en respect le groupe de costauds - dont Lemond -, finissant avec un peu moins d'une mn d'avance.

Il pensait alors avoir fait l'essentiel avant l'arrivée à Paris, 3-4 jours plus tard, et, le lendemain, avait cherché à enfoncer le clou dans la Chartreuse pour asseoir son maillot jaune - bagarre intense entre les Gros, mais le haut du classement n'avait pas bougé ... et il est arrivé ce qu'on sait sur les Champs.

Demain et après-demain, si certains veulent déclencher la bagarre, il y a de quoi faire. 

Attendons et regardons, il y a pire comme occupation.    🆒

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C'était le grand parcours en effet, 180 bornes je crois. J'avais fait le moyen qui passait par les Grands Goulets et non par Vassieux, et qui ne faisait pas la petite boucle au-dessus de Méaudre. Le passage des Gorges de la Bourne était agrémenté de la montée raide de la Balme-de-Rencurel vers Saint-Julien-en-Vercors… De mémoire ça faisait 130 bornes environ.

Et la météo était belle en effet. Pas comme en 1997 où l'édition s'était déroulée presque entièrement sous la pluie et dans le froid (5° dans le Vercors). Pas de bol, j'avais choisi le grand parcours: départ de Sassenage ou Fontaine — j'sais plus— puis Saint-Nizier où la pluie a commencé, Herbouilly, Presles, le Faz, le col du Mont Noir, les Gorges de la Bourne, arrivée au stade de neige de Lans-en-Vercors, bref 160 km d'enfer.

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Pas comme en 1997 où l'édition s'était déroulée presque entièrement sous la pluie et dans le froid (5° dans le Vercors). Pas de bol, j'avais choisi le grand parcours: départ de Sassenage ou Fontaine — j'sais plus— puis Saint-Nizier où la pluie a commencé, Herbouilly, Presles, le Faz, le col du Mont Noir, les Gorges de la Bourne, arrivée au stade de neige de Lans-en-Vercors, bref 160 km d'enfer.

De te lire m'a rappelé qq chose. En effet, 1997 j'y étais, le 1er juin. J'avais bien écouté la météo qui prévoyait une amélioration en cours de journée. Dans ma voiture j'écoutais les annonces d'un quelconque "speaker" qui parlait de tout sauf de ce qui était important pour nous autres : l'évolution de la météo ds le Vercors. J'avais tous le vêtements nécessaires en cas de pluie ou de froid dans la voiture.

Je suis donc parti comme si les choses allaient s'améliorer. J'ai bien monté St-Nizier sans forcer, à un rythme soutenu : 50'42" pour les 950 m de D+ d'après mon agenda.

Mais là-haut c'était env 4°, pas les 10° que j'attendais.

Je me suis vite congelé ds la descente au point que je n'ai jamais pu me réchauffer en remontant Herbouilly (plus de force). Au col j'ai trouvé refuge ds une voiture de l'organisation où dans une couverture j'ai tremblé pendant 45 minutes. 

PS : je n'y suis jamais retourné à cette épreuve.

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