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Rouler 3 mois pour grimper le Ventoux çà suffit ?


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S'il fait les mêmes températures que cet après midi (34 °) sur Valence, je ne prendrais pas grand chose effectivement, sinon du liquide le plus frais possible et quelques tubes/barres. Je suis allé rouler hier et aujourd'hui, contraint par la réparation de mon vélo. Hier en fin d'après midi, je n'avais aucune force en grimpant et j'ai fait demi tour, pensant que le vélo de rechange (btwin triban 5 triple plateau), y était pour quelque chose, les vitesses étant mal réglées (sauts de chaine). Mais l'impression a été la même ce soir, avec mon vélo actuel, remis à neuf (changement roulement roue arrière), pas de jus dans le col du Tourniol et les jambes lourdes. Peut être les trop courtes sorties récentes, n'ont pas permis d'entretenir mon début fringant ou suis-je saturé de vélo et de discipline. Surtout mes heures de sorties après 17h, ont été contraintes par le manque de disponibilité, préférant nettement rouler à la fraîcheur du matin (meilleures sensations). Désormais, si cela ne reviens pas, je me sens même dans l'expectative de grimper le Ventoux le 13/14 juin ou plus tard, en septembre, ce qui n'aurait plus la même signification. En tout cas, il va me falloir retrouver du jus. Samedi, je pense à nouveau tenter d'enchaîner col du Tourniol/col de la Bataille et retour et surtout mardi 9 juin, je tenterai un ultime test sur le Mont Noir. Restera à me refaire la cerise pour le samedi ou dimanche suivant, si cela n'est pas trop court...  J'aurais aimer conserver plus de temps à me ressourcer la dernière semaine, mais les différents problèmes de santé, de mécanique et les obligations familiales ont brisé mon bel entrain.

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Finalement, test révélateur hier sur Tourniol et col de la Bataille, la conclusion est qu'il me manque encore quelques kilomètres pour être à l'aise et  il parait difficile de faire le Ventoux dans de bonnes conditions. Je n'abandonne donc pas cette idée, j'essaierai plutôt au début juillet quand j'aurais effectué plus de sorties, car mes progrès sont bien réels. Hier matin,  monté les 9 premiers kms du Tourniol,  sans difficulté, puis baisse importante d'énergie sur les 2 derniers kilomètres. J'ai cependant battu mon record d'ascension. Incapable ensuite d'accélérer dans la Bataille pour m'apercevoir qu'un patin de frein frottait sur la jante. Au retour la petite montée depuis Léoncel sur le Tourniol se fait sans difficulté, les patins desserrés. La sortie s'est déroulée sur 3h30 et je finis frais. Principale satisfaction, depuis deux semaines, j'ai franchi le cap des 78 kg et me retrouve à 77.5. Cependant, le constat est fait, la petite angine est passée par là et les deux semaines où je n'ai pas pu rouler correctement ont trop ralenti ma progression. Il apparait donc que trois mois pourrait suffire à se préparer, mais il aurait fallu partir d'un poids nettement moins élevé (81 kg pour arriver à 77 en 3 mois). Passer la barre des 75 kg parait indispensable pour ma taille (174 cm) Ensuite différents problèmes mécaniques avec changement de vélo, des obligations familiales et un petit problème de santé ont rendu l'échéance plus difficile à tenir. Enfin depuis peu, le brusque changement de temps (printemps frais) et soudaine élévation des températures a rendu l'adaptation plus difficile.

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Pas si loin de la forme suffisante finalement, car aujourd'hui j'ai pu achever la randonnée initiée samedi dernier, soit presque 70 km de montée et descente. Je suis retourné sur le Tourniol que j'ai monté en dedans, avec deux cyclos pour qui j'ai assuré le tempo sur les 6 derniers kms, dans la facilité la plus extrême. Pour grimper le col de la Bataille, ce fut un peu plus difficile, car je ne le connaissais pas au delà du 2e km et le fameux passage à 10 % m'a fait coincer. J'ai cependant pu me hisser en haut du col avec les jambes un peu lourdes. L'erreur principale a été de ne pas consommer un gel, car le pain d'épice s'est avéré insuffisant entre les deux cols. Un petit coup de fouet aurait été bien utile et aurait limité les dégâts car en ayant absorbé de la crème de marron cela s'est immédiatement avéré bénéfique. J'ai pu remonter par le Tourniol depuis Léoncel dans une certaine difficulté, mais sans excès. Le dénivelé de 1600 m absorbé cette journée, me prouve que d'ici la fin du mois de juin, j'aurais sans doute le Ventoux dans les jambes, restera à trouver le bon moment et à se tester encore sur le Mont Noir. Autre contentement, je m'apprête également à passer la barre des 77 kg pour passer en dessous, vers les 76,5 kg ce qui représente un beau progrès en peu de temps.

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bon je lis avec attention tes progrès et il sont fabuleux

mais bon c'est pour quand le Ventoux

je me languis de te lire et voir je l'ai fait

pour moi j'ai repris le vélo en mars et ton défis me donne des ailes et j'aimerais le faire au mois de mai l'année prochaine

alors entraine toi bien et fait toi plaisir et donne nous en du plaisir en écrivant ça y est je l'ai fait

en tout cas félicitation

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Bonjour Michel

 

Je ne suis pas encore intervenu sur ton post, mais à ta place si tu te sens prêt, je monterais le Ventoux par Bedoin, c'est quand même le côté mythique (surtout si tu ne comptes pas y retourner dans les années à venir)

Globalement, s'il n'y a pas de vent sur le haut, il n'est pas plus dur que par Malaucène

Les 9 kms en forêt avant le Chalet Reynard sont plus raides que de l'autre côté (9-10% de moyenne), mais auparavant l'approche est assez facile, et le haut est très abordable (toujours à condition de ne pas le faire un jour très venteux)

Par Malaucène, c'est nettement plus régulier, mais il n'y a quasiment pas de plage de récupération, donc l'un dans l'autre ça se vaut, et Bedoin c'est l'histoire du Tour, il faut l'avoir fait une fois dans sa vie, passer devant la stèle Tom Simpson ça file des frissons

 

En tout cas, bonne chance et tiens nous au courant de la date de ton défi

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Merci à tous de vos réponses. Cela fait bien plaisir, car au fil des rencontres à vélo, je me suis rappelé que le cyclisme, çà n'était pas seulement de la compèt, mais aussi des moments de camaraderie. J'en veux pour preuve les ascensions en discutant et celles où je suis seul. Dans le premier cas, je ne vois pas la pente, dans le second je me hisse laborieusement. J'avais choisi ce week-end du 13 juin pour aller grimper le Ventoux, mais en raison du petit retard de préparation, ce n'était pas sérieux d'y aller. Le but est de rendre hommage à mon père décédé le 9 juin 2014, mais aussi de retrouver des sensations perdues depuis 30 ans environ, quand nous grimpions ensemble Chamrousse ou Tourmalet.

La planification a certes du bon, mais il faut aussi se fier aux sensations. Finalement, ce soir, le Vaucluse et la Drôme sont en alerte orange aux pluies et j'ai moins de regret. Je garde évidemment le projet d'aller escalader le Mont Noir, dès que cela ira mieux pour les orages. Ce qui apparemment ne sera pas le cas ni ce week-end, ni en début de semaine, peut être samedi prochain, 20 juin. Après suivant le temps professionnel disponible, j'irai grimper le Ventoux au début juillet, au petit matin, sans doute par Mallaucène (pour mon père) et qui sait plus tard, par Bédoin, histoire moi aussi d'éprouver la légende. 

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  • 3 weeks later...
  • 2 weeks later...

pour le Ventoux tu peux voir mon blog, côté Bédoin, tu as une fontaine à St Estève, le chalet Reynart un bar sympa, et ensuite il y a la fontaine  de la Grave du Ventoux

http://www.eau-cyclisme.com/vaucluse/fontaine-de-la-grave-poi256.htm

pour reconnaitre voici la photo

http://photos.eau-cyclisme.com/petites/256.jpg

avec mon petit blog tu auras d'autres infos pour le Ventoux

http://naturerandomontagne.blog4ever.net/

 

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  • 1 month later...
  • 1 month later...

Bonsoir,

Moi aussi je suis inquiet pour Michel, personnellement je trouve que 3 mois c'est un peu juste pour préparer une ascension comme le Ventoux, à 55 ans j'ai fait pour la première fois les 2 versants à quelques jours d'intervalles au mois d'août dernier mais j'avais un entrainement montagneux à l’extrême cette année ( Galibier, Glandon, Madeleine, Croix Fer....et bien d'autres ) 

Le mardi 4 août par Bédoin en 2h avec une certaine retenue, j'ai pris en pitié un hollandais dans ma roue ( car ses enfants et sa femme l'encourageaient sur le bord de la route ) de St Estève et pratiquement jusqu'au sommet, une fois arrivé il est venu me serrer la main et me dire merci et ça c'est beau.

Le Samedi 8 par Malaucène, versant beaucoup moins fréquenté et c'est dommage car niveau paysages il est mieux achalandé et la difficulté est aussi difficile avec une portion de 4 kilomètres avant le Mont Serein très pentue avec de longue lignes droites.

Pour finir, dans le Ventoux  on voit tout les types de cyclistes, du cador qui vous enrhume en passant à ceux qui n'on pas sorti leur vélo depuis plusieurs années et qui en vacances dans le coin se disent " pourquoi pas monter le Ventoux", nombreux ceux qui font l'ascension totale sur le vélo mais tout aussi nombreux ceux qui mettent pied à terre plusieurs fois ou font demi-tour loin du sommet.

Nous attendons tous de tes nouvelles Michel et bonnes on l'espère.

Sur mon Blog : Versant Bédoin : http://colsalpinsvelo.blogspot.fr/2015/08/mont-ventoux-sud-par-bedoin.html

                     : Versant Malaucène : http://colsalpinsvelo.blogspot.fr/2015/10/mont-ventoux-nord-par-malaucene.html

 

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Bsr;et oui il a disparu,plus de nouvelles depuis le 12/06 date de son dernier post,pourtant c est lui qui avait lancer le sujet et avait l air très motivé ,et avait trouver les conseils et le soutien du fofo,certains disparaissent Éric C ,Aurelien H qui participaient régulièrement aux débats ,en espérant de leurs nouvelles;bonne route.

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  • 3 weeks later...

Bonsoir et retour au forum vélo 101 après quelques péripéties... Pour répondre aux quelques questions qui m'ont été posées et finir sur une note définitive (et non positive malheureusement), je pense qu'il est très difficile de grimper le Ventoux dans de bonnes conditions avec trois mois d'entraînement seulement. J'explicite donc ici les raisons de mon échec afin d'en tirer profit la prochaine saison (malgré le beau temps actuel). Les trois mois d'entraînement m'ont permis de me situer à un niveau permettant de grimper des cols de 7/8 kms et de répéter cet effort deux fois (pour ceux qui connaissent : Tourniol, Bataille et Tourniol petit côté au retour), ce qui ne m'était plus arrivé depuis près de 25 ans (malgré une ascension du Turini assez facile il y a 4 ans). Cet objectif ayant été atteint à la mi juin, le mois qui suivait m'aurait sans doute permis de grimper le Ventoux dans des conditions acceptables en passant de 2 à 3 sorties de 60/70 km par semaines (soit plus de 200 km), mais je me suis rendu compte très vite, que mon poids qui ne baissait pas assez vite, était un facteur limitant. Rendu à 76.5 kg, avec un petit régime à la clé, la fatigue s'est peu à peu installée. Les nombreuses sorties (mais petites en longueur) ne m'ont plus permis de baisser mon poids après quelques évènements extra-sportifs (fêtes familiales...). Ensuite et pour finir, le changement de montures (les 2 vélos de mon père se sont trouvés passablement usés et nécessitaient d'importants travaux de remise en état au regard des dizaines de milliers de km accomplis) s'est trouvé le principal facteur limitant. Les roues libres employées n'étaient pas adaptées à des cols très longs et à un état de forme juste acceptable. Il m'aurait fallu passer à un développement plus grand de deux dents à l'arrière eu égard du poids encore à trainer. Mon départ pour l'Italie fin juillet pour une période de trois semaines a fini par m'enlever tout espoir de vaincre le Ventoux cette année. A mon retour, malgré quelques sorties à vélo, j'ai repris mes activités de course à pied et les résultats enregistrés ont été plus qu'encourageants puisque j'ai amélioré mes temps de plus de 1 minute au km. Le changement de foulée s'est imposé à moi, étant désormais beaucoup plus longues. Les quelques kilos perdus sont revenus avec le travail et la fatigue. Mon idée désormais est de rééditer cet entraînement en 2016 (pour mes 53 ans) en changeant de monture (nouveau vélo avec développements adéquats), en préparant cette ascension dès que possible (préparation à partir du 1er janvier 2016 pour une montée toujours en juin). Finalement, malgré la déception d'être resté au pied du géant, le virus du vélo m'a repris. Je pense simplement qu'il faut savoir être réaliste quand on a plus 20 ans, avoir le matériel adapté est peut être la condition minimale avant toutes les autres.

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Bsr;Slt Michel content d avoir de tes nouvelles,Ce n est que partie remise,tu as repris le goût de l effort et c est bien là le principal,je pense que tu avait vraiment envie de le monter.mais intrescinquement tu n étais pas pret,ne lâche rien,l appétit vient en mangeant,l année prochaine tu va croquer le géant de provence;bonne route.

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Merci pour vos messages qui ont été de très bons conseils. Reprendre le vélo à un niveau correct avec une certaine difficulté, m'a permis de comprendre que le temps avait passé, ce qu'on a tous du mal à accepter. De légers problèmes de santé passés, des morts subites de sportifs autour de moi, m'ont aussi permis de comprendre que si l'entêtement a du bon, il peut aussi conduire à la catastrophe. La grande leçon du sport est sans doute là. Ne pas se surestimer et rester lucide quant à ses possibilités.

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