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L.A


Emile ARBES

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N'empêche que ceux qui l'ont condamné sont au moins aussi coupables que lui, je pense a deux anciens présidents de l'UCI, aux dirigeants du Tour, quand a ses équipiers ils ont bien profité du système et se sont comportés comme des rats.

Il a écrit il y a longtemps :"continuer d'y croire, sans cela que nous resterait ilsinon un sentiment d'échec inéluctable ".

J'ai repris cette phrase a mon compte, et je roule depuis 18 ans avec bonheur malgré mes soucis de santé, merci à lui.

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Ce que j'ai détesté chez Armstrong, ce n'est pas tant son dopage que son hypocrisie (il n'a eu de cesse de se poser en modèle de propreté…) et son comportement ouvertement mafieux. Envers Bassons en 1999 et surtout Simeoni en 2004. Après cette histoire-là j'ai perdu mes derniers restes d'estime pour le personnage.

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«la différence c'est que lui était filmé sur la course la plus populaire du monde.»

Exactement. Soit il avait sous-estimé l'importance de ce fait et c'était particulièrement stupide de sa part. Soit il en avait parfaitement conscience (ce qui est bien plus probable, c'est loin d'être un c..) et donc c'était un incroyable bras d'honneur à tout ceux qui avait encore quelques illusions sur la morale dans ce sport.

En plus, venant de la part de quelqu'un qui se posait en modèle.

Et tout ça in fine parce qu'initialement Simeoni s'en était pris à Ferrari, dopeur patenté et auto-proclamé.

C'était tellement énorme que je n'en reviens toujours pas.

Ce jour-là Armstrong a dévoilé sa véritable personnalité à tout ceux qui avaient des yeux pour voir.

 

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Merckx effectivement déclaré positif sur Milan-San Remo 69.

Mais tu omets, volontairement ou pas, une partie de l'histoire.

En 80 j'étais dans la coté de Domancy. Déjà Hinault n'avait pas le même regard que les autres. On y voyait une détermination, une envie, presque un regard de tueur, qui n'était pas présent chez les autres.

Aussi le public, et ça cela ne s'oublie pas, des milliers de personnes scandant à l'unission "Hinault, Hinault..." au point de rendre inaudible les autres supporters, et bien je pense que cela doit pousser un bonhomme.

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Je «m'émeus» parce que ce genre de règlement de compte mafieux, qu'il soit courant ou pas, je le trouve toujours répugnant, que la victime s'appelle Simeoni ou Tartempion. Et qu'en plus Armstrong l'ait fait sciemment au grand jour, devant toutes les caméras du monde, ce qui revenait à proclamer que ce procédé était chose parfaitement normale. Banale. Venant d'un type qui se proclamait "clean" en plus, envers un gars qui ne faisait que raconter la stricte vérité. Comment pouvait-on dire plus clairement que ce sport était (est?) pourri jusqu'à la moelle?

Enfin bon, si ça m'énerve d'y repenser, ce n'est qu'un feu de paille. Aujourd'hui plus rien dans le sport professionnel ne me paraît digne d'être un sujet de passion. D'intérêt peut-être, de passion plus question.

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Bon, ceci dit s'il n'avait eu que toi comme accusateur, ce sujet n'existerait pas.

Tu me fais trop d'honneur.

Je ne peux quand même pas une seule seconde imaginer que j'eus pu être le seul spectateur clairvoyant fin 98 (Vuelta) ou alors c'est à désespérer des facultés d'observation des passionnés de vélo.

Par ailleurs, si j'avais été l'un de ses thuriféraires j'aurais été très gêné par mes compagnons de route qui ne trouvaient comme argument pour enfoncer ses accusateurs que leurs supposés anti-américanisme et franchouillardise.

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