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Le grand eddy hospitalise


Freddy MAERTENS

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Ce qui le rend vraiment hors normes, Merckx, c'est que non seulement il a à son palmarès toutes les courses du calendrier professionnel de son époque exceptées Paris-Tours et Bordeaux-Paris, mais qu'il a remporté près d'une épreuve sur trois auxquelles il a participé pendant sa carrière.

Qui dit mieux? Personne.

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Désolé, Claude, mais c'était vraiment une autre époque. Surtout au niveau de la médiatisation, de l'argent, des mentalités...

Je ne veux pas dire par là que les coureurs étaient moins bons et que les courses étaient moins difficiles, bien au contraire d'ailleurs, mais ça se passait globalement un peu différemment. Il ne me semble pas que beaucoup de coureurs, par exemple, basaient leur saison sur une ou deux épreuves. Il fallait courir plus de courses pour tenter de gagner sa vie. Après les grands tours, Merckx et d'autres faisaient les critériums pour empocher un peu plus d'argent. Il n'y avait pas de coureurs payés à "se préparer" pendant des mois. Certains couraient les classiques et un ou deux grands tours, et faisaient même de la piste ou du cyclocross.

À l'époque, seuls les cracks étaient bien payés. Et ils étaient des cracks parce qu'ils couraient et gagnaient. Les équipiers comptaient beaucoup sur les primes de victoire de leurs leaders pour arrondir leurs gains. Et les courses n'étaient pas médiatisées comme maintenant. On allumait la télé et, souvent, on attendait (si les coureurs avaient du retard sur l'horaire) que le "direct" (plutôt court) passe à l'antenne. Il y avait moins de fric dans tout ça. Merckx a raconté avoir terminé le TdF, en 75 et en 77, uniquement pour ne pas laisser tomber ses équipiers, alors qu'il était blessé, malade...

Je n'étais qu'un gamin, en ce temps-là, et j'écoutais les "flashs" d'info à la radio, quand un des reporters faisait arrêter la moto sur le bord de la route pour chronométrer un écart ! Des gens mieux au courant que moi des subtilités du cyclisme professionnel de ces années-là pourront sans doute apporter d'autres détails et précisions.

Tout ça n'enlève rien à la grandeur du cannibale, bien sûr, qui reste le plus grand champion cycliste de l'Histoire. Mais, même si tu n'aimes pas cette expression, je persiste à dire que c'était une autre époque. Et c'était comme ça pour d'autres sports aussi, comme le football par exemple. Je me souviens des coupes européennes à l'ancienne, où les petits pays avaient des chances de briller...

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quand tu as cite"c était une autre epoque"j avais mal compris le fond de ta pensé;je suis d accord sur la plupart de ce que tu ecris a une exception pres,c est l arrivée de MERCKX qui a chamboulé les préparations;c est le seul coureur qui faisait toutes les courses;les autres couraient moins et préparaient davantage leur saison me semble t il

Bobet par exemple ou ANQUETIL ciblaient leurs priorités tout comme Hinault qui je pense couraient bien moins que MERCKX.Une fois le cannibale retiré ;on a plus ou moins repris les anciennes méthodes et je trouve qu aujourd hui les coureurs courent beaucoup  s'ils le désirent car il y a beaucoup de courses,bien plus qu avant

sinon Merckx courait et gagnait du debut (milan san remo) a la fin (tour de lombardie)jamais avant lui un coureur n'avait fait çà

 

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