Aller au contenu

Les cols les plus difficiles de France


Nicolas DAVY

Messages recommandés

Bonjour,

 

Je viens de gravir mon 1er grand col , le Mont Ventoux , et je cherche maintenant à savoir quels sont les cols les plus difficiles de France pour aller les grimper !

 

Alors quels sont pour vous les plus difficles ? Il y a biensur ceux que l'on connait grace au Tour mais peut etre que vous en avez d'autres moins connus ?

 

Merci de vos réponses

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Qu'est-ce qu'un col difficile ? Pas forcément un col pentu, à mon avis. A priori une pente n'est plus vraiment difficile si on a les braquets qu'il faut pour la grimper. Quitte à descendre très bas dans les braquets, ce que je n'hésite jamais à faire.

Reste le fait que la dépense d'énergie y est constante, car on est toujours en prise et jamais en roue libre, sauf s'il y a des replats.

À ce compte, si les braquets sont adaptés, un col serait d'autant plus difficile qu'il est long, suffisamment pentu pour qu'on soit toujours vraiment en prise et qu'il a moins de portions de récupération.

Pour ma part, celui qui m'a paru le plus dur, c'est le col du Glandon versant nord. Plus de 20 kilomètres de montée, près de 1500 m de dénivelée pour 1924 m d'altitude, un seul replat à Saint-Colomban-les-Villards, et le reste du temps une montée avec très peu de lacets, où tu es toujours en prise.

Beaucoup moins connu, le col du Mont Noir dans le Vercors, par Cognin-les-Gorges. 1421 m d'altitude, mais départ à 200 m d'altitude seulement, et aucune portion de récupération. Si on n'est pas bien entraîné, on le sent passer, croyez-moi… Qui plus est, il y a des passages vertigineux et il y pleut assez souvent…

J'ai fait des cols plus longs et avec plus de dénivelée, par exemple le Galibier par Bourg d'Oisans et le Lautaret, mais cette montée est très irrégulière jusqu'au Lautaret et offre des plages de récupération plus appréciables que celle du Glandon versant nord.

Je n'ai jamais fait le Galibier côté Télégraphe qu'en descente, mais il y a des chances qu'il me paraisse encore plus dur dans l'autre sens que le Glandon versant nord, vus la longueur, la dénivelée et l'absence apparente de véritable récupération en-dehors de la courte descente sur Valloire.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité Loïc FONTANEL

Le Mont du Chat en Savoie avec les 9 derniers km entre 10 et 12 % aucun secteur de récupération, une montée lugubre : tout dans  les arbres mais le panorama en haut est superbe avec Aix les Bains, le lac du bourget, le mont blanc...ça vaut le coup de se faire mal !  et pas loin de là le grand Colombier dans l'Ain.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

en france, le ventoux est difficile c'est vrai. dans le pays basques bagargui m'a paru impossible mais j'avais la roue qui frottait contre le hauban 😆

après c'est %@!? à dire mais le ressenti est très lié à la forme du moment. le ventoux j'ai souffert dedans parce que je me suis rentré dedans mais sinon...à l'inverse le col du joly je l'ai senti paser parce que j'y ai eu un gros coup de moins bien.

un col qui doit être dure c'est le galibier par le télégraphe.

aujourd'hui on m'a évoqué le plateau de beille comme une sacrée montée.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci à tous pour vos réponses, j ai trouvé un site pas mal qui répertorie toutes les côtes et cols de France :

www.cols-cyclisme.com mais il y en a tellemment que vos indications me seront précieuses.

Pour moi ce qui fait la difficulté d'un col , c'est effectivement sa longueur et ses faibles plages de récupération, les % ne sont finallement que secondaires.

Certes le Ventoux n'est pas un col mais " un Mont " , mais sa difficulté fait fait qu'on le classe plus souvent avec les grands cols francais !

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 Bonsoir à tous,

 Laz difficulté d'un col sont, pour moi , l'état de fraicheur personnel en bas du col , et...... l"état de fraicheur des copains ...

si on est seul ,avec les bons braquets, finalement aucun col n'est vraiment dur,mais il ne faut pas se surestimer...

Tréve de plaisanterie, je me souviens d'un Granon avec un plateau de 42 qui m"est resté dans les "dents" quelque temps...

Marc V

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour moi un col difficile c'est un col   avec des pourcentages   irreguliers et   importants.  Pour ceux que je connais   (  j'habite en Isére ) ,    je trouve la col du Granier   (coté chapareillan )  comme  le plus difficile      car la   pente change souvent    (entre   6%   et 16%)    pour une pente moyenne de presque  9% .  C'est   pourtant un col court 9,5 km   pour 840 m  de D+.

Je trouve en comparaison le relais du Chat  (prés du lac du Bourget )    plus   facile car la pente ,   bien qu'élevé est vraiment réguliere? C'est donc facile de prendre un rythme     et de le garder   (suffit juste d'avoir les bons braqués) .

Je n'ai jamais trouvé   les cols comme le Galibier   ou l'Izeran difficiles . Beau surement ,  mais pas difficile .

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

bonjour tout le monde

Avec 36 cols à mon actif cette année, je confirme que le mont ventoux est celui qui m'a le plus marqué.

Mais comme le dit joachim je pense que le col de pailhères est pas mal dans sont genre.

Je vous laisse une adresse qui peut vous donner une idée de la diffulté de vos futures ascensions:

http://www.climbbybike.com/

 

sportivement

A+

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour avoir fait la grosse majorité des cols cités ( 3 faces du Ventoux, Grand Colombier, Granier, 2 faces du Mont du Chat, Galibier, Joux Plane, Avoriaz etc...) celui qui m'a toujours fait le plus souffrire et que je redoute le plus c'est le Mont du Chat.

Côté Bourget du lac, il est assez régulier comme déjà décrit (mais vue la pente moy c'est pas vraiment un avanatge), avec une vue splendide sur le lac, ça motive un peu tout de même. Mais il possède seulement 4 lacets donc les lignes droites sont terriblement longues...pour grosses cuisses et mental d'acier.

Pour avoir fait les deux faces (en 39/25 et 34/27) je trouve la montée côté Yenne peut-être encore plus éprouvante si on joue le jeux dès le pied du col. En effet le col fait alors plus de 17 km avec les 7 derniers km entre 11 et 12 % de moyenne !!! il faut donc avoir de sacrés réserves mentales et de puissance pour "passer".

Si on exclut le Mont Ventoux par jour de grand vent (où la montée peut rapidement devenir impossible) je trouve le Mont du Chat un cran au-dessus en terme d'intensité d'effort. Le Grand Colombier (versant par Virieu le petit) n'est pas très loin derrière vu les % maxi (+ de 23% !). N'étant pas un pur grimpeur je redoute les % maxi élevés,  alors quand ça dur...

Après tout dépend du site, si on parle de montée pure ou de parcours, car souvent, par exemple, on fait le ventoux uniquement , le mont du chat a toujours été effectué pour ma part en complément du col de la Crusille et de l'Epine donc évidemment ça change la donne. Je pense tout de même qu'il est plus dur, je peux monter le ventoux à l'économie sans pbm mais le mont du chat je n'y suis jamais arrivé sans en baver...

J'espère au moins vous donner l'envie d'y aller vous faire votre opinion. C'est une montée pas assez connue, elle le mériterai pourtant.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

Les 2 plus durs que j'ai montés c'est le Grand Colombier (notamment coté Virieu) et le relais du Chat (coté ouest). C'est très dur en pourcentge mais pas exttrèmement long.

Ils sont vraiment durs dans la mesure où il est diffcile d'avoir un braquet adapté à ce genre de pentes et donc tu es plus ou moins obligé de forcer comme une bête. Inversement le Ventoux est certes long mais il suffit de prendre son mal en patience.

J'avais pris cher dans le Galibier car une grande portion n'a pas d'épingles et je trouve ça démoralisant, en plus le manque d'air se fait sentir en altitude et surtout il peut faire très froid. Mais à part le plan Lachat et le dernier kilomètre (mais qui ne compte pas car tu vois l'arrivée) il suffit aussi de gérer.

Et le granier par Chapareillan est assez dur également et dans le même coin le col du coq a aussi des pourcentages qui font mal (coté ouest).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On ne ressent pas les ascensions de la même façon :-). Qu'un col soit irrégulier ne m'a jamais posé problème, je change de braquet et voilà. Je garde alors à peu près la même cadence de pédalage et l'intensité d'effort reste la même.

À moins que des changements de pourcentages brusques se produisent tous les dix ou vingt mètres, là ça peut devenir fastidieux. Dans le genre, le col de la Cluse en Chartreuse, en venant du col des Egaux, n'est pas mal comme escalier, même si les changements ne s'y produisent quand même pas tous les dix mètres. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour bien domestiquer certains pourcentages, c'est sûr qu'il faut sortir du cadre imposé par les fabricants de groupes de route. Pour ma part, avec mon braquet mini actuel de 26/32 (pédalier TA Carmina 46-36-26 flambant neuf, cassette 11-32 venant du VTT), il me faudrait un longue pente à plus de 15 % pour me sentir forcer.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité Eric LANTZ

Pareil pour moi la montée du relais TV du chat par le Bourget du Lac est difficile , long et ces lignes droites qui n'en finissent pas .... sinon il y aussi effectivement le grand colombier par Artemare avec des passages à 14 %

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Perso, c'est le Granon, que j'ai grimpé 2 fois, qui m'a semblé le plus difficile (en faisant abstraction de la forme du moment), 11,5 km  à 9,2 % de moyenne sans un poil de passage facile (pour faire le profil, pas de problème, tu prends une règle, tu traces un trait et c'est bon...), en plus dès la sortie des arbres, il y a 9 chances sur 10 que le vent vienne du Lautaret, donc ca fait quelques km avec en plus le vent défavorable, faut atteindre l'épingle à 3 km du sommet pour avoir le vent plus favorable.

En plus le payasage n'est pas grandiose et on ne voit le sommet qu'au dernier moment, ça fait une grosse différence, sur le plan mental (la tête, c'est important ausssi...),par exemple avec la partie finale du Ventoux (côté Bédouin) après le Chalet Reynard,

J'ai moins souffert la 2 ème fois, parce que je savais ce qui m'attendait, mais aussi parce qu'entre-temps le revêtement de la route était devenu moins rugueux, surtout dans la première partie.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je confirme, je l'ai fait à 19 ans sur mon beau Peugeot acier jaune et bleu "Richard Virenque"...

Départ d'Avoriaz (brrrrr la descente à froid...), direction La Vernaz, Col de Jambaz, descente sur Saint-Jeoire, Samoëns, puis le fameux Joux Plane, tout à gauche du début à la fin, quand on sait que mon tout à gauche de l'époque c'était 42x23, c'est un grand souvenir! J'ai quand même terminé sans mettre pied à terre, dans Joux Plane du moins...

Après avoir refusé de monter en voiture pour remonter sur Avoriaz, la dernière montée par les Lindarets a été un vrai calvaire, j'ai bien dû m'arrêter 4 ou 5 fois. Une grosse galère, une belle connerie mais au final un grand souvenir: ma deuxième pire journée vélo de toute ma vie, bizarrement c'est celle dont on se rappelle le mieux.

Je me rappelle aussi des descentes à tombeau ouvert ce jour là, sans casque bien sûr, celle de Joux Plane sur Morzine notamment et les enfilades de virages rapides vers le bas avant un virage à droite terrible ou j'ai bien cru que ça n'allait pas passer...

😲

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites





×
×
  • Créer...