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Aidons Jaja


Invité

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la seule difference c est que amstrong est condamné et attaqué par tous les gens a qui il a fait ou menacé de proces.un mec qui a soudoyé 2 présidents de la republique;le president de l'UCI La difference entre les 2 c est qu amstrong était et reste une ordure,un voyou et aujourd hui un paria,ne vous en deplaise et il s'est retrouvé au tribunal en face d'une partie de ses équipiers;mais ça vous ne voulez pas l entendre.Il a fait des proces a ceux qui l accusaient et a la fin ils le lui ont mis bien profond et a vous lire ont dirait qu ils vous l ont mis a vous aussi;comme quoi!!!!!!!!!!!!!c est impressionnant ou peut mener,l inconditionnalité.J e n ai jamais aimé cette ordure parceque je savais que c était une ordure,mais pour vous c'était un dieu;un dieu qui vous a fait cocu.J e comprends que ça vous fasse mal

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L'évolution s'est produite dans la perception que le public et les autorités sportives ont eu du dopage. Il s'en est suivi une prise de conscience progressive marquée par l'évolution simultanée des contrôles et des sanctions en cas d'infractions à un code anti-dopage qui s'est lui-même complexifié au fil du temps.

Au début le dopage était toléré, ce qui voulait dire non défendu, autrement dit: autorisé. Il n'existait pas de contrôles, le public savait très bien ce qui se passait et, à l'époque, l'acceptait, aussi bien en cyclisme qu'en athlétisme. Donc accabler Coppi est une pure hérésie. C'est comme si, en 2014, on voulait sanctionner un automobiliste qui roulait à 150 km/h sur autoroute en 1969 (ou plus; certaines voitures de 1969 le permettant), à une époque où la vitesse sur autoroute était libre.

Avec les premiers tests antidopage, les sanctions furent d'abord légères et peu prises au sérieux (on a constaté la même attitude pour les automobilistes dès l'instauration de limitations de vitesse: la majorité ne respectant pas les nouvelles règles).

La sanction la plus légère pour le dopage était une pénalité de temps lors des épreuves à étapes. Les suspensions ne dépassaient jamais un mois ou deux. Pour rappel même Pantani, beaucoup plus tard que les années 70 et 80, n'a été suspendu que 6 mois lors de son exclusion du Giro. Actuellement on en est à deux ans.

La comparaison avec l'évolution de la législation routière est pertinente. Dans les années 50, 60 faut-il à nouveau rappeler que la vitesse était libre sur autoroute. Pire les contrôles d'alcoolémie n'existaient pratiquement pas et les sanctions plutôt légères; de plus le taux d'alcool toléré était bien plus élevé qu'actuellement.

Dans le sport, avec les produits qui devenaient de plus en plus efficaces, une prise de conscience analogue à ce qui s'est produit pour la sécurité routière s'est également mise en marche pour arrêter la course aux armements. D'où la création de l'AMA après l'affaire Festina. Il fut d'ailleurs démontré qu'en 1999, les échantillons analysés à posteriori montraient davantage de cas positifs à l'EPO  qu'en 1998. Bien qu'en 1999, au TDF,  la peur du gendarme avait fait effet sur beaucoup, d'autres continuèrent à transgresser les règles: l'exception notable étant l'US postal d'Armstrong. Ce qui contribua par la suite à la reprise de la course aux armements.

Par comparaison, pour la sécurité routière, on a compris que la vitesse tuait et que la conduite sous influence devait être réglementée et contrôlée avec des sanctions de plus en plus sévères car la nature humaine étant ce qu'elle est, il a fallu du temps pour conscientiser les automobilistes. Ce qui n’empêchent pas qu'il existe toujours des fous du volant. Mais ils savent maintenant à quoi ils s'exposent, tout comme Armstrong savait ce qui l'attendait s'il était pris.

Ceux qui comparent avec le passé devrait aussi se poser la question suivante;  faut-il condamner davantage les automobilistes qui ont roulé dans les années 60, 70 avec un taux d'alcoolémie non permis pour l'époque et qui, vu la législation de l'époque et la perception que le public et les autorités avaient sur ce sujet, ne furent que légèrement condamnés ?

Ce que des gens comme Garreau et Dupuis ne comprennent pas et ne comprendront  jamais, c'est cette évolution-là. Evolution que l'on retrouve dans beaucoup de domaines de la société et qui trouve son origine dans les progrès technologiques et médicaux. Ce qui était permis, toléré ou puni d'une certaine façon subit de ce fait une évolution permanente qui va souvent de pair avec des nouvelles règles et des sanctions en adéquation avec la transgression de ces règles.

Pour terminer, l'affaire Armstrong est non seulement un cas de dopage avéré dans un contexte "après affaire Festina", mais il est surtout aggravé par un système de corruption au plus haut niveau comme l'a démontré, preuves à l'appui, le rapport de l'USADA (comme des versements d'argent sur un compte bancaire suisse du patron de l'UCI). C'est très proche d'un système mafieux. Rien que pour ce dernier point, le cas "Armstrong" se singularise nettement de tout ce qu'on a connu avant.

 

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 Il fut d'ailleurs démontré qu'en 1999, les échantillons analysés à posteriori montraient davantage de cas positifs à l'EPO  qu'en 1998

Non bien sûr, t'as tout faux là-dessus. Il y a de mémoire seulement 11 tests positifs en 1999 dont 6 appartenant au seul Armstrong.

POUR LE RESTE JE SUIS TOTALEMENT D'ACCORD AVEC TOI!

JE N'AI PAS LU LA RéPONSE DE dupuis, INUTILE.

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Michel, tu te trompes sur deux points, et non des moindres :

- Pantani fût exclu du Giro début juin 1999. Il n'a pas été suspendu 6 mois, mais mis en arrêt de travail 15 jours, comme le voulait, et le veut encore la règle, en cas de dépassement du seuil hématocrite de 50. D'ailleurs, à cette époque, les coureurs ne risquaient pas plus, si ce n'est la vindicte populaire, car il n'existait pas alors de tests urinaires pouvant démontrer la prise d'EPO.

-Armstrong a gagné le Tour en juillet 99, soit moins de deux mois après l'exclusion de Pantani sur le Giro. Il a été prouvé par la suite, en analysant a posteriori ses urines (5 ans après, et à titre expérimental) qu'il a utilisé effectivement de l'EPO lors de ce Tour de France victorieux. Néanmoins, si on se remet dans le contexte de l'époque, tu seras d'accord avec moi (et Bernard aussi d'ailleurs) que juin 99 et juillet 99 sont très proches. De ce fait, il me semble extrêmement exagéré de considérer que seul Armstrong est responsable de la reprise à la course aux armements. Si Pantani était passé au travers sur le Giro 99 (avec un hématocrite à 49,99 par exemple, la veille de l'arrivée), il est bien entendu fort probable qu'il se serait présenté au départ du Tour de France suivant (dont il était le vainqueur sortant, et sachant qu'il a lui aussi été positif a posteriori à l'EPO sur le Tour 98) armé jusqu'aux dents.

De même, si mes souvenirs sont bons, Ulrich était blessé cette année-là pour le Tour, mais il a remporté en septembre la Vuelta ; Ulrich avait remporté le Tour 97 à l'EPO (on le sait par les divers témoignages de l'époque Telekom), tout comme il était à l'EPO pour ses 2e places en 96 et en 98 (positif a posteriori lui aussi). Je peine à croire que Ulrich se soit présenté sur la Vuelta 99, pour sauver sa saison, sans la recette qui lui avait si bien réussi par le passé.

Je sais aussi que Walter Godefroot s'est dédouané lorsque Arsmtrong est tombé, en justifiant que c'est à cause de l'Américain si Ulrich avait recommencé à se doper. N'empêche que quand il s'est fait prendre dans les filets de l'affaire Puerto, Ulrich préparait le Tour... 2006, date à laquelle Armstrong avait arrêté sa carrière.

Donc, mettre sur le dos d'Armstrong la reprise de la course aux armements, c'est faire preuve d'un jugement perturbé par la subjectivité. 

La vérité, c'est que seuls les coureurs modestes (et les Français surtout, compte tenu des suites de l'affaire Festina) avaient l'intention d'arrêter de se doper, par peur du gendarme principalement. Mais que parmi les top coureurs, tous avaient un plan pour tenter d'échapper aux contrôles, et qu'il ont continué à prendre des risques. Evidemment, depuis 99, beaucoup de monde s'est focalisé sur LA et sur l'US Postal, mais il est évident que si une véritable enquête était ouverte, avec le même désir d'arriver à ses fins, sur toutes les grosses équipes de l'époque, on arriverait au même résultat (organisation du dopage, etc.).

On parle beaucoup d'une prétendue corruption de l'UCI. Moi je parlerai plutôt de conflits d'intérêt, sûrement. Néanmoins, on passe rapidement sous silence la réalité qui était celle-ci : l'UCI n'avait aucune envie d'une mauvaise publicité avec le dopage d'un de ses top coureurs. Et ce n'est pas seulement l'US Postal et Armstrong qui étaient protégés. Dans son livre, Hamilton précise bien qu'il a été prévenu plusieurs fois avant qu'on le fasse tomber.

Tout cela est fort regrettable, surtout, comme tu le précises si justement, avec notre regard d'aujourd'hui. Mais focaliser sur Armstrong est une erreur. Comme te le conseille Jean Dupuis, mieux vaudrait passer à autre chose maintenant. Et c'est valable pour Bernard aussi 🆒.

Bon Tour des Flandres.

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Bernard,

Sorry, c'était une faute d'inattention. Je voulais évidemment dire :

Il fut d'ailleurs démontré qu'en 1999, les échantillons analysés à posteriori montraient moins de cas positifs à l'EPO  qu'en 1998.

Sinon, le reste de ma démonstration n'avait pas de sens.

Merci de m'avoir corrigé.

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Ta démonstration cherchant à minimiser l'influence de la victoire de LA au TdF 99 a qq défauts flagrants :

Pantani n'a pas participé à ce TdF et le Giro99 c'était AVANT le TdF 99. J'ajoute qu'en Italie il n'est devenu "dangereux" de se doper que qq années après 99.

Ullrich et la Vuelta 99, c'était APRèS le TdF 99. Je suis prêt à croire qu'Ullrich y ait repris ses vilaines habitudes, mais c'était en outre en Espagne et en sachant qu'il pouvait y aller gaiement puisque LA l'avait démontré en France. Par ailleurs, l'Espagne a-t-elle vraiment, 15 ans après, pris la question du dopage au sérieux après qq effets de manche cosmétiques liés à la candidature olympique.

Non, t'auras beau faire des contorsions tu ne convaincras guère les gens comme moi qui suivent le vélo depuis très longtemps que L.A. n'a pas eu l'effet incitatif utilisé par Godefroot pour dédouaner son coureur.

Je veux bien passer à autre chose mais tu remarqueras si tu as suivi ce fil que si je reviens là-dessus c'est à mon corps défendant tout simplement pour ne pas laisser la parole au seul Garreau qui polluerait l'esprit des nouveaux lecteurs de velo101 par ses comparaisons stupides du dopage à l'ancienne avec un dopage scientifique moderne.

En fait je mène bien malgré moi une entreprise de salubrité publique au lieu d'aller rouler (bon, faut bien que je me la coule douce 1 jour de temps en temps)

 

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Salut Jean,

Si c'est deux semaines pour Pantani, cela prouve que l'on était encore moins sévère que je ne le croyais. Je reconnais que c'était un mauvais exemple puisque je me suis trompé sur la peine. Je ne voulais pas faire de rapprochement avec le Tour 1999, mais simplement souligner que la réglementation et les sanctions ont évolué avec le temps.

L'essentiel n'était de toute façon ni Pantani, ni Armstrong. Je rappelle comment s'est déroulé la perception du dopage aux yeux du grand public et des autorités sportives. On peut en déduire que, suite à l'évolution des mentalités, vouloir comparer les cas de dopage des années 50 à 90 avec se qui se passe aujourd'hui n'a pas beaucoup de sens. Un simple exemple: quand Delgado gagne le Tour de France il est positif à une substance dopante mais comme le produit incriminé n'est pas encore sur la liste de l'UCI, il n'est pas inquiété. Ce qui veut dire qu'à l'époque tant qu'un produit dopant n'était pas inscrit sur la liste des produits interdits c'était permis de l'utiliser. Aujourd'hui la réglementation a changé: tout produit qui s'avérerait par la suite comme dopant est interdit, même s'il n'est pas aujourd'hui inscrit sur la liste des produits interdits. Les analyses a posteriori sont, entre autres, faites pour çà avec un délai de prescription de plusieurs années. Avec la réglementation actuelle, et en suivant les arguments de certains, on pourrait déclasser Delgado, ce qui est complètement absurde car celui-ci n'avait pas à l'époque enfreint la réglementation anti-dopage. C'est comme si on condamnait a posteriori un conducteur pris en 1968 avec un taux d’alcoolémie supérieur à la norme d'aujourd'hui mais qui n'avait pas été inquiété car son taux était inférieur à la norme d'alors.

Je ne fais pas une fixation sur Armstrong. D'ailleurs en son temps je n'ai jamais pris position contre lui, respectant alors la présomption d'innocence. Ce n'est pas moi qui veut maintenant excuser Armstrong sous prétexte que cela se faisait ailleurs (ou se serait fait ailleurs) ou dans le passé, sous une forme ou une autre. Ou, pire, que le niveau de corruption tel que l'a révélé le rapport de l'USADA aurait toujours existé. Ce n'est pas moi qui relance perpétuellement ces comparaisons. Pour rappel, concernant le premier contrôle positif d'Armsrtong en 1999, il y a eu usage de faux et surtout versement d'une somme importante d'argent sur un compte du patron de l'UCI. Quel conflit d'intérêt y avait-il à l'époque et pourquoi verser une telle somme l'argent ?

Dans son livre, Hamilton précise bien qu'il a été prévenu plusieurs fois avant qu'on le fasse tomber.

J'ai lu aussi la course secrète, mais il me semble plutôt que c'est Armstrong qui a fait pression auprès de l'UCI en faisant remarquer que les performances d'Hamilton, alors chez Phonak, étaient anormales. Celui-ci fut même convoqué au siège de l'UCI pour s'expliquer. Il tombera par la suite car n'étant plus protégé par le "boss".

Sans rancune et bon Tour de Flandres à toi également.😄


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Si ça te dérange tu peux supprimer tout ce qui est en rapport avec Armstrong dans ma démonstration. Si j'en ai touché un mot, c'est parce que cette affaire était revenue dans la discussion, mais elle n'était pas nécessaire. Cela ne change rien à mes conclusions. On ne compare pas des époques différentes pour les raisons que j'ai évoquées. Excuser les tricheurs d'aujourd'hui sur base du passé ne tient pas debout. Je ne vais répéter ma démonstration. 

tu imagines un gars d'Yffiniac se la jouer au parrain? enfin..

Non, mais Joachim Garreau l'imagine bien. C'est lui qui écrit ceci, pas moi:🆒


Il y a bien eu un procès d'intention après sa carrière, même genre qu'envers Armstrong. Pressions sur  les journalistes, ils ont préféré le silence et l'oubli plutôt que le déballage judiciaire... Le milieu mafieux fait date et se reproduit de génération en génération, avec le "parrain", pardon, le "patron du peloton", presque un titre honorifique à l'époque

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Ah, Jean, jamais tu m'entends, jamais tu ne chanteras assez les louanges de Garreau et de sa puissance de déduction dont on voit encore un autre exemple éclatant dans le fil de discussion voisin sur le délire.

Pour rappel, je cite un petit extrait :

Réponse au message de Rémy FAURE

Oui elle continue à avancer alors qu'une course cycliste arrive en face, en dépit certainement de barrières et d'arrêté préfectoraux ? (obligatoire?) à l'entame de cette route qu'elle prend à contre sens. Contre l'avis d'un commissaire ? C'est une course en circuit, ce n'est pas la course qui vient sur elle mais elle qui s'incruste dans la course, à contre sens.

Et la préfecture de Virginie, Garreau en est quand même le spécialiste No1 en France. Il pourrait en remontrer à ce sujet à des avocats de Chicago émigrés de l'autre côté du Potomac du genre, comment il s'appelle déjà, ah oui, Obama.

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Désolé Bernard, je ne comprends rien à ta démonstration. On parle bien de dopage, là, et pas de dopage spécifiquement sur le Tour de France, pour lequel LA serait plus coupable que Pantani ou Ulrich, parce que dopé en France alors que les deux autres, en cette année 99, se seraient limités à l'Espagne ou à l'Italie. 

Cela les dédouanent selon toi? Cela justifie que LA soit le pire des bandits, parce qu'il a osé continué à se doper sur le Tour en 99, alors que Pantani et Ulrich sur le Giro et la Vuelta 99, eux ils avaient le droit?

Comprends pas ton raisonnement....

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Bjr;pour le dopage;c est toute la societe qu il faudrait revoir,pour exister aujdh tu doit etre bon de partout,donc le sport est au sommet de la pyramide;tout les medocs que les gens s envoient,pour etre mieux etre performant,pour dormir,pour b....r,bref pour tout et n importe quoi,quand tu voie que la france est le 1 er pays europeen pour la prise de medocs et apres on te fait la morale(chercher l erreur);bonne route.

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L'essentiel n'était de toute façon ni Pantani, ni Armstrong. Je rappelle comment s'est déroulé la perception du dopage aux yeux du grand public et des autorités sportives. On peut en déduire que, suite à l'évolution des mentalités, vouloir comparer les cas de dopage des années 50 à 90 avec se qui se passe aujourd'hui n'a pas beaucoup de sens. Un simple exemple: quand Delgado gagne le Tour de France il est positif à une substance dopante mais comme le produit incriminé n'est pas encore sur la liste de l'UCI, il n'est pas inquiété. Ce qui veut dire qu'à l'époque tant qu'un produit dopant n'était pas inscrit sur la liste des produits interdits c'était permis de l'utiliser. Aujourd'hui la réglementation a changé: tout produit qui s'avérerait par la suite comme dopant est interdit, même s'il n'est pas aujourd'hui inscrit sur la liste des produits interdits. Les analyses a posteriori sont, entre autres, faites pour çà avec un délai de prescription de plusieurs années. Avec la réglementation actuelle, et en suivant les arguments de certains, on pourrait déclasser Delgado, ce qui est complètement absurde car celui-ci n'avait pas à l'époque enfreint la réglementation anti-dopage. C'est comme si on condamnait a posteriori un conducteur pris en 1968 avec un taux d’alcoolémie supérieur à la norme d'aujourd'hui mais qui n'avait pas été inquiété car son taux était inférieur à la norme d'alors.

Pardonne-moi Michel, mais tu mélanges un peu tout.

- Un produit non inscrit sur la liste anti dopage au moment du contrôle ne peut en aucun cas révéler un contrôle positif plusieurs années après, et conduire à une sanction. Bien sûr, rien n'interdit au laborantin de faire des recherches expérimentales pour tester leurs méthodes de détection. Mais cela ne conduit pas à un cas de dopage.

- Par contre, il existe tout un tas de produits interdits, mais non décelables au moment du contrôle. Aujourd'hui, on peut conserver les urines, et contrôler plusieurs années après, une fois que la méthode de détection est au point. Prenons l'exemple de l'EPO, interdite sur la liste du CIO dès le début des années 90 il me semble, mais seulement décelable dans les urines en 2001 (et fortement suspectée grâce au contrôle hématocrite à partir de 97). Même chose pour les cortocoîdes, interdites depuis le milieu des années 70 (mais quand même très utilisées par les coureurs de l'époque), et seulement décelables par les contrôles urinaires en 99.

Donc, en théorie, on aurait pu conserver les échantillons de Merckx, Hinault et consort, et les analyser en 99. Donc les déclarer positifs. Par contre, pour Delgado, même si le produit a été mis sur la liste des produits interdits fin 88, c'était après son Tour victorieux. Même s'il est prouvé qu'il en a pris, il ne peut pas être sanctionné pour une faute commise avant la règle.

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Bof, tu crois que je n'avais pas lu.

Et alors ? Ce site comptabilise même comme dopés sur le TDF tout coureur qui aurait été contrôlé positif, ne fusse qu'une fois, sur une autre course. On voit tout le crédit qu'il faut accorder àl ce site. Autant lire la presse people. Tu m'avais pourtant dit que tu ne lisais pas ce genre de presse.

Tu sais très bien qu'on ne refait pas l'Histoire. On ne jugera jamais Napoléon pour crimes de guerre. Qu'il repose en paix aux Invalides et que les Japonais en visite à Waterloo continuent à croire que c'est lui le vainqueur de la bataille.

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D'accord, je ne mets pas tous les pas intermédiaires, j'admets qu'il faut réfléchir et que je n'ai pas la patience de tout expliquer pas à pas. Mais avec un peu de bonne volonté tu y arriveras, sinon, tu devras attendre qu'on se rencontre pour que je t'explique.

Là tu es sur sur la mauvaise piste.

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On va partir d'un postulat très simple : Ulrich pas blessé cette année-là et Pantani contrôlé à 49,9 sur le Giro plutôt qu'à 51, se présentent sur le Tour en même temps que le nouvel LA de 99. Je rappelle quand même que, affaire Festina ou pas, Pantani et Ulrich ont pris de l'EPO en 98 pour terminer 1er et 2e, comme l'ont d'ailleurs démontré les contrôles expérimentaux a posteriori (les mêmes qui incriminent Jalabert). 

Crois-tu réellement que les deux cocos se seraient dit de concert : "ça y est, on arrête tout, on va faire le Tour, et spécifiquement le Tour à l'eau."?

Parce que, si j'ai bien compris, et c'est ce que tu avais précisé sur un autre post, si tu en veux particulièrement à LA (et tu n'es pas le seul), si tu le considères comme méritant un traitement "spécial", c'était parce que selon toi il incarnait la poursuite de l'armement lourd, au contraire de ses adversaires directs de l'époque.

Comme Pantani et Ulrich n'était pas sur le Tour 99, avoue quand même que c'est un fâcheux concours de circonstances qui est à l'origine de tes ressentiments envers lui.

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Jean,

Par contre, pour Delgado, même si le produit a été mis sur la liste des produits interdits fin 88, c'était après son Tour victorieux. Même s'il est prouvé qu'il en a pris, il ne peut pas être sanctionné pour une faute commise avant la règle.

Mais, c'est bien ce que je dis ! Je crois que tu ne m'as pas compris.

Pedro Delgado était positif au Tour 1988 au probenicid, un agent masquant pour l'usage de stéroïdes. Le comité Olympique International reconnaissait cet agent comme produit interdit, ce qui n'était pas encore le cas de l'UCI. Donc blanchi. Et c'était normal et en accord avec les règles de l'époque.

Un produit non inscrit sur la liste anti dopage au moment du contrôle ne peut en aucun cas révéler un contrôle positif plusieurs années après, et conduire à une sanction. Bien sûr, rien n'interdit au laborantin de faire des recherches expérimentales pour tester leurs méthodes de détection. Mais cela ne conduit pas à un cas de dopage.

Désolé mais je parle de la législation anti-dopage actuelle (2014) et la compare avec celle qui était en vigueur en 1988. Le code anti-dopage actuel n'a plus rien à voir avec les versions antérieures et prévoit le cas que je mentionne (Un produit non inscrit actuellement sur la liste anti dopage est interdit s'il se révèle par la suite comme produit dopant et est identifié comme tel. Du moment qu'il soit retrouvé a posteriori dans un certain délai de plusieurs années, il conduira à une sanction). Je n'ai pas le temps de rechercher la référence du code actuel. Mais je l'avais déjà donnée en son temps. Évidemment il y a une limitation dans le temps conduisant à un délai de prescription. Quand j'aurai le temps, je ferai à nouveau une recherche.

Donc, en théorie, on aurait pu conserver les échantillons de Merckx, Hinault et consort, et les analyser en 99. Donc les déclarer positifs. Par contre, pour Delgado, même si le produit a été mis sur la liste des produits interdits fin 88, c'était après son Tour victorieux. Même s'il est prouvé qu'il en a pris, il ne peut pas être sanctionné pour une faute commise avant la règle.

Encore une fois, c'était une autre époque avec une autre réglementation. Et même si on voulait appliquer la réglementation 2014 (ce qui n'est pas permis, c'est juste une vue de l'esprit car elle entre en vigueur à partir de sa publication), le délai de prescription est largement dépassé. L'exemple de Delgado n'est donné que pour montrer que les lois anti-dopage ont évolués . C'est évident qu'on ne peut pas le sanctionner a posteriori car on ne peut pas lui appliquer la législation actuelle.


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Désolé mais je parle de la législation anti-dopage actuelle (2014) et la compare avec celle qui était en vigueur en 1988. Le code anti-dopage actuel n'a plus rien à voir avec les versions antérieures et prévoit le cas que je mentionne (Un produit non inscrit actuellement sur la liste anti dopage est interdit s'il se révèle par la suite comme produit dopant et est identifié comme tel. Du moment qu'il soit retrouvé a posteriori dans un certain délai de plusieurs années, il conduira à une sanction).Je n'ai pas le temps de rechercher la référence du code actuel.

Je suis très étonné de ce que tu dis. Cela me paraît même impossible. Comment pourrait-on sanctionner des coureurs a posteriori pour une substance qui n'est pas interdite au moment du contrôle? 

Pour en revenir à tes comparaisons automobiles, c'est comme si on retirait le permis à un conducteur qui roule à 130 sur autoroute aujourd'hui, parce que dans 10 ans la limitation de vitesse passe à 110.

Ce serait une pratique totalement déloyale.

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