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Votre cyclosportive du jour 2014.


Invité

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slt

la corima pour moi ,le111kms 3h43 avec un vent a90 mais bon faut faire avec et le peloton a du bon pour çà

plante dans le premier col ensuite débloqué au bout d'une heure et merci a ceux qui avais reconnue le parcours pour la petite surprise de la fin j'ai pu anticiper pour les braquets et passe sur le vélo alors qu' une grande partie du paquet est reste plante.

bonsoir

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  • 2 months later...

Salut,

 

Ben ma cyclosportive du jour c'est le Challenge Vercors Master 171km/3500m, mais je suis parti beaucoup trop vite pour mon niveau (sans trop m'en rendre compte), ce qui fait que sur cette distance ça ne pardonne pas! du coup j'ai fais 120 km et 2600m à 25km/h de moyenne. J'étais à presque 28 au deuxième ravito… (Je pensais faire 22-23 pour tenir la distance).

J'aurais du bifurquer pour finir par mes propres moyens via le parcours senior (121km/2300m) à Vassieux, mais même en ralentissant la cadence, 5km après le 3 ème ravito au début du col de la machine, je suis passé de 12,5 à 8 km/h en  un rien de temps, plus de jus dans les jambes et à cette cadence vu que je suis plus en vélocité les jambes étaient dur. Vue que le ravito suivant était après 2 cols et presque 40 bornes, j'ai préféré faire demi tour au ravito, retour avec le mini-bus balais. le dernier (un anglais) à fini coute que coute à 5km/h dans le col, et peut-être à 6-8 km/h sur le plat par moment. Il à fini escorté par la sécurité civile.

J'ai fais l'erreur d'être très bien placé au départ (j'étais arrivé en avance, un peu trop visiblement), du coup départ canon même en me faisant doubler, traversée d'Autrans à 60km/h dans le faux plat descendant. Je n'ai pas réussi à resté longtemps dans un peloton, et ceux de mon niveau étaient très loin derrière, donc j'ai roulé la plus part du temps entre le peloton loin devant et celui loin derrière… 😛, puis rattrapé par la tête de cours du parcours senior, impressionnant de vraies fusée!

J'ai réussi à faire un groupe de trois, mais les relais ne passait pas trop… et je roulais trop vite dans les faux plat montant.

Par contre je n'ai pas compris pourquoi je ramassais des morts dans les montées et je me faisais larguée dans les faux plat par les même types… 😕

Pas de regrets, j'ai beaucoup appris de ces erreurs, plus que si j'avais fais le parcours senior.

Un coureur à finit héliporté 

 

@+

Eddy

 

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Salut Eddy , 

 

J'y étais aussi  sur le grand parcours     que je   termine en 7h:13 mn     à 4 mn du brevet d'or .    J'ai moi aussi flanché dans le col de la machine et j'ai   terminé au métier.    Pas de secret ,   c'est juste un manque de longues distances et   ma lenteur   en descente    qui me coûtent ce brevet.     on a  dut ce croiser   car j'étais    à  presque 28 km/h   au deuxième ravitaillement.

 

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Salut Bruno,

Tu as probablement du me ramasser dans le col de chaux Clapier 😄. Le dernier à fini en 9h12 péniblement à 18km/h de moyenne. J'aurais peut-être du faire une pause de 15', m'étirer un peu et tenter de continuer jusqu'à me faire ramasser par le bus balais. Bon c'est ma première cyclo au bout d'un an et demi de vélo c'est pas si mal.

J'ai mal géré ma course, c'est le métier qui rentre 🙄 . Sinon pour le bon coté des choses, je n'ai pas oublié mes chaussures en partant et j'étais bien équipé/organisé. Je me suis fais dévisagé par quelques coureurs sur le départ avec mon B'Twin alu de 12kg car je devait être dans les 20-30 premier dans le sas de départ, je faisais tâche 😃.

 

@+

Eddy

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Salut,

La Marion Clignet pour moi ce samedi.

J'y suis allé en rigolant, sur le 120 tant qu'à faire..., car avec mes 1400 pitons depuis janvier et mon genou en guimauve, ça promettait d'être funny...

Ça l'a été.

Je suis longtemps resté en tête... tant que nous étions tous dans le sas de départ, où par une ruse de sioux j'ai réussi à me trouver devant alors même que je suis arrivé sur la ligne 2 minutes avant le start. Une fois partis, j'ai fait illusion sur les 5 premiers kms de plat. La première bosse m'a vu exploser et la montée du Castéra suivante a récolté les morceaux. Heureusement que le tandem du club était là pour me pousser (littéralement). Dans les coups de cul suivants j'ai découvert une population cycliste que je ne connaissais pas : des gens avec des drôles de machines en alu, munies de sacoches, avec des poils aux pattes et des cuissards bigarrés qui dataient du début des années 80. J'en ai même aperçu un, à travers un vague brouillard, qui pédalait en baskets dans ses cale-pieds. Sur le coup je me suis dit que j'avais été rattrapé par la rando... J'en avais déjà entendu parler et on m'avait vanté leur esprit de convivialité. Ils ne m'ont pourtant pas attendu...

Un groupe conséquent m'a rejoint et j'ai pu faire un bout de route avec eux. Arrivés à Brignemont, l'intensité de l'effort a fait naître des hallucinations : mon compteur indiquait 1000m de D+ pour 2h de course et 70 kms. Enivré par l'hypoxie -on a atteint le point haut du parcours à Cox-, j'ai placé un mine sur la crête suivante pour faire sauter Pascalou, mon compagnon d'alpinisme depuis 17 ans et de vélo depuis quelques années. Ca a fonctionné. Mais maintenant que je suis redescendu au niveau de la mer, je me demande ce qu'il m'a pris... Un symptôme cérébral avant-coureur certainement de ce qu'il allait m'arriver plus tard, dans la bosse de Thil, où totalement cramé il m'a fallu mettre pied à terre, patienter quelques minutes pour faire disparaître toutes les crampes et finir la côte en marchant à reculons puisque de face les cuisses ne le supportaient pas...

Quelques autres cyclistes à l'allure incongrue m'ont doublé et se sont dépêchés de s'éloigner devant mes tirages de bord dans du 3%. Peut-être ont-ils cru que je voulais les faire tomber pour les empêcher de me dépasser ? A force d'abnégation, j'ai fini par arriver à une partie plus ou moins plate puis descendante qui m'a amené à l'arrivée. Mais je ne me souviens pas comment.

J'établis donc ma perf de l'année (normal, première cyclo ou course confondues) en finissant 213ème sur 260 (je crois...).

Si j'ai bien rigolé, mon genou a moins apprécié comme l'a révélé l'arthroscanner de cet aprem' : un beau kyste poplité de 2 cms sur 3 vient couronner mes efforts. Le vélo est vraiment ingrat...

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Salut Cyrille,

1450m de D+ (1550 à mon gps), ne me vole pas 200 m, stp... Parce que ces 200 derniers mètres, j'ai eu le temps de les savourer...

 

Salut Eddy,

J'ai beau vérifier sur strava, il semble effectivement que je n'ai pas coupé le parcours et que le chronométrage soit juste...

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  • 1 month later...

Bon ben ma cyclo du jour c'était la Vaujany Senior (109km/2450m de D+).

La météo ne s'était pas trompé pour une fois, ils annonçaient le déluge, ben par moment c'était le cas. J'ai passé une partie de la nuit à me demander si je la faisait ou pas, ben j'ai mis du temps à me décider, parti à la bourre et du coup j'arrive pile poils au go du départ. Sauf que je m'étais garé en bas du barrage, donc environ 100m de d+ à un bon rythme pour ne pas être en retard. Pas le temps d'allumer Strava, juste le temps de faire le reset du compteur et de démarrer le cardio et c'est partie… 

La descente sur Sechilienne se fait sous des trombes d'eau, la vitesse est modérée car la chaussée est détrempée. Je remonte un peu, et me cale dans une bonne roue jusqu'au début de la montée pour l'Alpe du grand serre. J'y vais pépère sur le 30x25 sans forcer et remonte pas mal de monde. La descente un peu froide mais supportable se passe bien, mais personnes ne prend de risque.

Après le deuxième ravito on attaque le col d'Ornon, ça se passe bien mais sous une pluie fine. La descente en revanche est glaciale…

Arrivé en bas, je regarde le chrono du cardio et je me dis que c'est encore jouable pour le brevet Or. Il fallait que je le fasse en moins de 5h05 pour ma catégorie. J'accélère la cadence et roule à presque 40km à 100 trs/min en mode CLM seul, enfin je pensai être seul, il y a avait une file indienne derrière moi… comme d'hab, personne pour prendre un relais… Je franchi le barrage du Verney et j'attaque la montée de Vaujany. Dure, très dure, j'y crois encore jusqu'à 2km de l'arrivée mais à 9km/h c'était mathématiquement fichu… dommage , j'aurais tenté le tout pour le tout.

Je franchis la ligne d'arrivée et franchement j'étais content que ça se termine! Je fini en 5h13'32 soit à 8' du brevet Or à 20,86km/h, je suis classé 58e/127.

J'ai perdu pas mal de temps dans les descentes à cause de la pluie. bon c'est comme ça… Mais je reste satisfait de ma prestation.

Voila, c'est fait!

Je pense que je la referai l'année prochaine et me fixer un temps de 4h15' (sans pluie of courses!).

 

@+

Eddy

 

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Après m'être mis au vélo en Septembre dernier, j'ai participé à ma 2ème cyclo en tout et pour tout: La Mountagnole, le "petit" parcours de l'Ariegeoise 2014.

J’appréhendais pas mal, on m'avait dit: "fais gaffe, c'est noir de monde, ça part comme des fusées devant"....

Eh ben en fait... c'est vrai! 4800 inscrits sur l'ensemble des parcours, et 4800 rien que pour la Mountagnole. Je m'étais levé super tôt pour arriver au départ à 7h15  (à ma première cyclo j'étais parti en queue de peloton, j'étais frustré) et ô surprise, j'étais dans les 20 premiers. J'en avais presque peur. Quant au départ, on passe de 0 à plus de 40 km/sur du plat en 1 km, le tout sans échauffement. C'est aussi flippant que grisant, bref, j'ai adoré.

Au programme, 110km, 2600 de dénivélé avec le plateau de Beille pour nous achever.

On part de Tarascon, très vite un 1er raidillon fait un premier écrémage, je l'ai passé beaucoup plus vite que lors de ma reconnaissance du parcours, sans pour autant être entamé, ça m'a motivé, du coup je me suis accroché aux wagons dont l'allure me convenait. On filait vite et pourtant beaucoup revenaient de l'arrière pour me passer( là, ça m'a pas mal calmé, y a du niveau et je suis pas de taille!!!) mais je m'en fous, ça reste l'éclate totale.

On passe Foix à toute berzingue puis on prend à droite. Là c'est un long faux plat montant de plusieurs kilomètres, je suis le groupe; mon compteur affiche plus de 30 km/h, c'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi.... (pour la suite de cette phrase, rechanter le refrain de "il jouait du piano debout").

Descente sur Lavelanet, plus loin, je zappe le 1er ravitaillement, j'ai prévu le coup. Arrive ensuite la montée sur Roquefixade avec une première bosse de 1km à 7 ou 8%. On la monte au train, mais si je passe certains coureurs, j'en ai au moins le double qui m'enrhument venu du gras du peloton. En fait, la réalité commence à me rattraper méchamment. Mais je m'accroche encore, même si je ne peut tenir la même cadence. Je trouve quelques coureurs qui roulent à une allure qui me va et me cale dans leurs roues.

On redescend sur Foix, cap au sud jusqu'à Bompas, ça roule encore assez vite, et c'est même trop vite pour moi. Quelques kilomètres avant de tourner à gauche et monter vers l'avant dernière difficulté (Le pas de Soloumbrie, une vraie vacherie!!!) je lève le pied pour m'économiser un peu. ça monte de plus en plus. Je m'arrête 2 minutes près d'une fontaine pour recharger bidons et refroidir la chaudière qui commence à fumer! Je ne suis pas le seul d'ailleurs. Cette montée a 4 kilomètres vraiment casse pattes. Je monte à 10, 11 km/h, avec tout à gauche, le 34/27. J'ai bien fait de mettre une cassette 12/27 dents à l'arrière, parce qu'avec le 25... (c'est peut-être un détail pour v... bon j'arrête).

C'est long, c'est long (presque autant que ce texte que certains liront. D'ailleurs je salue les courageux qui sont parvenus jusque là. Ce passage vous est dédié.) mais on finit par en voir la fin, même si ça reste du faux plat montant (non, pas Yves!).

Descente super dangereuse, très pentue, des lacets difficiles à négocier. Mais là encore, comme sur tout le reste du parcours, c'est bien indiqué, des bénévoles nous avertissent avant chaque virage. Malgré ça, y a toujours des imbéciles pour essayer de gagner le temps perdu dans la côte en prenant des risques inutiles et en engageant l'intégrité physique des autres. Pas étonnant qu'il y ait eu de la casse avec des zozos pareils.

On arrive aux Cabannes, là je m'arrête et fais le point au ravitaillement avant l'enfer qui s'annonce. Je m'étais fixé 3h 30 au pied du Plateau, j'ai 25 minutes d'avance, ça c'est le positif... le négatif c'est qu'il commence à faire chaud, que j'aime pas ça et que je suis déjà bien cuit, les jambes dures, bref je sais déjà que je vais en ch...

Je pars sur le 34/27, en moulinant à mon rythme. J'en dépasse certains, d'autres en font de même avec moi... bref tout le monde fait comme il peut: 16km à presque 8%. Les 5 premiers, ça va, ce qui me surprend. Puis d'un coup plus rien. J'ai pourtant bu et mangé régulièrement, mais là chaque tour de pédale demande une motivation surhumaine. Je me pose à l'ombre, allongé, le souffle court, me relève et part. Sur le bord de route, c'est le Verdun du cyclisme: visages marqués, rictus de douleur, étirements, recherche d'un inaccessible souffle nouveau... mais qu'est-ce qui peut nous pousser à ça?

Je poursuis tant bien que mal (surtout mal en fait) mon périple, m'arrêtant encore 4 fois dont 2 aux ravitaillements. Une personne me propose de m'arroser pour me rafraichir, j'ai pour lui le regard enamouré d'une groupie des Beatles, à cet instant je suis prêt à l'épouser, lui et sa grosse... moustache (à quoi pensiez-vous?)

Les 3 derniers kilomètres: c'est de moins en moins pentu, je retrouve des forces et accélère histoire de finir en beauté. Je passe la ligne d'arrivée. Une personne  me propose de l'eau. Je la prend en la remerciant, mais lui précise que j'ai donné ma main au moustachu qui avait un gros tuyau 5 kilomètres plus bas.

Repas salvateur: tartiflette. J'étais prêt à bouffer un boeuf tellement j'avais la dalle.

C'est anecdotique mais bon j'en suis fier: Pour ma toute toute première fois (cf: Jeanne Mas) sur la mountagnole, je termine 874ème sur 2800, en 5h04 mn.

L'essentiel est ailleurs, la vue est aussi magnifique que les visages sont marqués, les corps endoloris, mais l'esprit apaisé. Pour tout ça, je reviendrai.

Voilà, d'habitude je fais long, mais là j'ai abrégé.

 

 

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Compte rendu de ma Marmotte d'Olt


St Geniez dimanche matin sur l'avenue principale se masse plus de 650 cyclistes venus de toute la France avec la présence du professionnel Aveyronnais Alexandre Géniez venu amicalement parfaire son entraînement. Quant à moi je me place devant les 200 participants, Priorité accordée au licencié du club organisateur (Le Vélo d'Olt). Dossard 121, du 150 km avec ses de 2700m de dénivelé positif, entre vallée du Lot et Aubrac. Je me trouve à côté de Jérôme des jumeaux Couffignal parrains de l'épreuve et également du coureur de la FDJ. La course débute directement par une côte des charlottes 6 km à 5,5% je reste aux avants postes avec les cadors on monte à bon rythme mais cela me convient bien, j'arrive même à parler un peu avec Alexandre Geniez, ce n'est pas tous les jours que l'on peu rouler avec un coureur pro ! La cadence a fait mal dans le peloton, nous ne sommes plus qu'une trentaine en haut de la bosse, mes jambes sont légères je sens que je suis dans un bon jour et je compte bien en profiter! Ensuite après la descente rapide sur st saturnin on emprunte la petite côte qui mène à Montagnac ces passages à plus de 10% favorisent les attaques, 3 coureurs se détachent, rapidement suivi des jumeaux et d'Alexandre ils ferons la cyclo souvent ensemble mais sans chronomètre. Je reste accroché au groupe poursuivant toute la partie qui traverse les villages de Vimenet, Galinière et descente de la Quille. Arrivé à ST Geniez pour le passage en ville de la première boucle de 40 km je franchi le pont sous les encouragements du public en 4éme position en tête du groupe d'une douzaine de cyclos, petit moment gloire ! 1 km plus tard au passage de la Chapelle du Buis qui marque le début de la longue ascension ver la croix de Rhode (25 km dont 20 bon km de montée) Sophie qui était là pour le ravitaillement m'encourage à nouveau, cela me sur motive pour affronter la première partie de la côte de Nave 11,5 km à 6,5%. Je me cale à un rythme soutenu mais pas trop dur pour ne pas trop puiser dans les réserves car ayant reconnu plusieurs fois le parcours je connais toutes ces difficultés. Je laisse filer quelques coureurs (7/8), mais je reste finalement dans un petit groupe de 5 toute la montée. Ascension qui sera marquée pour moi par le " re vissage" de mon porte bidon qui bougeait de plus en plus depuis le début de l'épreuve, erreur de débutant toujours contrôler son vélo avant de partir malgré mes efforts j’arrive à peine à le remettre et je suis obligé de mettre ma seconde gourde dans la poche arrière de mon maillot. Après Nave une partie de courte descente suivie de côtes raides nous amène au village de Vieurals qui marque le pied de la dernière côte 5.5km à 6,5 %, c'est à la sortie du village que je récupère une gourde d'eau. André est posté au croisement en tant que signaleur et Jo garde les enfants qui hurlent "bonne fête papa" pour m'encourager à nouveau. Je suis toujours aux avants postes de la course dans un groupe maintenant d' une quinzaine de coureurs ils ne sont que 8 devant. Dans la partie finale je me place aux avants poste et accélère progressivement, deux gars prennent ma roue et nous terminons l’ascension des 25 km ensemble détachés du groupe. Sur le plateau de l’Aubrac le vent du nord souffle il ne fait pas plus de 8 c°!
Sur les premiers km je prend de bons relais mais je sens que les deux autres sont plus fort que moi et que si je reste avec eux à ce rythme je vais vite « exploser » pour ne pas me mettre dans le rouge je préfère me relever et attendre le groupe que je viens de quitter 7/8 km plus tôt. Là Thierry sur le ravito de la tourbiere me tend une bouteille d'eau et m'encourage, c'est bon pour le moral. Au niveau de la station de ski je réintègre le groupe et nous filons à bon train sur Laguiole. Nous sommes à environs 100 km de course c'est à ce moment là que je ressens une petite crampe dans la cuisse droite je sais que la partie qui vient n'est pas très dure mais elle est truffée de petites côtes ou de faux plats, on bifurque sur Curiéres « allé Guillaume me crie Jean-Marie » au croisement . Je détend le plus possible mon muscle, je bois un peu plus, je respire profondément et surtout je serre les dents, il m'arrive même de pédaler uniquement de la jambe gauche heureusement pour moi il n'y a pas d'attaque dans le groupe. Au niveau de Salgues après une vingtaine de km je ne ressens pratiquement plus rien. Vient ensuite la rapide descente sur St Côme, mon compteur affiche parfois plus de 80 km/h c'est ici que je décide de la fin de ma course car je sais que nous arrivons dans la dernière difficulté du parcours à savoir la côte de Mandailles (5km à plus de 6%) avec des passages à plus de 10%, si ma cuisse va bien j'attaque à nouveau dans la partie la plus dure aux niveau des cactus. Passé St Côme et après une première rampe de 1,2 km franchie sans difficulté je constate que la plupart des cyclos montent difficilement cette côte, je récupère un peu dans la courte descente et me place devant pour débuter l’ascension. Les premiers mètres sont escaladés dans un rythme plutôt bas 14/15 km/h, nous arrivons au cactus et comme décidé j'accélère ma cadence de pédalage tout en restant assis sur la selle je passe dans la partie la plus difficile autour de 17/18 km/h ce qui me permet de me détacher rapidement du groupe. Ensuite je récupère un peu et je vois derrière moi 2 coureurs s'accrocher, un des deux gars passe devant et me fait signe de suivre et avec l’autre nous finissons la côte ensemble, le trou est fait avec la bonne dizaine de coursiers qui restent derrière nous. Il reste une petite quinzaine de km entre Comdamine et l'arrivée, sur une courte descente mais avec quelques faux plats qui fonts mal aux jambes après plus de 135 klm de course, je donne tout en me plaçant souvent devant car je ne veux pas être repris je remarque que mes compagnons d'échappée ne sont pas de ma catégorie alors je prend un maximum de risque même si cela me coûte deux places à 500 mètres de l'arrivée j’entends Lilian qui me crie « tu es autour de la dixième place »cela me sur motive, je reste devant et fonce vers les derniers virages, c'est bon on ne sera pas repris ! Dans les derniers mètres les deux gars me passent devant ce n'est pas grave je dois être bien classé quand même. A peine la ligne franchie le speakeur me tend le micro et me demande mes impressions sur la course, je dis que je suis satisfait de mon épreuve et d'autre chose je ne sais plus quoi à vrai dire, en fait il me tarde de savoir mon classement. François, Christian, Christophe et d'autres me félicitent. Vite je prend mon diplôme sorti directement sur la ligne grâce à la puce électronique qui est sur la plaque de cintre, 4h49'19" 13éme général 3éme catégorie ! Je suis heureux enfin un podium en cyclo sportive et en plus sur la Marmotte là ou j’ai débuté le vélo il y à 4 ans à l'époque je me classait 220éme/300 sur le 100 km !
Bref une superbe course et beaucoup d'émotions!

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