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Sortie et vent


Yorick KRUITHOF

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La rafale tu l'entends arriver, tu la sens avant qu'elle ait atteint son intensité maximale; anticiper c'est déjà incliner le vélo vers elle pour ne pas faire d'écart et risquer d'aller au fossé ou de toucher un autre cycliste; il est quand même essentiel de laisser une certaine distance entre nous malgré l'envie de se protéger un maximum du vent.

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Idem, comme c'est le cas aujourd'hui chez moi. Mais bon, je n'aurais pas pu de toutes façons, pour d'autres raisons.

J'avais fait une exception il y a quelques mois (rafales à 7 Beaufort annoncées dans ma région), parce que je mourais d'envie de me dépenser, mais je l'ai vite regretté une fois sur les routes. Depuis je ne tente plus le diable.

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Je ne sais pas comment tu fais pour les entendre arriver! Comme je viens de le dire sur un autre sujet, j'ai un jour été carrément balayé de l'autre côté de la route par une rafale de vent que rien n'avait annoncé. C'était au bord du lac du Bourget, au nord de Chambéry. Par la suite j'ai appris que ce lac subissait assez régulèrement des coups de vent terribles. J'en avais eu donc un échantillon…

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Bon, ce matin, dans le Nord, çà soufflait pas mal, 76 km/h. Je suis sorti avec deux copains pour 3h30 de vélo. Sur les 3, je suis le rouleur du groupe, et je me suis coltiné le vent devant l'essentiel du temps. Bien qu'il y avait de sacrés courants d'air, j'ai pu bien maintenir mon guidon. Mais un gabarit léger de grimpeur serait handicapé.

Michel

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Comme quoi c'est propre à chacun. Autant je déteste grimper et je ne me vois pas aller monter un col, autant j'adore le vent.

C'est une vraie composante de la culture cycliste et dans ce domaine, je  crois que je préfère les classiques du nord aux étapes de montagne du Tour. En plus, il y a dans la gestion du vent une vraie technique du vélo, que plein de gens ne maîtrisent pas, dans la prise de relais, la gestion des abris... C'est plus intéressant que dans des conditions neutres, ou n'importe quel bourrin peut s'en sortir.

Et franchement, quand on marche un peu et qu'on commence à se relayer proprement et que derrière ça pète de partout, c'est un grand moment. En tout cas, moi ça me filerait presque des frissons, même si ça fait mal. J'en suis au point ou en groupe, je me décale pour bouffer du vent et ne pas profiter de l'abri. Je me dis que ça me sert à progresser. 

J'adore le vent !

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Le vent est une difficulté invisible qui pose problème psychologiquement à pas mal de cycliste contrairement à un col ou une cote. Pour ma part j'aime grimper même si c'est pas mon fort, j'y travaille. Mais je trouve que je me démerde pas trop mal face au vent. Ce matin j'étais même content d'avoir doublé un autre cyclo alors qu'on était vent de face et que j'étais scotché à 20km/h.

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Et après la grimpette, il y a la descente quand même!

Moi je suis allergique à Éole qui fausse toujours tout, de quelque côté qu'il souffle, et pour ne rien arranger, comme Michel je roule toujours seul ou presque et je suis un poids plume (61 kg). On m'appelle souvent « fend-la-bise », mais c'est pour mon gabarit fil-de-fer et vraiment pas pour mes aptitudes à rouler face au vent…

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