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Qui se la péte?


Gerard DRULA

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Je n'oublierai jamais une sortie d'il y a deux ans.

Notre groupe composé d'une vingtaine de cyclos roulotte comme comme à son habitude sur une portion plate et boisée et fréquentée le dimanche, les relais passent à environ 35km/h. Nous venons de faire 20km, il en reste une centaine. C'est alors que nous constatons qu'un homme d'une soixantaine d'année c'est rangé au chaud à l'arrière. L'image est cocasse, droit comme un i, les bras tendus, en baskets sur un biclou qui ressemble plus à un char d'assaut, blanc et violet. Même pas un VTC, le type de vélo pour ménagère qui va faire son marché.

Ricanements lors des passages de relais, "héhéhé, papy se fait plaisir avec son vélo électrique!". 30 km, tiens, il est toujours là, 50km, 70km, le monsieur encore là, au chaud. Et la ça commence à causer: "Pinaise, il a une belle autonomie son vélo électrique!", "Il va faire comment pour rentrer quand il aura plus de batteries?", "T'es certain que c'est un vélo électrique?", "Meuuuh oui!", "J'ai un doute"... Inutile de vous dire que nous nous sommes pratiquement tous laissés glisser pour observer son spad!

85 km, dernière grosse patate de 3 bornes, avec mon poto, coup d'oeil derrière et forcément, il ne restait plus que celui que nous avions baptisé "Véloman", tout le groupe avait explosé, sauf Véloman! Du coup en attendant le regroupement on a tapé la causette. Alors que nous le félicitions d'avoir fait toute la sortie en notre compagnie surtout avec son vélo électrique qui devait sans doute peser dans les 25kg, même pas essoufflé et dans un flegme époustouflant il nous répond "Ah ben non, mon vélo est en réparation, du coup ce matin j'ai pris celui de ma femme, et non il n'est pas électrique..."! Là nous étions vert!

Cette anecdote reste encore sensible chez certains membres du club!

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Il y a quelque années de ça début de l été j étais bien en forme sur mes parcours favoris de Bretagne  j arrive sur une route nationale et la deux gars super vélo  tout droit sortis du catalogue de Shimano ,super vêtements ,toute la panoplie y était  comme il y avait un stop je les laisse passer pour me mettre rapidement dans leur roues  j observe qu un petit peloton les précédait  souvent cet endroit est utilisé pour ces courses du week end , celles  ou on gagne un filet garni ,mes deux gars avec leur super mathos roulaient à 25  en course je souris doucement les passe en appayant bien pour leur montrer qu'ils n avaient rien a faire dans cette course de kermesse  « z ont pa l’niveau  ces kékés » avec un tel matos.... j accélère et rejoint le petit peloton devant et là même cinéma je fais le cador en appuyant laissant sur place le petit peloton   en le dépassant je regarde mieux leur numéro de dossard …des dossards a trois  chiffres ??? dans une course de kermesse ?? Je regarde mieux et là je me tape la honte de ma vie cycliste en fait ces gars étaient sur la route du retour de Paris Brest Paris ils avaient plusieurs centaines de bornes dans le pattes.... première route à gauche n importe ou ... j ai vite dégagé je n avais rien a faire parmis eux le kéké c était moi ... depuis je  suis plus circonspect lorsque je dépasse un cycliste  

 

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il y a quelques années, j'étais dans ma "trentaine", je dépasse un gars, juste  après Aigle dans le canton de Vaud, en direction du col des Mosses, un peu plus de 1000m de DV, il roulait sur un vélo de femme! sans dérailleur je crois, en short, jambes bien blanches, mais glabres, attention! Arrivant avec peine au sommet à 1440m environ, je me relève ...et qui je vois , me dépassant au sprint, mon véloman aux jambes blanches, heureusement que j'avais atteint le sommet sans quoi j'aurai eu la même réaction décrite un peu plus haut par Dimitri K.

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La Claudio Chiappucci 2009, je me gamelle, je repars et je rejoins un gars que je dépasse aussitôt, qui prend la roue. aucun signe particulier vue de dos.

Au bout de 5 mn je commence à gueuler que je voulais bien revenir dans le groupe devant mais il fallait qu'il m'aide un peu quand même.... Et là j'entends derrière moi : "j'ai plus ton âge, j'ai 65 ans". Je me retourne pour voir sa tête, non pas que je doute de sa parole, mais juste "respect". Du coup ça m'a motivé pour le ramener et ne pas me plaindre.

Une autre fois avec un pote, une machine à rouler, on était en 2 FFC, on était sur l'Ile de Noirmoutier le vent dans la gueule, on roulait entre 35 et 40.... UN gars nous rattrape, vélo pourri, en basket et nous passe des relais plus appuyés que les nôtres... Intéressant de discuter avec des gars comme ça !

Certains d'entre nous ne sommes pas mauvais, mais il y a des phénomènes parfois, c'est une chance de les rencontrer. En junior j'étais admiratif d'un gars d'environ 45 ans qui avait gagné la course de la tête et des épaules devant les gros clubs locaux... Il a toujours été mon exemple. Les mecs super-vitaminés ne m'ont jamais fasciné, ni intéressés.

Dans les entrainements du soir, vers Lamorlaye dans le 60 il y avait un habitué qui roulait avec un vélo en pneus demi ballon et gardes boue, habillé en civil.... On se demande pourquoi ces gars n'ont pas creusé pour faire une carrière.

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si ça se trouve le vieux qui vous dépassent tous en sifflotant c est celui , bien connu sur ce forum qui fait du 40 de moyenne avec 3000 de déni plus , mais je ne sais plus son nom

je n ai pas d experience  recente comme vous , car je ne roule que depuis 2 ans , mais je confirme que cela existe bien car j ai entendu et je vois le niveau de certains soit disant "vieux " avec qui je roule  parfois , cadence de pédalage en ce moment aux environs de 110   120 tr/ mn pendant 1heure , je n ai pas vu le braquet mais on roulait a 38 de moyenne , j essaie d imiter mais j alterne (pour souffler) et remet plus gros pour etre  a 100 tour

donc je me mefie des anciens comme des  jeunes cadets ou juniors

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Il m'est arrivé un truc que je n'oublierai jamais dans ma modeste carrière cycliste. 

C'était en mai 2012 dans le col de l'aubisque,déguisé de la tenue trek leopard histoire de se la pété un peu😉,un gars bien bronzé et super affuté en tenue saxo bank me dépasse en me criant GO GO ANDY!!

Une fois arrivé au sommet,(vexé,humilié), qu'elle fut ma surprise d'apprendre que ce cycliste a l'accent espagnol n'étais autre qu'un certain alberto contador en tournage dans le coin pour un spot publicitaire🆒

 

 

 

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si ça se trouve le vieux qui vous dépassent tous en sifflotant c est celui , bien connu sur ce forum qui fait du 40 de moyenne avec 3000 de déni plus , mais je ne sais plus son nom

Tu parles de qui?

du mytho Domi Neuville, disparu ss laisser d'adresse 

ou du bien réel Andorran

MICHEL SACAZE

celui qui se vantait en citant les produits qu'il prenait mais

dont on n'entend plus parler depuis 2007.

C'était le chouchou d'ASO car il les logeait gratos l'été ds ses appart d'Andorre d'après ce qui se disait sur ce forum.

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Bonjour à tous

Moi ce qui me fais marrer c'est la montée du grand ballon par le col amic le premier est relativement simple mais trés long 13 kms a 5.5% avant d'attaquer les 7 derniers bornes à9% de moyenne avec des passages a 14 15% moi dans le premier je tourne les jambes je monte a 10 comme un marcheur et tu vois des mecs super becanes jantes tralala en voit tu en voila te regarde d'un air bete et méchant (la mentalité du gros parisien de base) et arrivé dans les portions les plus raides tu les vois sur le bas coté en train de gerber ou le souffle coupé et moi qui passe en sifflant (je le fais exprés quand je passe à coté d'un cake) et il te regarde l'air degouté et c'est la que tu te marres à l'interieur de toi.

Marc

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salut marc.faut il etre 1 champion pour avoir 1 super velo avec de super jantes tralala et l equipement qui va avec???.j ai 1 beau velo,pas aussi performant ni leger que ceux de beaucoup d entre vous,en tenue,j ai ce qu il faut,mais pas d equipement simili pro.......mais je ne suis pas du tout 1 champion.je me fais souvent deposer dans les bosses,les poumons en feu et le coeur a 180...mon seul tort,c est d aimer le velo🙁

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Salut.

Au début de mon activité vélo, vers 1967, j'étais dans la Vallée de Chevreuse avec un copain, nous allions monter Port Royal.

Au pied de la montée, nous sommes rattrapés par un cycliste muni d'un vélo de livraison rouge, avec deux tubes horizontaux, pour être bien solide, mono-vitesse, guidon plat, de la marchandise dans le panier avant, etc.

Le garçon en tenue de livreur.

Il nous a sorti de la roue moi d'abord, puis mon copain.

Quand nous sommes arrivés en haut de la montée, il était déjà à Voisins le bretonneux.

Je n'ai jamais oublié. 

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ben moi je suis parisien, et je rêve de m'en barrer de Paris pour aller dans les Alpes...comme quoi on pense toujours que l'herbe est plus verte ailleurs...(surtout qu'à Pris, l'herbe faut bien la chercher)

Sinon, des anecdotes où je crois être à bloc et je me fais déposer comme si j'étais à l'arrêt, j'en ai plusieurs aussi.

Cet été, je monte un col qui me ramène chez moi en Italie. Le col pas trop dur 6% de moyenne sur 14km comporte néanmoins un passage bien chiant à 15%.

Une route assez fréquentée par les cyclistes, mais je reviens un peu tard ce jour là (13h), il fait chaud, c'est le 3ème et dernier col de mon tour, il m'en reste dans les pattes alors je décide de la monter à fond pour essayer de le faire en moins 45 minutes.

J'arrive au passage bien dur situé au 2/3 du col, et au milieu de celui ci je rattrape un vieux, 70 ans bien tassé surement, équipé comme un pro, magnifique TREK en Durace, qui semble peiner dans ce passage, je passe en soufflant comme un boeuf en lâchant un petit "ciao" et continue à bloc sur mon vieux carrera alu de dix ans d'âge que je laisse dans la maison de famille en italie (que je me suis fait voler depuis)

Seulement voilà, le papi, piqué au vif, se place dans ma roue. Je ne m'en aperçois que quelques centaines de mètres. On rattrape vite un groupe d'anciens roulant tout tranquille et bavardant. Je pensais qu'il avait été largué de ce groupe et qu'il profitait de ma roue pour les rejoindre.

Je dépasse le groupe, mais le papi reste dans ma roue. J'accélère encore non pour le décrocher, mais voulant absolument passer sous la barre des 45 minutes sur cette montée et dans un nouveau passage un peu rude  le papi me déboîte, et me laisse  sur place, j'essaye de le rejoindre mais rien à faire, et deux virages plus loin, je ne l'ai plus en ligne de mire.

J'avais pourtant une super forme ce jour là, et j'étais à bloc, le vieux devait avoir plus du double de mon âge.

ça calme...

 

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