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Horner dans les traces de l'escroc texan


Bernard MOREAU

Messages recommandés

Au départ je voulais surtout parler de Horner, c'est quand même intéressant que les équipes hésitent tant à l'embaucher.

C'est une preuve un peu indirecte de l'efficacité de la lutte antidopage.

(Mais la lutte antidopage intéresse peu comme le montre l'insuccès de mon fil sur le stanozolol et le turinabol, le plus gros truc depuis le test EPO).

Je me suis dit que tout le monde ou presque ici s'en fichait un peu de ce gars et j'ai alléché le lecteur en ajoutant l'escroc dans le titre.

Evidemment le sujet a dérapé sur des discussions déjà faites 100 fois et sans vraiment d'éléments nouveaux importants.

Mais en voyant que ça déviait sur Indurain, pas Patricio hein, j'ai pensé que ça valait la peine de sonder les opinions sur le bonhomme.

Mais personne n'a voulu aborder la discussion dans mes termes, c-à-d. analyser les performances du gars entre 1991 et 1995, une période où il s'est trouvé face à un peloton qui adoptait de plus en plus les mêmes méthodes que lui, pour arriver en 1994-95 à la pire situation possible.

Tous les ans surgissent 1 ou 2 gars dsposant de qualités exceptionnelles, un VO2max d'environ 90 ml et toutes les autres qualités nécessaires pour briller au plus haut niveau mondial : gagner ou faire 1 podium ds un grand tour par ex.

Avant 1991, un tel cycliste pouvait donc espérer la victoire, en 1991-92 probablement juste un podium, en 1993 une place dans les 10, mais en 1994-95 à peine une sélection et une place dans les 30-50 je suppose, parce qu'à la lutte contre des Pantani, Indurain, Bugno, etc.

Comme personne n'a aimé ce sujet je laisse tomber et j'essaierai peut-être de poursuivre la réflexion tout seul, mais c'est moins intéressant sans personne en face pour échanger et apporter des éléments auxquels je n'aurais pas pensé.

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Si si, on peut quand même parler d'escroquerie concernant Armstrong, de même que pour tous les gens qui l'ont couvert. C'est pourquoi du reste il était si arrogant du temps de sa splendeur, il se croyait intouchable car protégé par le patron de l'UCI. C'est ce qui l'a rendu antipathique aux yeux du public français, dont je fais partie. Mais on peut parler d'escroquerie à grande échelle et depuis les origines, car on ne peut pas croire qu'un coureur ait pu gagner un tour de France à l'eau claire. Il paraît quand même que Carritoux n'a rien pris quand il a gagné la Vuelta en 1984, c'est l'exception qui confirme la règle. Comme de toute façon je ne peux rien y faire, j'ai décidé de ne plus me préoccuper de savoir si tel ou tel coureur est propre ou dopé. Le temps faisant son affaire, j'ai appris l'an passé que je m'étais insurgé contre LA pour rien, puisque la justice l'a rattrapé.... Alors maintenant, je laisse passer tout ça au-dessus de ma tête ! Si on découvre que Horner était bien dopé en 2013 (je veux dire si on prouve) eh bien tant pis pour lui, il a joué et le résultat il l'assumera. En attendant, il ne m'est pas antipathique. Et du reste, qui peut prouver que Nibali, Valverde et Rodriguez étaient propres ? Et Evans, Froome, Quintana.... Bref, on n'en sort jamais !
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oui, je pense qu'Indurain n'avait plus envie. Et il disait à l'époque qu'il avait même pensé arrêter à la fin de la saison 95. Je me permets une vue de l'esprit : je pense qu'il a pu être blessé de l'attaque victorieuse d'Olano au mondial, alors que l'équipe était censée rouler pour Indurain, qui, c'était évident, avait les jambes pour larguer tout le monde. Mais il une fois Olano devant il n'a pas pris le moindre risque et a joué le jeu d'équipe jusqu'au bout. Autre chose que ce qu'on a vu cette année avec Valverde pour Rodriguez... Et donc, j'imagine qu'Indurain, même s'il était bonne pâte, gentil et tout ce qu'on veut, a pu mal digérer le fait de n'être pas reconnu dans sa propre équipe nationale comme LE leader. Il le méritait, ce titre mondial. Mais bon, on ne refait pas l'histoire, et Olano était bon. Comme quoi une équipe contenant beaucoup de bons éléments est un cadeau empoisonné.
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Ben oui, je pense qu'Indurain était dopé. Mais je m'en balance. Pour moi c'était le plus grand, il m'a donné envie de faire du velo. Du reste il avait une classe exceptionnelle et en plus il est adorable. On peut toujours analyser avec tel ou tel logarithme les performances d'Indurain à cette époque, faire des équations et péréquations,,, pour moi ça ne changera rien. Tenez, retirez-lui même ses cinq tours, rien n'y fera, il restera le plus grand (toujours pour moi). D'ailleurs, même si je déteste Armstrong humainement, pour moi il a gagné 7 tours, et basta. On peut là aussi faire de l'exégèse pendant des semaines, pareil pour Horner (qui étrangement est le seul à en prendre pour son grade alors que les performances de Nibali et Froome ne sont pas moins douteuses), le public a vu ses hommes rouler avec les maillots jaune et rose, et monter sur le podium, le reste c'est de la paperasserie judiciaires. Je vais même pousser le vice jusqu'à dire que je me contrebalance de l'avenir judiciaire de ceux qui se font prendre, parce qu'ils savent très bien avec quoi ils jouent. Sauf Indurain, hehehe ! Je n'arriverai pas à m'en foutre si on lui cherche des poux dans la tête... C'est grâce à lui que je fais du velo ! Précision : je ne prétends pas être objectif....!
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non non, je ne suis pas d'accord. Je pense qu'Indurain était un calculateur et que les étapes en ligne lui importaient peu. Il faisait ce qu'il fallait pour gagner, ni plus ni moins. Après, il a gagné beaucoup d'autres choses que le général du Tour. Alors dire qu'il n'apportait aucune garantie c'est un peu sévère. À ce moment-là, Armstrong, Froome, Nibali... N'apportent aucune garantie à leurs employeurs respectifs. Indurain était spécialiste des courses par étapes et du chrono, bon ben il y en a qui ont un palmarès beaucoup moins fourni que le sien. Et je me permets d'ajouter qu'il avait une pointe de vitesse, il n'était pas ridicule en petit groupe. Mais au mondial de 95, tu as raison, il fallait qu'il y aille. Je n'ai pas dit qu'il aurait dû être à la place d'Olano, mais qu' il méritait un maillot arc-en-ciel. Que ce soit cette année-là ou une autre... Et en effet s'il était déçu qu'Olano ne soit pas resté à son service jusQu'au bout (ce qui n'est pas prouvé, c'est une simple supposition de ma part) il fallait qu'il montre un peu les crocs. Trop gentil peut-être...
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désolé je reviens ! Des initiative, il commençait à en prendre en fin de carrière, comme quand il a fait exploser le peloton sur le tour dans les Ardennes, sans attendre la montagne, ou alors l'étape de l'Isoart sur le Dauphiné 96. C'était beau, ça ! Comme tu dis dans un autre post, il ne voulait pas s'emmerder, alors la plupart du temps il écrasait le contre la montre et il se contentait de contrôler et de répondre aux éventuelles attaques ensuite. Mais quand même, parfois il se mettait debout sur les pédales, et ça faisait mal. Après, il devait être conscient de ses limites et savoir exactement ce qu'il pouvait se permettre. Donc il hiérarchisait ses objectifs. Il le disait lui-même d'ailleurs dans les dernières années, au lieu de répondre à toutes les attaques (ce qu'il faisait avec une aisance déconcertante sur le Giro 92 par exemple), il laissait partir... Puis à un moment donné, il enclenchait sa contre attaque, une seule fois (La Plagne 95). Moi ça me plaisait. Après tous les goûts sont dans la nature, on peut préférer des coureurs plus explosifs. Mais ce type, déjà il dépassait d'une tête tous ceux qui roulaient à côté de lui, et la classe... Rien ne le perturbait. Ça me fascinait. Ça m'a donné envie de faire du vélo, peut-être parce que je me reconnais un peu dans l'idée que s'il faut prendre des risques, bon, allez... Mais tant que je peux les éviter, ça vaut mieux !
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Je te remets ce que j'avais posté le 21 novembre

Publié le 21/11/2013 09:45

Au départ je voulais surtout parler de Horner, c'est quand même intéressant que les équipes hésitent tant à l'embaucher.

C'est une preuve un peu indirecte de l'efficacité de la lutte antidopage.

(Mais la lutte antidopage intéresse peu comme le montre l'insuccès de mon fil sur le stanozolol et le turinabol, le plus gros truc depuis le test EPO).

Je me suis dit que tout le monde ou presque ici s'en fichait un peu de ce gars et j'ai alléché le lecteur en ajoutant l'escroc dans le titre.

Evidemment le sujet a dérapé sur des discussions déjà faites 100 fois et sans vraiment d'éléments nouveaux importants.

Mais en voyant que ça déviait sur Indurain, pas Patricio hein, j'ai pensé que ça valait la peine de sonder les opinions sur le bonhomme.

Mais personne n'a voulu aborder la discussion dans mes termes, c-à-d. analyser les performances du gars entre 1991 et 1995, une période où il s'est trouvé face à un peloton qui adoptait de plus en plus les mêmes méthodes que lui, pour arriver en 1994-95 à la pire situation possible.

Tous les ans surgissent 1 ou 2 gars dsposant de qualités exceptionnelles, un VO2max d'environ 90 ml et toutes les autres qualités nécessaires pour briller au plus haut niveau mondial : gagner ou faire 1 podium ds un grand tour par ex.

Avant 1991, un tel cycliste pouvait donc espérer la victoire, en 1991-92 probablement juste un podium, en 1993 une place dans les 10, mais en 1994-95 à peine une sélection et une place dans les 30-50 je suppose, parce qu'à la lutte contre des Pantani, Indurain, Bugno, etc.

Comme personne n'a aimé ce sujet je laisse tomber et j'essaierai peut-être de poursuivre la réflexion tout seul, mais c'est moins intéressant sans personne en face pour échanger et apporter des éléments auxquels je n'aurais pas pensé.

 

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ben Indurain entre 90 et 96 a dominé la hiérarchie mondiale. Il était dopé, ça ne fait aucun doute, mais ça ne veut pas dire que lui avait trouvé un remède miracle qui faisait de lui le meilleur. Il écrasait moins les chronos en 95-96 (tout en les gagnant quand même) mais s'était diversifié dans ses efforts. Par exemple sur le tour 95, il avait battu Riis de 12 secondes seulement mais la veille il s'était échappé sur une étape de transition, et le lendemain il a assommé l'ascension de la Plagne. Et tous les coureurs que tu incrimines étaient déjà là en 90-91, sauf Pantani, qui malgré ses talents de grimpeur exceptionnel n'a jamais déstabilisé Indurain en montagne (exception faite du Giro 94).
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C'est en effet ce que Voet a dit sur la victoire de Caritoux en 84 : « Diffcile à croire mais il n'a jamais rien pris sur cette Vuelta 84. Si ce n'est des produits de récupération. » De mémoire. Il précise du reste qu'il arrivait à Caritoux aussi de se doper, mais ponctuellement.

Si on en croit cet article, les supporters espagnols n'avaient pas été précisément exemplaires sur ce coup-là…

http://sport-web.fr/culture-sport-caritoux-le-coureur-francais-oublie-des-annees-80/

 

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tu ne crois pas si bien dire, La 7e de Schubert pose problème et il n'en aurait écrit que 8. Mais Malher a dépassé à sa façon le neuf symbolique, obsédé qu'il était par ce chiffre fatidique, le Chant de la Terre est considéré par beaucoup comme une symphonie, et la 10e existe en partie, complétée par plusieurs musicologues.

Mais Shostakovitch en a composé 15...!

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