Clementine SETA

Salut. J'utilise actuellement un modèle de chaussures qui doit corresponde à ce que tu demandes: des Spé, mais qui datent de 2013; pas de grosses différences avec le modèle 2014, j'imagine. Perso, j'en suis vraiment satisfaite: chaussures rigides qui transmettent bien l'énergie mais qui restent confortables. Le système de serrage est également pratique; pour l'instant, pas de casse: ça semble solide. J'avais des Sidi avant les Spé; je préfère largement le modèle que je possède actuellement... mais il est vrai que je suis montée en gamme en achetant les Spé, la comparaison a donc ses limites. Voila. En espérant t'aider un peu pour ton achat...

Petit retour d'expérience sur le Bordeaux-Paris, effectué en formule cyclotouriste avec des copains du club l'an dernier. Pas trop l'habitude de mon côté de gérer de si longues distances: 630 km, ça ne se fait pas sans que le temps ne semble parfois un peu long. Mais bon... quand même arrivée au bout sans souci, de même que mes 5 copains, c'est que c'est donc très faisable pour une grande majorité de cyclo. Pour continuer à rassurer les hésitants, ma préparation a été assez succincte: pas eu beaucoup de temps pour rouler l'an dernier, si ce n'est un séjour en Corse au printemps + un brevet de 300 km autour d'Aix les Bains 3 semaines avant le BP, et qui a permis de voir les erreurs à ne pas commettre (ne pas assez s'alimenter et ne pas assez boire; rouler comme d'habitude, en accélérant dans les petites bosses...). Sur le Bordeaux-Paris à proprement parler: c'est très vallonné sur les 300 premiers km... et très monotone entre le km 400 et le km 600: mieux vaut réussir à attraper un peloton assez conséquent pour traverser la Beauce... Epreuve sympa en tout cas; pas eu la notion de trop piocher: il est vrai que nous avions choisi de dormir la nuit du vendredi à mi-parcours, ce qui a permis de recharger les batteries et ce qui change la donne. Maintenant, j'ai bien envie de tenter le vrai Bordeaux-Paris: en formule course en d'une seule traite... mais pas cette année sans doute, où je vais plutôt repartir sur des épreuves de montagne.

Basket pendant 10 ans dans mes jeunes années, mais, vu mon gabarit, ce n'a jamais été une franche réussite. Période d'inactivité ensuite pour cause d'études, puis reprise du sport en arrivant en Savoie, par la randonnée. Découverte du vélo vers 25 ans; ça fait maintenant 10 ans que ça dure, sauf l'hiver où je passe au ski de fond.

Le pb, sur Chambéry, c'est que le froid qui sévit dès décembre, le salage excessif des routes et la proximité du plateau de La Féclaz font que bcp de cyclistes ne roulent pas l'hiver, mais passent au ski de fond, très complémentaire avec le vélo. Après, tu peux quand même trouver quelques acharnés; en effet, passer par les clubs est intéressant si l'aventure collective te tente. Il n'en manque pas près de Chambéry. Je prêche bien sûr pour ma paroisse, mais regarde par exemple du côté de l'UC Nivolet, à St Alban Leysse, qui est dynamique et où tu as des groupes assez nombreux pour te permettre de rouler à tt niveau. Mais tu as aussi bien sûr le CT chambérien, le CT Ravoirien, les clubs de Bissy et La Motte qui tournent bien aussi. Je ne te propose pas de t'accompagner sur un bout de route, même si le temps semble vouloir se remettre pour le week-end. Le vélo étant un sport dangereux, je suis en pause forcée suite à une fracture de la tête de l'humérus. Donc, à part un concours de home-trainer...

Sur le profil de l'étape, il y a de quoi s'amuser en montée: le Chaussy, même sans les lacets, c'est un joli petit col; deux passages un peu plus pentus: après Montvernier, on passe par une route en encorbellement taillée dans la falaise, assez étroite et raide sur 1km environ + au sommet, il y a un petit passage raide pour vraiment achever la montée du col... mais dans les beaux alpages du Grand Coin, le paysage fera sans doute oublier l'effort. Le Glandon s'enchaîne direct après la descente: rude au pied, un replat vers Cellier puis 9km pentus, dont 2 vraiment raides à la fin: il faut bien doser l'effort. La remontée du Mollard: c'est court, très beau; je n'ai jamais trouvé très dur, mais avec l'ascension de La Toussuire derrière, il faudra en garder un peu. Les amateurs de descente techniques auront leur compte (pas mon cas...): la route du Chaussy a été récemment goudronnée côté Madeleine; ça va assez vite; le haut de la Croix de Fer présente quelques belles épingles + le Mollard, si la route n'est pas refaite... il ne faut pas trop se relâcher, c'est très piégeux. Pour l'hébergement, la Maurienne n'en présente pas tant en effet, sauf à remonter au-dessus de Modane, ou a carrément descendre dans la vallée: St Jean-Chambéry, c'est 40 min d'autoroute... En gros, étape sympa; je recule clairement devant le prix, d'autant qu'ASO ne me semble guère une petite entreprise en péril qui a besoin de renflouer les comptes...

Pour ceux qui n'ont pas vu passer les infos: le Dauphiné Libéré donne le programme des étapes alpines du tour 2015: 19 juillet Mende-Valence; 20 juillet Bourg de Péage-Gap; 21 juillet repos à Gap; 22 juillet Digne-Pra Loup; 23 juillet: Gap- St jean de Maurienne; 24 juillet St Jean- La Toussuire; 25 juillet: Modane-Alpe d'Huez. Arrivée à l'Alpe la veille de l'arrivée à Paris + le Dauphiné parle d'une étape inédite en maurienne le 24 juillet: à part monter le Chaussy, je ne vois pas ce qu'ils pourraient inventer... L’ascension de ce col serait en effet une première, et comme la route qui rebascule sur La Chambre est refaite à neuf, cela me paraît très faisable. Peut-être ASO profitera-t-il des lieux de départ et d'arrivée très proches pour tracer l'étape du tour...

Le Semnoz et le Revard, je connais bien en effet; habitant au pied du second, je dois le grimper une bonne dizaine de fois dans l'année, mais je ne m'en lasse pas, d'autant qu'il y a plein de petites routes méconnues pour changer d'itinéraire. Sur les cols étrangers, les plus beaux, pour moi, ce sont indubitablement ceux de l'Italie du Nord, avec une prédilection pour le Stelvio. Mais, en Suisse, de très beaux itinéraires aussi: se poster à Andermatt et écumer la région: il y a de quoi passer trois ou quatre belles journées.

Allez, juste pour le plaisir et parce que le sujet manque d'une réponse féminine: - "grands cols" des Alpes: il ne doit pas manquer grand chose sur la liste: Croix-Fry, Joux-Plane, Colombière, Iseran, Galibier, Madeleine, Glandon, Croix de Fer, Sarenne (et l'Alpe d'Huez bien sûr), Izoard, Vars, Cayolle, Bonette, Allos, Champs, Turini, Mont Cenis... je dois en oublier... - on peut rajouter: toutes les Bauges, toute la Chartreuse, toute la chaîne du Colombier et de l'Epine - en grande partie: les petits cols de Haute-Savoie, les cols de l'Ain, du Jura, de l'Ardèche, de la Drôme provençale, de la Corse, du Vercors - et même: les non-cols (Ventoux et Aigoual), et les inattendus: Haut-Follin et Roch Tredudon... - quelques-uns en VTT aussi: seuil des Rochilles, col de Furfande, col Fromage... - et en Italie: Finestra, Agnel, Stelvio, Gavia, Mortirolo, Pordoi, Sella... - sans oublier la Suisse: Albula, saint-Gothard, Julier, Nufenen, Susten, Grimsel, Furka... Ca fait une bonne liste; il est vrai qu'habiter à Aix-les-Bains aide à trouver les pentes, mais, sur les Alpes, ça va commencer à être dur d'en inventer de nouveaux. Il reste heureusement les Pyrénées et les Vosges, que je ne connais pas!