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Michel ROTH

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  1. Dernières nouvelles de Wout van Aert : Il part pour deux semaines et demi en Espagne pour s'entraîner. Il reprendra une nouvelle saison de cyclo-cross, au plus tôt, à la fin décembre, soit un peu tard que l'année passée (saison de cyclo-cross débutée alors le 19 décembre).
  2. Merckx a aussi toujours dit qu'après sa chute au vélodrome de Blois en 1969, il n'avait jamais retrouvé son niveau en montagne, souffrant du dos. On le voyait souvent ajuster sa selle depuis cet accident. On peut dire qu'il avait atteint le sommet de son art en montagne, lors de la saison 1969. Après, il n'était plus le grimpeur que l'on avait connu en 1968 (étape de légende des Tre Cime di Laveredo lors du Giro) et en 1969 (étape de Mourenx). Après 1969, et son accident à Blois, on l'a effectivement vu de moins en moins dominateur en montagne (tout est relatif bien entendu).
  3. Si l'on lit les mémoires de Merckx sur le Tour 1974, il dit bien que Poulidor lui avait pris de l'avance dans le col du Chat, mais qu'il est revenu facilement. Il souligne qu'il avait dominé les meilleurs dans le Galibier. Dans les Pyrénées, pour lui, la course était déjà gagnée et il se serait contenté de maîtriser les écarts. Si Pollentier a effectivement gagné le prono, c'était aussi parce que ce jour-là, il y avait deux demi-étapes. Merckx raconte que dans l'étape du matin, entre Vouvray et Orléans, cela attaquait de tous les côtés. Lui-même a attaqué et pris une centaine de mètres d'avance. Puis il s'est retourné et il n'y avait plus personne. Il a continué et a gagné cette demi-étape en établissant une moyenne record de 48,352 km/h. L'après-midi, il y avait un CLM, et Merckx de raconter, que comme il avait déjà fait le sien l'avant-midi, il n'avait plus la force, ni la motivation, et que, pour l'anecdote, c'est Pollentier qui a gagné. Lors de Liège-Bastogne-Liège 1975, c'est Merckx qui attaque dès le Stockeu. Seuls parviennent à s'accrocher : De Vlaeminck, Verbeeck, Godefrood, Thurau, Danguillaume et Thévenet, qui n'attendent que le sprint. Comme il était de coutume, personne ne le relaie. Merckx attaque encore plusieurs fois dans le final, sans succès. Thévenet a juste pris l'initiative de lancer le sprint, mais Merckx l'a débordé facilement. Quant à l'incident du Puy du Dôme, il faut aussi relever, en plus, l'ambiance anti-Merckx de l'époque en France, où les insultes, voire les crachats n'étaient pas rares (sans compter les lettres de menace qu'il recevait à son domicile). Avant le coup de poing, et selon Merckx, il venait de lâcher Zoetemelk et était en train de renter sur les meilleurs. Il raconte qu'après, il était diminué physiquement, aussi bien que moralement. Avec sa fracture de la mâchoire à Valloire, il ne pouvait s'alimenter qu'avec une paille et recevait des injections d'anti-douleur. Connaissant Merckx, ce n'était pas son genre de croire que le Tour était fini avant Paris. Il raconte aussi qu'il n'a pas voulu abandonner, alors qu'il n'avait plus les moyens physiques de continuer. Il l'a fait pour ses équipiers. Il raconte qu'il s'est bousillé la santé et qu'au lieu de cela, il aurait mieux fait de se soigner et préparer la saison suivante.
  4. Je suis d'accord sur le fait que sur les grands Tours, la concurrence est plus nombreuse que du temps de Merckx (mais est-elle, pour la cause, meilleure ?). Il suffit de regarder le top 5 du Giro et du Tour de France. Par contre, sur les monuments, c'est encore loin d'être le cas. Si l'on excepte Pogacar, les trois monuments, autres que ceux gagnés par Pogacar, ont été gagnés par Philipsen (Milan San Remo) et Van der Poel (Tour des Flandres et Paris-Roubaix). Sur LBL, le podium derrière Pogacar était Français et Néerlandais et sur le Tour de Lombardie, Belge et Italien, soit encore des coureurs des nations traditionnelles.
  5. Dire qu'en 1973, c'est la fin de l'ère Merckx, c'est oublier qu'en 1975, il gagne, entre autres, Milan San Remo, l'Amstel Gold Race, la semaine catalagne, le Tour des Flandres, Liège-Bastogne-Liège. Soit trois monuments. Soit, presque tous les monuments du printemps. Il termine 2ème de Paris-Roubaix, mais il l'aurait probablement gagné sans une crevaison à 8 km de l'arrivée. Quant à sa défaite au Tour de France, cette année-là, on sait dans quelles circonstances il a perdu (coup de poing d'un spectateur dans le Puy de Dôme et fracture de la mâchoire à Valloire). Si en 1974, il ne gagne aucun monument, il fait le doublé Giro-Tour de France et est champion du monde. Au printemps de cette année-là, il relevait de maladie. Donc son déclin, c'est plutôt à partir de 1976. En 1974, lors du Tour de France, il est inexact de dire que Poulidor l'avait dominé en montagne. C'était plutôt match nul, Merckx ayant dominé Poulidor dans toutes les étapes alpestres (avec deux victoires d'étape) et inversement, Poulidor avait dominé Merckx dans les Pyrénées. L'écart à Paris était tout de même de plus de huit minutes entre le vainqueur et son second. Si Gimondi a fait souvent l'impasse sur le Tour de France, il était l'adversaire de Merckx sur le Giro avec le grimpeur Fuente. Freddy Maertens était déjà très compétitif sur les classiques en 1973 (2ème du Tour des Flandres, 5ème de Paris-Roubaix,....)
  6. J'ai retrouvé les statistiques des jours de course de ceux qui ont animé la saison cycliste 2024. Par ordre décroissant : - Evenepoel : 61 - Pogacar : 58 - Roglic : 57 - Van Aert : 55 - Vingegaard : 44 - Van der Poel : 41
  7. Ne pas oublier que sur les grands Tours Merckx n'avait pas que Ocana, Zoetemelk et Poulidor. Il avait aussi Gimondi et Van Impe. Et sur les classiques encore Gimondi, Motta, Janssens (en fin de carriere) et Maertens (on se souvient d'un fameux championnat du monde remporté par Gimondi et de la mésentente entre Merckx et Maertens). Donc je ne suis pas certain que la concurrence était moindre du temps de Merckx. Malgré la mondialisation du cyclisme actuel j'ai déjà fait remarquer que les nations historiques du cyclisme occupent encore les premières places du classement UCI, l'exception étant évidemment la Slovénie. Ne pas oublier que Merckx courait toute l'année puisque en hiver il disputait des six jours, ce qui n'était pas le cas de tous ses adversaires. S'il avait mieux ciblé ses objectifs, comme le font les coureurs actuels, n'aurait-il pas gagné plus de grands Tours et de monuments en faisant une carrière plus longue ?
  8. Oui mais ça fait une semaine qu'il dit qu'il n'est plus au top et donc terminer second dans ces conditions je trouve cela plutôt pas mal. Au top de sa condition Evenepoel n'aurait pas perdu du temps en poursuite sur le faux plat entre Sormano et la Madonna. Les commentateurs Belges ont donné les statistiques des jours de course de Pogacar, Roglic, Evenepoel, Vingegaard, van der Poel et Van Aert. Celui qui en a le moins est Van der Poel ou Vingegaard (je ne me souviens pas exactement). Mais, contrairement à ce que l'on pourrait penser, celui qui en a le plus est Evenepoel suivi de Pogacar. Que Evenepoel voit sa forme baisser en fin de saison peut en partie s'expliquer par ces statistiques.
  9. Wout van Aert a repris son vélo vendredi dernier pour 1h de route. C'est la première fois depuis sa chute à la Vuelta
  10. Quand Sivakov est parti c'était normal que l'équipe de France ne participe pas à la poursuite et c'était bien joué. D'ailleurs jusque là c'était uniquement les Belges et les Slovènes qui assuraient la poursuite derrière l'échappée matinale. Les Français restaient bien au chaud dans le peloton. Mais quand le grand favori est parti ce n'était plus la même chose. Dire qu'à ce moment de la course l'équipe de France avait de petites armes c'est faire fi de la bonne forme qu'avait montré Gaudu à la Vuelta et au Tour du Luxembourg (même mieux que Hirschi) et Romain Bardet restait une valeur sûre, sans compter Madouas. L'équipe de France n'était pas moins bonne que l'équipe d'Australie ou l'équipe Suisse.
  11. Mais attention, Jay Vine et Oliveira faisaient partie de l'échappée matinale et donc à ce moment de la course, ils étaient déjà bien fatigués. Cela ne remet donc pas à mal la théorie du complot d'équipe de marque. De plus, l'écart avec le peloton quand Pogacar a rejoint Sivakov (échappé un peu avant, contrairement aux échappés matinaux) n'était pas très grand (moins de 40 s). Donc dire que derrière, ils croyaient que le jeu était fait, y compris pour l'équipe de France, ne tient pas non plus la route. Si, dans l'équipe de France, le leader désigné, après l'abandon de Alaphilippe, était Romain Bardet, alors Sivakov devait, dès qu'il avait été rejoint par le grand favori de l'épreuve, se mettre au service de son équipe. Ce qui veut dire, couper son effort et attendre. C'est bien comme ça que cela se passe normalement, comme on l'a encore vu à la Vuelta, quand Landa a été en difficulté et que l'un de ses équipiers qui se trouvait dans l'échappée (je ne me souviens plus de son nom) s'est presque arrêté pour attendre son leader. Et rouler avec Pogacar pour avoir de bonnes relations à long terme ne tient pas non plus, puisqu'ils sont déjà dans la même équipe de marque. Si je ne suis pas vraiment partisan de courses par équipes nationales (je comprends qu'en France, on le soit davantage qu'en Belgique, le sentiment national y étant plus fort - un exemple est Didier), c'est que c'est devenu anachronique et que cela crée souvent des situations dans lesquelles les équipiers de marque ne sont pas vraiment neutres (un exemple parmi d'autres est les JO de Tokyo lorsque Pogacar a arrêté tout relai derrière Carapaz, parce que celui-ci était accompagné d'un de ses équipiers de marque, alors qu'avant, il neutralisait toute attaque). Il y a longtemps que le Tour de France ne se dispute plus, avec raison, par équipes nationales. En outre, des petites nations comme le Luxembourg, n'ont pratiquement jamais eu aucune chance d'avoir un champion du monde, lorsque ces petites nations possédaient un ou deux très bons coureurs. Ce fut le cas des frères Schleck, lorsque ces derniers faisaient des podiums sur le Tour de France et remportaient des grandes classiques comme Liège-Bastogne-Liège et l'Amstel. Aucune formule n'est certes idéale, mais l'actuelle est loin d'être la meilleure.
  12. Il n'y a plus de suspense. Il va gagner le Tour de Lombardie. Trop fort !!!
  13. Bien sûr qu'il n'aurait jamais pu suivre Pogacar. D'ailleurs quand il a décroché il était cuit et n'a même pas pu aider l'équipe de France quand il été repris. Comme équipier de l'équipe de France, il aurait dû attendre ses équipiers sans se mettre dans le rouge et ensuite aider à la poursuite. Au lieu de cela il a tout donné en relayant même son équipier de marque.
  14. Et dans les poursuivants, il y avait le reste de l'équipe de France. Donc il roulait contre son équipe puisque lui n'avait aucune chance de gagner.
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