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Laurent DERAIN

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Tout ce qui a été posté par Laurent DERAIN

  1. Depuis cette saison j'ai exactement les mêmes. Et en effet elles sont très douloureuses, bien plus qu'aux mollets ou aux ischios (j'ai toujours été sujet aux crampes). Pour ma part c'est du au "déblocage" de mon bassin après des années passées à compenser une différence de longueur de jambes. C'est depuis que mon bassin fonctionne normalement que ces crampes sont apparues, tout simplement parce que depuis des années ce sont d'autres muscles qui travaillaient à la place de ceux-là pour compenser le déséquilibre. En avril l'une de ces crampes m'a valu 15 jours d'arrêt total du vélo, en dégénérant en élongation. J'ai été incapable de lever le pied de plus de quelques centimètres pendant plusieurs jours. Et comme toi cela m'est arrivé le soir, plusieurs heures après être descendu du vélo, en me levant du canapé. Ce qui m'a valu quelques railleries des collègues, évidemment 😆 . Sur le coup j'ai cru à une grosse déchirure, je me suis retrouvé allongé par terre pendant une demie-heure sans être capable de me relever. Ce qui m'a "un peu" rassuré c'est que je n'ai pas entendu le bruit caractéristique de la déchirure. Ces derniers temps cela m'arrive moins souvent. J'ai fait pas mal de séances de travail en force sur le vélo, pour consolider la musculature défaillante. Mais il m'arrive encore de ressentir des prémices de crampes après des sorties particulièrement intenses. De bons étirements de retour d'entraînement aident aussi à éviter leur venue.
  2. Je rejoins Guillaume sur ta dernière affirmation. Il m'arrive régulièrement de me faire "brancher" par d'autres cyclistes lorsque je fais une séance de fractionné en bosse (souvent du côté de Chamrousse d'ailleurs). Si je les double alors que je suis à 110% PMA tu peux être certain que je ne suis pas capable de lâcher ne serait-ce qu'un petit bonjour. Évidemment, lors de la récup qui suit il arrive que ceux-ci me rattrapent et me le font remarquer. Ce n'est pas que je me la pète mais à ce moment là je n'en étais pas capable. Même chose quand je me tape des séries en bosse à 110 tr/min en danseuse, j'en chie tellement à rester concentré sur l'exercice que les gars, et filles, que je peux rencontrer me sont totalement indifférents. C'est dû à l'exercice, pas au bonhomme. Le plus gros avantage que je vois dans la pratique en groupe, c'est l'émulation qui motive et fait progresser tout le groupe. Bien sur pour cela il est nécessaire que l'entente soit bonne. Ceci dit des sorties solo sont tout aussi intéressantes et permettent de varier les plaisirs.
  3. La première bosse à ton rythme, tu redescends chercher les collègues et en profite pour faire du spécifique (force, vélocité, technique...) ne nécessitant pas un rythme élevé. Il y a toujours moyen de s'adapter à ceux qui grimpent un peu moins vite. Ça renforce les liens dans le groupe et permet de travailler toute la saison sur les basiques.
  4. Nous roulons souvent en petit groupe de 3 à 6, parfois plus. Dans les bosses et cols c'est chacun pour soi, et les premiers arrivés en haut font demi-tour pour aller chercher les moins rapides. A ce sujet je me demande qui est le boulet entre celui qui monte moins vite que ses camarades et celui qui joue les cadors en s'impatientant en haut des bosses. N'est ce pas Julien ? Tu seras toujours le boulet de quelqu'un ! Sur Grenoble il y a quand même pas mal de clubs qui roulent groupés, en tous cas je trouve qu'il y a moins de cyclistes isolés que dans le Vaucluse, d'où je suis originaire.
  5. Je connais quelqu'un(e) qui en a fait 3 à même pas 30 ans ! Vie saine, pas de sport de façon excessive, et pourtant... Je ne suis pas un fan de Jojo, nos échanges parfois "engagés" en attestent, mais là tu abuses.
  6. Payer 120€ pour "peut-être" gagner un dossard à 95€ vous appelez ça un cadeau ? C'est de mieux en mieux...
  7. Salut James, Avoir des périodes creuses est tout à fait normal, surtout si tu as travaillé à intensité élevée ces derniers temps. Il faut le temps que ton corps encaisse les charges de travail. Surtout que dans ton cas cela ne fait que quelques jours. D'ailleurs j'ai eu exactement la même chose la semaine dernière. Sur la Route des Helviens j'étais anormalement à la ramasse alors que quelques jours avant j'avais des jambes de feu. Un problème gastrique n'a pas arrangé les choses. Les jours qui ont suivis j'étais vidé musculairement, je me sentais incapable d'aller rouler, le mental en berne en pensant au week-end suivant. Alors je me suis contenté de sorties courtes sans intensité, juste pour tourner les jambes, 1h30 max. Vendredi un petit déblocage sans trop en faire, ça allait mieux. Et samedi sur la Beaume Drobie les sensations étaient de nouveau là et je me suis régalé. Donc, je ne dis pas que c'est ça, mais une petite période de récup active te ferait peut-être du bien. Par contre je ne pense pas qu'une coupure complète soit justifiée dans ton cas. C'est trop brusque pour être du sur-entraînement. Si tu allais bien le week-end dernier, il n'y a pas de raison pour que cela ne revienne pas. Et si ça dure trop, peut être sera-t-il temps d'aller voir ton toubib pour faire un petit check-up.
  8. Salut Julien, Ma réponse, de but en blanc : tout reprendre à zéro et prendre du plaisir à rouler dehors ! Vu ce que tu nous dis, tu en es encore à la découverte du vélo. Il me semble donc prématuré de vouloir progresser trop vite en t'astreignant à des exercices parfois rébarbatifs sur HT. Dans ton résumé je vois le mois d'avril comme une bonne base de départ : des sorties régulières en extérieur, en mode foncier. Le foncier est la base du cyclisme, sans ce foncier il est inutile de travailler spécifiquement, cela n'aura que peu ou pas d'effet. Et on ne travaille pas le foncier sur HT. Tu ne peux pas développer ton endurance en tournant les jambes pendant 1/2h ou 3/4h en statique. La météo pourrie de ces derniers mois n'a pas facilité les choses. Pas toujours motivant de sortir rouler si on craint le froid et la pluie. Mais cela fait aussi partie du vélo. Donc si je peux me permettre de te donner un conseil, c'est d'aller rouler autant que possible dehors, sur des circuits variés. Si tu as de la disponibilité en semaine, 2 ou 3 sorties de +/- 2h en ne cherchant que le plaisir de rouler. A cela tu ajoutes une sortie plus longue le week-end, en fonction de tes capacités. 3h me semble correct si tu es d'ores et déjà capable de faire des sorties de 60/70 bornes. Et au fil des semaines tu rallonges doucement tes sorties en fonction de tes dispos, soit en semaine, soit le week-end, soit encore mieux les deux. Pour "pimenter" tes sorties, tu peux travailler un peu plus spécifiquement pendant certaines périodes au cours de tes promenades (max 25% du temps pour commencer). Tantôt une bosse ou un bout droit vent de face en force, tantôt un faux-plat descendant en vélocité, un coup de cul à un rythme un peu plus élevé sans pour autant te faire exploser. Ces petits exercices amélioreront ta capacité d'adaptation à l'effort, mais pour débuter il ne sert à rien d'en abuser. C'est juste en guise de stimulation. Pour résumer, profite de l'été (s'il arrive un jour...) pour rouler régulièrement au grand air et prendre ton pied sur le vélo. Tu verras qu'à l'automne tu auras déjà progressé. Quant au travail vraiment spécifique à proprement parlé, je pense que tu ne devrais y songer que la saison prochaine, une fois la base foncière acquise. Pédale bien !
  9. J'ai eu le même problème que toi lorsque je me suis mis aux longues distances, je butais à 9/10h, impossible de m'alimenter correctement ensuite. Cela a duré un petit moment, jusqu'à remettre en cause cette pratique. A force d'insistance et de retouches dans la façon de m'alimenter le verrou a fini par sauter. Ensuite je pouvais rouler 400, 500 bornes ou plus sans aucun problème de cet ordre. Par contre je n'ai jamais pu consommer de boissons énergétiques sur de telles distances. Elles m'indisposaient à partir de 5h, rejet du sucré, blocage de la digestion. Il me fallait plusieurs heures pour que tout revienne en ordre. Un bidon d'eau claire, l'autre avec un peu de sirop et une cuillère à soupe de fructose me convient bien mieux. Pour le solide des barres de pâte d'amande, barres de céréales, pâtes de fruits, nougat, crème de marron, compote, etc... En fait tout ce qui me plait (important pour la tête) et qui rentre facilement dans les poches. Et un ravito salé plus consistant toutes les 4 à 5h, avec au choix sandwiches, pizza, quiche, salade de pâtes ou de riz. Avec ce régime là et de l'entraînement (quand même) je pouvais enchaîner des sorties de 300 à 400km plusieurs jours de suite. Ton organisme n'est pas habitué à ce genre d'efforts. Il faut le temps qu'il s'habitue, qu'il "comprenne" qu'en roulant autant tu ne le mets pas en danger. Tant que ton corps considère que tu fais n'importe quoi en alignant les heures de selle il se défendra et trouvera un moyen de te faire arrêter. Soit persévérant, ça va venir ;-)
  10. Des maillots avec le lion des Flandres ? Non, peut-être chez des spécialistes belges mais je n'en connais pas.
  11. OK, merci d'avoir rectifié le tir 😉
  12. Il me semble au contraire que la couleur rouge, initialement réservée aux drapeaux de combat, a été reprise par les autonomistes les plus radicaux. Cela a d'ailleurs levé une certaine polémique lorsque Ridley a sorti son flandrien orné du lion aux griffes rouges et d'un "We are Belgium" des plus éloquents.
  13. http://www.arcyte.com/maillot-lion-of-flanders-xml-258-807.html En insistant sur le fait que la couleur rouge des griffes et de la langue n'est pas dénuée de sens.
  14. Je suis un mélange d'un peu tout ce qui existe là-haut : ch'ti, wallon, flamand. Mais le côté flamand prend l'avantage.
  15. J'adore le Lion des Flandres.... Moi aussi (origines obligent) mais certainement pas celui-là. Un peu trop de rouge à mon goût...
  16. Ah, merde... Ça va faire encore plus mal aux pattes 😉
  17. Celui qui croit en ce qu'il fait, donc tout le monde... ou personne !
  18. Cette cyclo est sans doute l'une des plus belles que j'ai pu faire. Même courte on en prend plein les pattes, et plein les yeux. Après un raté l'année dernière, je pense la faire cette année, seulement le 14.
  19. Fabienne, nous sommes ici sur un forum de vélo rubrique entraînement, comment veux-tu que je devine que tu n'en fais pas et que ta santé n'est pas celle d'un sportif régulier ? Il est évident que dans ton cas ce que j'ai pu dire sur l'apport de compléments alimentaires et la récupération est totalement farfelu. Quand je parlais de limiter la prise de médocs c'est pour des maladies bénignes et courantes, pas pour des pathologies avérées pour lesquelles un traitement médical de fond est indispensable. Pour le stress au travail j'ai bien précisé que c'était très très facile à dire, beaucoup plus dur à mettre en pratique. Surtout lorsque tu as déjà la tête encombrée par des problèmes de santé. Mais dans tous les cas, et contrairement à ce que tu dis, tu n'es pas obligée de subir tout ce que ton employeur te demande. Il profite, comme souvent, de ta situation. Si tu effectues ces tâches correctement à un rythme de travail normal (sans courir dans tous les sens, mais également sans flemmarder) ton employeur ne pourras rien te reprocher. Par contre, et surtout dans la grande distribution, je suppose que tu dois avoir la pression pour en faire toujours plus. C'est là que tu es en droit de refuser, sauf si c'est stipulé sur ton contrat de travail et/ou ta définition de poste. Mais encore une fois c'est facile à dire, je le sais pertinemment. Si c'était si simple les conditions de travail ne seraient sans doute pas les mêmes dans ce secteur. Dans tous les cas ton employeur n'a pas tous les droits et ne dispose pas de toi comme bon lui semble.
  20. Il est vrai qu'il est de bon ton , d'avoir des avis tranchés sur tous les sujets , sans trop se pencher sur les rationalités qui en découlent: voir du coup les prises de becs souvent limites sur tous les forums : discussions qui tournent avant tout autour de prejugés , d'a priori basés sur des idéologies (ici par exemple le naturel ) Je ne défends aucunement le naturel. Je ne suis pas du tout un adepte du bio (je travaille d'ailleurs dans l'industrie chimique lourde, pour placer un peu le curseur) et d'autres pratiques dites "naturelles". Je respecte juste les signaux que mon organisme m’envoie et adapte mon activité globale. Cela passe par une modulation des charges d'entraînement en fonction de la fatigue engendrée par le quotidien, comme par la limitation de l'usage de toute substance sortant du cadre d'une alimentation normale (compléments alimentaires ou médicaments, même en période de maladie). Je ne suis pas non plus un régime alimentaire strict, mes 91kg en attestent. J'évite juste les débordements excessifs. il ne s"agit pas de faire suivant son bon plaisir , certes , mais de s"appuyer au plus pres de réalités personnelles (charge en travail et stress au travail , fragilités physiologiques , données médicales ,objectifs sportifs etc etc ) Voilà un sujet intéressant sur lequel ma vision va certainement (encore) faire bondir du monde : charge et stress au travail. Nul n'est contraint de se laisser écraser par le stress professionnel. C'est très très facile à dire, j'en suis conscient. J'y suis confronté quotidiennement, devant accompagner des équipes postées confrontées à des réorganisations profondes dans des installations industrielles en pleine mutation, et ayant un potentiel de danger loin d'être négligeable. Tous les ingrédients nécessaires à l'obtention d'un environnement générateur de stress sont présents. Malgré cela il y a une chose que beaucoup de personnes oublient lorsque la tête plonge doucement sous la surface de l'eau : il n'est pas interdit de dire non ! Nul n'est tenu d'en faire plus que ce que ses ressources permettent d'accomplir. Là on rejoint la fragilité psychologique, souvent face à des personnes qui, elles, sont aguerries aux différentes techniques managériales, pour ne pas dire de manipulation, modernes. Mais là on entre dans un tout autre débat que celui de l'utilisation de "vitamines", encore qu'elle en découle bien souvent. N'appelle-t-on pas cela du dopage en milieu professionnel ? Puisque +/- 30% des travailleurs se "dopent" (prise de substances dans un but d'adaptation au milieu professionnel) pourquoi en serait-il autrement lorsque ces mêmes travailleurs enfourchent un vélo ? ca devient vraiment pénible et fatiguant : on a du coup l'impression d'avoir a faire a des gamins boutonneux (ce qui est peut etre le cas ? ) et les discussions se rament a des simplismes indignes d'adultes Si le simple fait d'avoir une opinion, une vision différente de la vôtre est une chose qui vous est pénible et fatigante cela n'aide pas à la bonne tenue d'un débat quelconque, en effet. Besoin d'une petite cure de vitamines peut-être ?
  21. perso sur moi ca marche vachement bien il faut 2 mois de cure , la j en suis a 1 mois et franchement j ai bien récupére , je sens la difference Mdr !!! Tu as déjà essayé de faire une semaine en diminuant drastiquement ta charge d'entraînement ? Ça permet de récupérer vachement mieux que quand on essaye d'être tout le temps au taquet (ce qui est d'ailleurs totalement contre-productif). Je prends un ton volontairement provocateur, mais cette période de "cure" de deux mois me fait bien rire. Franchement, t'es-tu déjà sentie fatiguée à ce point pendant 2 mois sans prendre ton complément ? Si c'est le cas c'est le toubib qu'il faut aller voir, pas un magasin de sport ou une pharmacie. Enfin... chacun fait bien comme il veut. Visiblement cela a au moins un effet psychologique sur certains, tant mieux pour ceux qui fabriquent et vendent ces produits.
  22. Une alimentation équilibrée pour quelqu'un qui pratique assidument un sport n'est pas la même que celle d'un sédentaire. Si tu adaptes ton alimentation à ta pratique tu n'auras pas besoin de tes cachetons. Si tu en ressens le besoin c'est que tu ne respectes pas ton organisme. Je ne prétends pas être un sportif de haut niveau. Je roule +/- 15000km par an en moyenne, principalement en montagne (250 à 300 000m de dénivelé annuel), sur de longues distances comme sur des courtes à intensité élevée. Certes je ne cours pas tous les week-end, mais je met suffisamment d'engagement dans mes sorties pour pouvoir me faire plaisir à l'avant des cyclosportives auxquelles je participe. Je n'ai jamais aussi bien récupéré que depuis que je ne prends plus aucun complément, ni aucun aliment dit "de l'effort". Par contre je fais quand même gaffe à ce que je mange, sans pour autant basculer dans la paranoïa. Sur le vélo pâte d'amande et sirop + fructose dans le bidon. Par contre j'adapte mes entraînements à ma fatigue, ce que je n'ai pas toujours fait dans le passé, et qui m'a valu de belles périodes de sur-entraînement. Sur le sujet j'ai tendance à rejoindre Mauro sur sa vision de la conduite dopante. Si tu prends un produit, quel qu'il soit, dans l'espoir que ton organisme réagisse de façon non naturelle, cela s'apparente à mon sens à une conduite dopante. Point de vue personnel.
  23. Rien. Alimentation équilibrée (du moins on essaye...) et respect des périodes de repos nécessaires à l'assimilation des charges d'entraînement et des courses.
  24. Laurent DERAIN

    Veste Pluie

    Sous les grosses pluies j'utilise une veste Craft Performance Rain Jacket. Je ne suis pas frileux, alors au dessus de 10°C je ne met qu'un maillot manche courtes dessous. Et je partage l'opinion de Michel concernant l'investissement. J'ai d'abord mis moins cher, pour finalement quelque chose de plus efficace... et de plus cher. Sinon en ce moment beaucoup de monde parle des vestes et maillots Castelli, mais j'ai bouffé le nom du modèle... --> Voir ce que portaient les coureurs de Milan - San Remo cette année.
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