Jean GUY

Des ergocycles qui ne sont déjà pas paramétrés de la même manière en 2021 selon l'endroit où tu passes un test d'effort. Alors en 1975, il est permis d'émettre des doutes.

Eddy ou Bernard comme tu dis auraient été étouffés par le rythme imposé par les équipiers des grandes équipes, des types payés très cher pour hausser l'allure et limiter les attaques. Je crois que vous ne vous rendez pas compte de ce qu'est devenu un peloton de pros, surtout sur le Tour de France. Ça va beaucoup plus vite qu'il y a 50 ans, le niveau est beaucoup plus dense. La preuve ? Les moyennes des étapes, même de transition. Une autre preuve ? La différence énorme de vitesse à laquelle se montent les cols. Encore une autre preuve ? La nationalité des quatre meilleurs du Tour actuellement : un Slovène, un Colombien, un Equatorien, un Danois. Le cinquième du Tour est Australien, le septième est Kazakh. Le vainqueur de l'étape d'aujourd'hui est Américain. Aucune de ces nations n'était représentée de manière significative il y a 50 ans. Merckx aurait dû faire comme les autres. S'adapter. Disposer d'une grosse équipe, ce qui veut dire parfois laisser des coéquipiers à l'avant pour gagner des étapes, de temps en temps faire le boulot pour les autres. Et pour gagner, compte tenu du resserrement des niveaux, il aurait dû attendre pour arracher quelques secondes à quelques kilomètres de l'arrivée, ou compter sur ses qualités contre la montre pour prendre la tête du général et gérer en montagne.

Pour remettre les choses dans leur contexte, combien de temps a duré la domination de Merckx sur le cyclisme ? 8 ans, 9 ans ? Eh bien, imaginons Merckx aujourd'hui et sur les 9 dernières années. Il aurait eu à affronter Contador, Wiggins, Froome, Nibali, Pogacar, Roglic, Bernal, Evenepoel, Carapaz, Quintana, Thomas, Porte, Rodriguez, Valverde, Cancellara, Sagan, Van der Poel, Van Aert, Alaphilippe, Gilbert, Van Avermaet, Ewan, Cavendish, Bennett, et j'en oublie, sur toutes les courses, sur tous les terrains, et du Challenge de Majorque en janvier jusqu'au Tour de Lombardie en octobre, en passant par Paris-Nice ou Tirreno, Milan-San Remo, le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, les Ardennaises, puis le Giro, le Tour, le championnat du monde. Croyez-vous sérieusement que le Merckx des années 70 aurait remporté 20 ou 30 victoires par an face aux adversaires que je viens de citer (certains aujourd'hui hyper spécialisés), et face aux équipes telles qu'elles sont organisées maintenant ?

En d'autres termes, tes 455 watts de 1975 à Cologne pourraient être considérés comme une valeur sûre qu'à la seule et unique condition que Coppi, Anquetil, Merckx, Hinault, Indurain, Armstrong, Froome et Pogacar montent sur le même HT le même jour et dans les mêmes conditions, pour mesurer qui a la plus longue.

La seule démonstration qu'il faut y voir, c'est qu'on ne peut pas s'appuyer sur les prétendus 455 watts de Merckx sur un HT en 1975 pour en déduire quoi que ce soit. Il y a plein de façons d'interpréter des watts sur un HT ou un ergomètre, et rien ne dit qu'ils sont conformes à la réalité. Ces 455 watts sont une donnée comme une autre mais qui ne permet sûrement pas de démontrer une quelconque domination absolue. En fait, c'est aussi abstrait que si l'on comparait de manière brute les temps d'ascension sur les cols. Si l'ont s'en tient aux chiffres tels qu'ils sont, Merckx serait battu largement par une floppée de coureurs d'aujourd'hui. Il montait moins vite. Point. Mais en tirer des conclusions définitives sans tenir compte de l'évolution de l'état des routes, du matériel, et de la tactique des équipes n'aurait aucun sens. Il en va exactement de même quand il s'agit de comparer des palmarès pour dire qu'untel est le meilleur de tous les temps ou pas. À l'époque de Merckx, il y avait peut-être 200 coureurs de très haut niveau quand ils sont 1000 aujourd'hui. Et encore, parmi ces coureurs, beaucoup étaient des smicards qui ne faisaient que 4 ou 5 ans parmi les pros. Aujourd'hui les meilleurs équipiers sont payés jusqu'à 1 M d'euros par an, ils pourraient être des leaders dans d'autres équipes, et leur niveau est phénoménal. Tout cela pour dire que je ne vois pas le même cyclisme en 2021 qu'en 1970. Donc rien ne permet d'affirmer de façon objective qu'un champion des années 70 dominerait de la même manière le cyclisme 50 ans plus tard. C'est comme affirmer avec certitude que Lewis Hamilton est un meilleur pilote que JM Fangio en se basant seulement sur leurs titres de champion du monde. Leur sport n'a plus grand chose à voir.

Deux exemples : https://www.strava.com/activities/5332789642/analysis/513/2483 https://www.strava.com/activities/5606577673/analysis/208/992

Je n'en connais aucun, puisque Zwift est rempli de pratiquants totalement inconnus, venus de partout dans le monde, avec des pseudos ou leur vrai nom, et qui explosent tous les records (si l'on s'en tient aux chiffres). Mais il va de soit que les dits chiffres sont trafiqués, volontairement ou involontairement, avec des home-trainers mal calibrés. L'exemple le plus frappant me vient d'une des premières compétitions virtuelles à laquelle je me suis intéressé au début du premier confinement. Une "course" d'une quarantaine de km avec arrivée au sommet de l'Alpe du Zwift, qui reproduit assez fidèlement la longueur et la difficulté du vrai Alpe d'Huez. Sur cette montée, j'ai remarqué des temps assez cohérents de coureurs que je connais (sur une montée sèche) et même me concernant, les temps correspondent à peu près à ce que je pourrais faire à mon âge et avec mon niveau de forme. Bref, ce jour-là, Warren Barguil (oui, le vrai), alors champion de France professionnel, a monté cette ascension virtuelle en 38', avec un temps et des watts équivalents à ce qu'il a déjà fait sur le Tour de France. Un type inconnu lui colle 3' sur la montée. On me dit que c'est un spécialiste de Zwift, qu'il y a une tactique, bla bla bla.... Quelques semaines plus tard, Lilian Calmejane se fait railler par la communauté Zwift car il se fait sortir dans une course Zwift, par une vingtaine d'inconnus (Bryan Coquard termine je crois 17e ce jour-là). Les mecs le prennent de haut sur son Strava, et le traitent de "petit pro"... Je constate alors que sur différents segments Strava, le meilleur temps enregistré sur la montée virtuelle de l'Alpe du Zwift est de moins de 30'... Avec une puissance annoncée de plus de 500 watts, par un illustre inconnu de San Francisco. Et c'est pareil sur toutes les montées de référence. Mon HT a une précision annoncée de +/- 1,5%, mais il est aussi systématiquement inférieur de 2% en moyenne aux valeurs de mon capteur de puissance sur le pédalier. De plus, certains ont mesuré des différences jusqu'à 5% entre les capteurs de puissance des trois marques les plus connues (Elite, Tacx, Wahoo)... Et je pense qu'il y a des valeurs totalement farfelues avec des home-trainers moins haut de gamme. Il y a quelques années, j'ai roulé avec un des premiers HT connectés sur des parcours virtuels qui me donnait un bon 15% de surplus de puissance par rapport à la réalité. Sans compter ceux qui connaissent les moyens de trafiquer le calibrage de leur appareil. Contrairement à la réalité de la route et de la confrontation directe entre adversaires (ou contre le chronomètre dans les mêmes conditions), je pense qu'on peut faire dire ce qu'on veut à toutes les comparaisons à distance et par l'intermédiaire d'appareils. Pour revenir à Zwift, la réalité est qu'au moment d'organiser des compétitions sous l'égide de l'UCI, avec la livraison du même HT pour tout le monde, un expert de la marque pour tout régler, l'obligation d'être filmé pendant l'épreuve etc., les champions inconnus sont beaucoup moins nombreux à se bousculer 🆒

Parce que tu penses qu'il est raisonnable de faire confiance à une mesure de 455 watts sur HT en 1975, alors même que les capteurs de puissance actuels sont parfois imprécis à 2% près ? Sinon, va faire un tour sur Zwift, il y a un paquet de mecs qui produisent 500 watts sur leur HT pendant une heure. Bon, les appareils ne sont pas calibrés, mais c'est un détail, hein ? 😃

Je ne suis vraiment pas d'accord avec cette affirmation. Personne ne sait si Merckx est le meilleur cycliste de tous les temps, pour la simple et bonne raison qu'il n'a eu comme adversaire que ses contemporains. Il était donc largement le meilleur de son époque (regrettée par tous les "vieux" qui regrettent les images surannées de leur jeunesse, mais c'est humain), mais personne ne peut affirmer qu'il gagnerait ou dominerait autant face à la concurrence actuelle. Le cyclisme a beaucoup changé. La concurrence s'est largement internationalisée. Du temps de Merckx, les équipes avaient 10 coureurs sur le Tour, il y avait beaucoup moins d'équipes que maintenant, beaucoup moins de nations. Aujourd'hui on a les Sud-américains, les Australiens, les coureurs de pays de l'ancien bloc de l'Est, les Britanniques bien plus présents que dans les années 70... C'est totalement incomparable.

Je ne savais pas qu'il y avait deux types de verres photochromiques pour les Radar EV. En tout cas, je roule avec ces lunettes depuis cet hiver, avec justement des verres photochromiques. J'adore cette forme de lunettes, et avec les verres Prizm, je trouve ça trop foncé. Avec les verres transparents, cela ne protège pas assez du soleil. Avec les photochromiques, enfin, j'ai trouvé le compromis idéal, que ce soit par beau temps, sous la pluie, ou en fin de journée.

Il y a peut-être un problème de nombre de coureurs. Aujourd'hui sur le Tour, ils sont 8 par équipe contre 9 il y a quelques années. Parmi eux, il y a le sprinter et son train, mais aussi un leader pour le général, et ses équipiers. Donc ça manque un peu de personnel !

Peu de différence entre les deux chaînes, si ce n'est une légère différence de poids et de durabilité. La chaîne Dura-Ace est la meilleure parmi les chaînes traditionnelles (non traitées spécifiquement, un traitement qui ne dure jamais longtemps de toute façon), et l'Ultegra arrive juste derrière. Sur une pièce d'usure comme ça, pas la peine de t'embêter à mon avis. Pour les roulements céramiques, oui à la condition de choisir de la qualité (et dans ce cas Cycling Ceramic c'est très bien) et à la condition de monter le package complet, pour gagner quelque chose comme 5 watts effectivement. A toi de voir si l'investissement vaut le coup.

Strava est un réseau social, où tu choisis ou non de t'inscrire, et de publier tout ou une partie de tes données. Tu peux aussi choisir aussi qui voit tes données ou non. Wout van Aert publie toutes ses sorties, mais pas ses pulsations ou ses watts. On a donc une idée de son volume d'entrainement, mais sans les détails du contenu. Certains coureurs choisissent la transparence, et je trouve ça plutôt sympa.

Van Aert a passé en tout et pour tout 1 semaine sans s'entrainer du tout. Il a repris par 4 jours de home-trainer, et une dizaine de jours après l'opération il était déjà sur la route. Une semaine plus tard, il était parti en stage pour faire 30h de vélo. Tout cela n'est pas secret, c'est sur son Strava. Bon, à ce niveau-là, une semaine sans vélo à moins de deux mois du Tour, ça suffit largement pour ne pas être au niveau espéré.

Specialized Roubaix : facile à monter, assez épais, rembourré avec une partie gel, et un revêtement type "peau" très confortable. Et solide par dessus le marché sans être trop cher. Seul défaut : pas beaucoup de couleurs dispos, et au-delà du noir, assez difficile à nettoyer.

Pinarello a présenté aujourd'hui son nouveau fer de lance, le Dogma F, qui sera utilisé sur le Tour par Ineos, et qui a déjà été aperçu sur le Tour de Suisse avec Richard Carapaz. Bonne nouvelle, non seulement le modèle à disque s'annonce plus léger que le F12, avec un poids de 6,8 kg pour la version en Shimano Dura-Ace et roues DT (soit la même chose qu'un Tarmac SL7, ce qui fait environ 7,1 kg avec les pédales et les porte-bidons), mais en plus la marque italienne propose encore une version à patins, qui devrait pour le coup descendre à 6,4 / 6,5 kg sans les pédales. https://www.3bikes.fr/2021/06/24/nouveau-pinarello-dogma-f-lart-de-lequilibre/

😆

... et pour tirer tout le bénéfice des 28, il faut gonfler moins. C'est principalement la réduction de pression qui améliore l'adhérence, mais c'est problématique avec des pneus étroits. Donc la solution pour bénéficier d'un meilleur freinage avec des disques c'est de monter des pneus de 28, donc plus lourds (en périphérie), moins aéro (c'est démontré en soufflerie) et moins gonflés (il y a tout de même une perte de rendement significative entre 8 bar et 6 bar, certes compensée par moins d'effet rebond sur mauvaise route, mais là encore tout dépend du pneu et du poids du bonhomme - avec du 28, je pense que la pression maxi préconisée c'est autour de 6, et plutôt 5 pour quelqu'un comme moi.) Conclusion : on en revient toujours au même : pour que ce soit efficace en termes de freinage, on perd du rendement. Ensuite, c'est à chacun de voir où il place le curseur. PS : pour préciser, je roule en disque, avec un vélo de 7 kg, deux disques de 140, et des pneus de 25, et c'est sans doute l'un des modèles les plus performants du moment toutes catégories confondues (mais aussi l'un des plus chers).

Beaucoup moins que toi je pense, puisque je fais en moyenne 57 kg. Preuve que le freinage à disque n'est pas une solution miracle et universelle, pour tous et dans toutes les conditions.

L'experience ne remplace pas le talent et les capacités de pilotage ne sont pas un critère déterminant pour devenir un cycliste professionnel sur route. Là tu exagères. Va faire un tour au milieu d'un peloton de pro pour te rendre compte si les gars savent oui ou non piloter un vélo... Des gars moins bons dans cet exercice, il y en a, mais ils sont fortement handicapés. Cela me fait penser aux cyclosportifs qui pensent qu'un sprinter pro dans le grupetto monte moins vite qu'eux 😃😃😃

Je vais essayer de faire un exercice, en me lançant d'un même endroit avec vélos à patins et à disques, freinage au même endroit pour voir où je m'arrête... et je passerai de la sensation à la certitude ou pas. Déjà fait pour ma part : aucune différence sur le sec entre des étriers DA et des freins à disque en 2x140. Sur le mouillé, pas vraiment mieux, car quel que soit le type de freinage je suis obligé de doser l'effort sur la poignée, sinon je bloque la roue arrière (certes avec un léger temps de latence - minime) avec les patins. La différence de puissance de freinage est beaucoup plus nette avec deux disques de 160. Là ça freine plus fort, mais pour en bénéficier réellement, je dois monter mini des pneus de 28. En 25, je me sens vraiment pas rassuré avec ce surplus de puissance de blocage. Tout cela est à pondérer avec les différents types de matériel utilisés (combinaison roues/pneus/patins), c'est pour cela que je n'en ai pas fait un article. Pour faire le test de manière la plus objective possible, il faudrait disposer de deux vélos strictement identiques, en dehors du système de freinage.

Bruno clame que le freinage, ne peut pas être meilleur avec des pneus de 25 avec des disques... Ben essaie et fais toi un vraie idée... pour ma part je vois que je freine plus tard que les gens avec qui je roule et qui ont encore des patins... mais avec mes 80kg, le pneu de 25mm est bien appuyé sur la route Tu peux nous expliquer l'intérêt de "freiner plus tard que les gens avec qui tu roules" ? J'ai couru à haut niveau, j'ai fait des courses en montagne, j'ai descendu des cols sous la chaleur et sous la pluie, et je me défendais plutôt très bien dans ce domaine. Même en descendant très vite (en larguant les autres, donc), je n'ai jamais eu besoin de "freiner tard". Au contraire, le but est de lécher les freins, d'adapter sa vitesse pour passer le plus vite possible en courbe (à la limite de ce que peuvent supporter les pneumatiques), pour en ressortir le plus vite possible et perdre ainsi le minimum de vitesse, et d'éviter une relance trop coûteuse en énergie. Bon, j'ai pris des pelles aussi, mais jamais à cause du freinage. Freiner plus tard que les copains, oui d'accord ça marche en course auto ou en moto, quand il s'agit de tenir une position ou de doubler un adversaire pour se poser devant lui. En vélo, ce type de course n'existe pas.

Autre petit problème dont on n'a pas parlé avec les disques : la pratique du HT. Revenant d'une blessure et dans l'incapacité de rouler sur route pendant un mois, j'ai accumuler les séances de HT (1200 km). Hier, pour ma reprise sur route, j'ai démonté le vélo du HT (à disque donc), et je me suis lancé sur le bitume. Problème : premier freinage, un bruit d'enfer pour le frein avant, et quasiment pas d'efficacité (et dire qu'on parle de "freinage d'urgence" !). J'imagine que c'est à cause de la sueur pendant les séances de HT, qui a fini par contaminer le disque et les plaquettes (le tout presque neuf avant l'arrêt de l'entrainement). Au retour, grand nettoyage à grande eau, et aujourd'hui c'est à peine mieux. Toujours un gros bruit en fin de freinage, et surtout l'impression de freiner sur du gras.... Je risque donc d'être obligé de changer les plaquettes (qui étaient neuves je le rappelle) à cause de cette période de HT. Super !

Bah on te l'a dit plus haut : dans les deux cas (Ineos/Pinarello et UAE/Colnago), le constructeur n'impose pas ses choix et continue de proposer les deux technologies. La preuve, on voit sur le Tour de Suisse Richard Carapaz avec le futur Pinarello Dogma F14, pas encore dans le commerce, et monté avec des freins à patins. Cela veut dire que lorsque les coureurs ont vraiment le choix parmi les vélos proposés par les marques qui les équipent, ils choisissent le patin. Quand ils n'ont pas le choix, ils la ferment et prennent les disques. Sur le documentaire consacré à l'équipe Movistar sur Netflix (qui revient sur l'année 2020), on voit les problèmes liés au passage du patin au disque, quand Canyon a imposé aux coureurs cette technologie (avec un passage de Campagnolo à Sram). Les coureurs se plaignent de vélos moins performants, plus lourds, de problèmes de dépannage, et de dérailleurs au passage... Mais tout ceci n'est pas censé être filmé. En fait, le changement du patins au disque ne s'est pas fait de la même manière chez toutes les marques. Chez Specialized par exemple, les nouveaux vélos ont été conçus uniquement autour du disque. On peut dire que ça fonctionne super bien. De l'avis général, ce sont quasiment les meilleurs vélos actuels chez les pros. D'un autre côté, il y a des marques qui ont adapté des vélos existants au freinage à disque. Et ça fait des vélos moins performants, pas seulement à cause du poids supplémentaire de 500 g sur le groupe.

Egan Bernal vient d'annoncer qu'il était positif au Covid (avec des symptômes bénins pour l'instant). Il aurait été testé en préparant son voyage de retour en Colombie, prévu ce samedi. du coup, il reste avec sa compagne en isolement à Monaco pour le moment. Possible que sa légère baisse de régime les trois derniers jours du Giro vienne de là.