dAuvare

Ce n'est pas un joint P. -Y., c'est avant tout une bague qui vient se substituer à un roulement. Je n'ai aucune idée de qui a motivé ce choix. Mes roues ont fait quelques milliers de km sans souci (hors compétition), bague mise à part et j'en ai gardé une paire que j'utilise à l'occasion ; comme quoi les expériences divergent.

J'ai eu deux paires de Mavic Ksyrium S/Elite, l'une de 2010 et l'autre un peu antérieure. Leur corps de roue libre à cliquets n'est jamais fluide, même quand il vient d'être nettoyé puis lubrifié avec l'huile préconisée et commercialisée par le fabricant. Il est en revanche fiable et peut être remis à neuf à peu de frais. Pour les roulements c'est un peu la même chose, ils ont privilégié l'étanchéité et la fiabilité, un peu au détriment de la fluidité sans doute. Les ingénieurs tempèreront sans doute mon propos: la fluidité n'a de sens que si elle est mesurée en charge.

Suis passé d'une paire de Mavic en largeur standard à un modèle large, en l'occurrence des Sidi, dans leur version Mega citée plus haut par Thierry. Ça change la vie, mais lors d'une longue sortie par temps chaud, le pied finit toujours par occuper toute la largeur et les douleurs reviennent. Dans mon cas, l'utilisation conjointe de socquettes à forte compression suffit. Certes, ce n’est pas ce qu’on trouve de plus léger ni plus aéré sur le marché, mais adieu les socquettes en crêpe dentelle. Je supporte encore les Mavic... l'hiver et sur des sorties < 70 km.

Pour rester pragmatique et sans entrer dans les méandres des géométries de cadre, je pense que notre ami devrait cibler des annonces pour des tailles de cadre allant de 55 à 56 cm (M à L pour certaines marques). Ce premier tri va exclure qq vélos qui pourraient lui convenir, mais pas tant que ça. La seconde étape est, comme écrit plus haut, de s'enquérir de la taille du précédent propriétaire et de la hauteur de son entre-jambes (EJ). Après, il n'y a plus qu'à essayer. On trouve sur la toile des didacticiels pour mesurer son EJ. Lire le guide des tailles, souvent disponible sur le site du fabricant, est également à considérer.

La base est peut être saine (à vérifier), mais c'est un vélo mal entretenu : la position des leviers tournés vers l'intérieur interroge, la gaine du dérailleur avant qui est coudée et pendouille, la chaîne qui fait peine à voir, etc. Les dents du petit plateau semblent un peu émoussées. Prévoir au minimum de changer la chaine, la guidoline et tout le câblage, gaines comprises. Pour ce qui est de la valeur intrinsèque du cadre, je laisse d'autres membres te répondre.

Oublie cet Orbea, tu vas perdre ton temps et de l'argent avec un achat pareil. Mieux vaut 850 € qui t'apportent beaucoup de satisfaction que 500 € "placés" à prendre la poussière dans le garage.

En fait c'est 52 x 36 ou 50 x 34 (la coquille vient de moi) Vu tes objectifs, le 50 x 34 direct, avec un pignon de 28 ou 30 à l'arrière.

Et ce n'est pas un problème en soi pour peu que chochow essaie le vélo avant l'essai et qu'il parvienne à le régler à ses mensurations.

N'ayant jamais eu d'Orbea, je botte en touche pour la première question. Tu as présélectionné un modèle avec triple, car tu veux grimper à l'occasion ? Le triple est passé de mode au profit de pédaliers 52x36 ou 52x34 que l'on associe avec une roue-libre de 10 vitesses minimum. Avant de te décider, regarde un peu les offres dans la gamme 800-900 euros qui reste dans ton budget. Tu verras qu'en y mettant 300-400 euros de plus, le saut qualitatif est tout sauf négligeable. On y trouve des modèles qui sont encore très agréables à rouler et que l'on peut garder des années comme vélo principal, puis comme second vélo si tu attrapes le virus. Pour éviter tout frais supplémentaire, s'assurer que tout te convient : taille, selle, cintre et développements notamment. Philippe

Le dérailleur FD-R8000 est conçu pour un grand plateau allant de 46 à 53 dents. https://bike.shimano.com/fr-FR/product/component/ultegra-r8000/FD-R8000-F.html C'est 50-55 dents pour le FD-R9000. https://bike.shimano.com/fr-FR/product/component/duraace-9000/FD-9000-F.html Spécialités TA distribue des plateaux adaptables allant jusqu'à 58 dents, mais recommande de respecter un écart de 12 à 16 dents entre les deux plateaux.. https://specialites-ta.com/double/11-23-double-plateau-specialites-ta-x110-11v-exterieur-pour-shimano-specialites-ta-pl48110369.html#/33,denture,52-dts

C'est noté, autant créer un fil de discussion dédié pour celles et ceux qui le souhaiteraient.

Dans la même veine, Poffé et coll. (2023) rapportent une valeur de +25% pour l'EPO accompagnée d'une augmentation (induite par celle de l'EPO) de la vascularisation musculaire.

Jusqu'à 2021, ils pouvaient prétendre à d'honorables accessits. A l'ère Ketone 2.0, la différence entre ceux qui en consomment et les autres est devenue énorme. La position du MCC et les convictions de certains directeurs d'équipe de faire primer le principe de précaution est louable, mais les dés sont pipés. Imagines que tu puisses anticiper, puis prolonger les effets d'un stage en altitude, voire simuler l'effet de micro-doses d'EPO en toute légalité. Que tu repousses l'apparition du surentrainement. Que tu diminues la sensation de fatigue, Que tu facilites la récupération. Que tu améliore le mental du compétiteur (dopamine), toujours en toute légalité. L'ère Ketone 2.0 n'est sans doute pas aussi "idyllique", pourtant les travaux récents des chercheurs semble corrélée à l'évolution des performances.

Vu que Jpey a prévu un budget limité pour cet achat, il faut bien accepte quelques compromis. De ce fait, un achat en ligne ne me semble pas inconcevable.

Si tu lis bien ce j'ai écrit et les liens auxquels je renvoie, tu comprendras que "Qu'elles apportent de l'énergie..." n'est pas le sujet du jour et que les récents travaux... lèvent une partie du mystère.

Didier, tu devrais faire l'effort de lire avant de répondre. Philippe

L'équipe d'Evans travaille à Oxford (deltaG ketones) et celle de Poffé à Louvain. La seconde déclare ne recevoir que des financements publics. Mais Peter Hespel, le chef de service, a été (est ?) consultant pour la QS (source: lanutrition.fr)

Sans chercher à nier les progrès du matériel, je me refuse à alimenter l'écran de fumée. Ceux qui vivent directement ou indirectement du sport-business n'attendent que cela. Pendant ce temps, quelques études scientifiques récentes créent beaucoup de buzz sur la toile. Evans, Eric; Walhin, Jean-Philippe; Hengist, Aaron; Betts, James A.; Dearlove, David J.; Gonzalez, Javier T. (2023): Ketone monoester ingestion increases postexercise serum erythropoietin concentrations in healthy men. In American Journal of Physiology-Endocrinology and Metabolism 324 (1), E56-E61. DOI: 10.1152/ajpendo.00264.2022 . Evans, Mark; McClure, Tyler S.; Koutnik, Andrew P.; Egan, Brendan (2022): Exogenous Ketone Supplements in Athletic Contexts. Past, Present, and Future. In Sports Med 52 (S1), pp. 25–67. DOI: 10.1007/s40279-022-01756-2 . Poffé, Chiel; Ramaekers, Monique; Thienen, Ruud; Hespel, Peter (2019): Ketone ester supplementation blunts overreaching symptoms during endurance training overload. In The Journal of physiology 597 (12), pp. 3009–3027. DOI: 10.1113/JP277831 . Poffé, Chiel; Robberechts, Ruben; Stalmans, Myrthe; Vanderroost, Jan; Bogaerts, Stijn; Hespel, Peter (2023): Exogenous ketosis increases circulating dopamine concentration and maintains mental alertness in ultra-endurance exercise. In Journal of applied physiology (Bethesda, Md. : 1985) 134 (6), pp. 1456–1469. DOI: 10.1152/japplphysiol.00791.2022 . Poffé, Chiel; Robberechts, Ruben; van Thienen, Ruud; Hespel, Peter (2023): Exogenous ketosis elevates circulating erythropoietin and stimulates muscular angiogenesis during endurance training overload. In The Journal of physiology 601 (12), pp. 2345–2358. DOI: 10.1113/JP284346 . Si les cétones monoesters agissent comme molécules de signalisation davantage que comme carburant complémentaire, c'est un véritable changement de paradigme. Où situer dans ce cas précis la frontière entre diététique et pharmacologie ? Des effets sur l'EPO, la dopamine, les mitochondries, la fatigue, la récupération, etc. Des effets décalés dans le temps et qui ne se limitent pas à l'épreuve elle-même, avec un impact probablement élevé sur les méthodes de préparation des athlètes, etc. L'information est reprise ici (désolé, j'ai trouvé peu de pages rédigées en français): https://www.mysportscience.com/post/do-ketone-esters-increase-epo https://www.endureiq.com/blog/exogenous-ketones-and-epo-boosting-worth-the-hype https://www.lanutrition.fr/la-grosse-cote-des-cetones-sur-le-tour-de-france https://meatmotor.com/nutrition-studies/exogenous-ketone-esters-appear-to-improve-the-number-of-capillaries-and-oxygen-delivery-in-cyclists/ Les équipes pro les utilisent et vont même jusque à financer des travaux... tandis de l'UCI (Bigard 2019) persiste à soutenir que les cétones ne servent à rien. Bigard, X. (2019): Les corps cétoniques et les performances en endurance. Qu’en penser en 2019 ? In Science & Sports 34 (6), pp. 361–373. DOI: 10.1016/j.scispo.2019.10.002 . Des résultats négatifs ont certes été publiés, mais il n'est de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Un esprit mal intentionné (je n'en vois aucun sur ce forum) irait jusqu'à penser que certains résultats négatifs n'ont été publiés que pour enfumer les équipes adverses voire l'UCI.

Vu que Garmin s'appuie sur Firstbeat, voici quelques précisions sur leur mode de calcul : https://www.firstbeatanalytics.com/en/features/calories-burned/ ... lequel reste imparfait : https://doi.org/10.1111/j.1475-097x.2011.01011.x

Lu en diagonale qq papiers hier. Les calculs de Bernard restent pertinents pour quantifier l'énergie nécessaire pour propulser le cycliste et son attirail. Si on connait le rendement spécifique à l'individu, c'est encore mieux. Là où l'affaire se complique sérieusement, c'est lorsque l'on cherche à estimer l'apport énergétique sur la durée de l'exercice ou sur 24h via l'alimentation. Même si les deux approches se rejoignent, l'approche par la FC est moins spécifique car elle inclut l'énergie de propulsion + le métabolisme basal + la thermorégulation si chaleur excessive, (+ ?). Ce n'est pas forcément un inconvénient, tout dépend de ce que l'on souhaite connaître. La conversion FC->VO2->Energie est considérée comme fiable au niveau d'une équipe sportive, mais elle ne l'est pas au niveau individuel... sauf si la conversion FC->VO2 a été préalablement calibrée pour ce cycliste. Les fabricants sont certes créatifs en matière d'algorithmes, mais il ne faut pas attendre de miracles. Pour les anglophones, je peux communiquer une courte liste de références.

Que dit la doc Garmin ? En présence de 2 capteurs, il en utilise 1 (lequel ?) ou bien les deux (FC + puissance) pour calculer la dépense énergétique ? La dernière option, improbable, serait qu'il reprenne à l'identique tous les calculs de Favero.

Je parierais sur une méthode accélérométrique pour le Bontrager d'Alain. Peu fiable. Les compteurs connectés à un cardiofréquencemètre basent leurs calculs sur les échanges gazeux (seul O2 est estimable) avec des corrections possibles (type âge et sexe), censées lisser le métabolisme énergétique de repos. Cela reste moyen. Il y a mieux (O2 + CO2), mais il faut accepter quelques entorses au dressing code.

Pascal n'avait aucune chance. Il voulait progresser en Fosbury et on ne lui parle que de ventral voire de ciseau. Pourtant, il tout à fait le droit de préférer le Fosbury.

Quelques exemples : HSN Evolytes Crown Sports Nutrition Pro Salt Caps Victory Endurance salt cap Saltolyte caps Sponser salt caps Saltstick caps Amix nutrition E-lyte salts Powergym salt caps Alpenpower salt caps Je teste actuellement le 1er sur la liste (composition qui me convient + coût par bidon "acceptable"). Pour tous sauf le second, il faut compter plus d'une gélule pour un bidon de 700 ml. Overstim en fabrique aussi, mais leurs gélules sont chichement dosées : il en faut des gélules pour un bidon 700 ml ! Coût prohibitif si je calcule la dose sérieusement, par exemple en visant à compenser les pertes sudorales en sodium. Et encore mes sorties les plus longues dépassent rarement le quart de ta petite dernière.

+1 pour le goût "dégueulasse". J'ai testé deux marques il y a quelques années et les tubes ont fini à la benne. Ce qui m'a gêné le plus c'est l'arôme, le ou les édulcorant(s) et les éventuels correcteurs d'acidité, fussent-ils tous d'origine naturelle. En faisant un nouvel "inventaire" du marché de ces produits en 2023, j'ai vu que rien qu'en Espagne, on comptait une dizaine de formulations d'électrolytes conditionnés en gélules. Vu qu'il y fait très chaud et qu'ils sont loin d'être nuls dans les sports d'(ultra-)endurance... je suis en train de tester. Avec ou plutôt sans sirop (ne serait-ce que pour effacer le goût sucré de la boisson "isotonique"), je préfère cette solution. Les électrolytes, rien que les électrolytes. Le résultat est une eau "de caractère"... que les amateurs de Vichy Saint-Yorre jugeront néanmoins bien fade !