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Fanfan MARTIN

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Tout ce qui a été posté par Fanfan MARTIN

  1. Bonjour à tous, Ce 520 me tente bien pour remplacer mon Edge 500. Il est actuellement à 295€ en bundle sur le***. Pour le même prix, je peux avoir un 810 bundle neuf en vente sur troc vélo. Que me conseilleriez-vous? Mes attentes sont les suivantes :j'utilise beaucoup Strava, donc le fait d'avoir les segments sur le 520 me plait bien, mais apparement on les a aussi sur le 810? Je me sers un peu de cartographie, mais vraiment le strict minimim et pas à chaque sortie, on va dire une fois par mois. Niveau autonomie, une différence entre les 2? Le 810 est tactile si j'ai bien vu? Des avis? C'est fiable sous la pluie par exemple? Je suis à l'écoute de tous vos conseils/avis ;-)
  2. La Marmotte c'était celle de l'an dernier, sur le vrai parcours ;-) Et j'ai fait 6h41, avec un entrainement bien moins qualitatif que cette année. Pour la plaque des cinglés, fais une recherche sur un ggogle image, tu vas trouver ;-)
  3. Non pas pour ça en particulier, j'ai surfé sur la forme du moment et des acquis de mes précédentes cyclosportives montagnardes (Grandondo Ventoux Beaumes de Venise, Marmotte, Arvan Villard). Reçu ma médaille ce midi, Cinglé 8155!
  4. Grand amateur du Ventoux, c'est tout naturellement que j'ai réparé une anomalie dans mon parcours cycliste, réaliser les Cinglés du Ventoux, c'est à dire monter le Géant de Provence par ses trois faces dans la même journée. En vacances à Malaucène en Août, je prévois ma tentative à ce moment là et m'engage sur le site des Cinglés. Je reçois ma plaque de cadre et ma feuille de route à faire pointer dans chaque ville départ et au sommet. En grande confiance puisque je viens de réaliser mes records d'ascension dernièrement, 1h17 par Bédoin et 1h15 par Malaucène, je m'élance le mercredi 12 Août à 7h pétatente de Malaucène, avec pour objectif 6h de selle, et moins de 1h30 pour chaque ascension. Je fais donc pointer ma carte à la boulangerie au pied de l'ascension à Malaucène et m'élance pour ma 1ère ascension. La température est déjà agréable et le lever du soleil que j'aperçois au détour des virages donne à la route que je connais par coeur des aspects et des couleurs inconnues pour moi. A cette heure-ci c'est encore très calme, une ou deux voitures me doubleront dans l'ascension, et je doublerai une petite dizaine de cycliste. Etant parti prudemment, j'ai l'impression d'une mise en route un peu laborieuse, mon 39*27 n'est pas fait pour rouler doucement! A partir du Mont Serein je retrouve des sensations et accélère le rythme. J'arrive au sommet à 8h30, le magasin de souvenirs n'est pas encore ouvert, je ferai tamponner ma carte au prochain passage. Je suis dans mes temps, avec une ascension totalement maitrisée et à ma main en 1h30. Le temps d'enfiler un K Way et de glisser un journal sur mon torse et je m'élance dans la descente vers Bédoin. Je m'arrête un peu avant le chalet Reynard remplir mes bidons à la fontaine, et discute avec un photographe qui va se placer en haut du Ventoux. Je lui dis à tout à l'heure! Arrivé à Bédoin je file faire tamponner ma carte dans une boulangerie, retire mon K Way et attaque l'ascension par mon côté préféré. Il est 9h10. Pas encore trop de voitures, mais déjà beaucoup de cyclistes à doubler! Un seul me doublera au pied, très vite. Là, la sagesse m'incite à ne pas prendre sa roue, même si ça me fait mal, n'étant pas habitué à me faire dépasser dans le Géant! Le rythme est bon jusqu'au virage de St Estève, et à ma grande surprise très bon dans la forêt jusqu'au Chalet Reynard! Je ramasse un paquet de cycliste et reçoit quelques encouragements à la vue de ma plaque de cadre des Cinglés. Les jambes tournent très bien, j'enroule mon 39*27 sans difficulté, si bien qu'à l'approche du Chalet, j'aperçois au loin le coureur qui m'a dépassé au pied. Là c'est plus fort que moi, je ne peux m'empêcher de retirer des dents et accélère pour aller le chercher. C'est chose faite peu après le Chalet Reynard. Une petite discussion rapide s'engage, je lui dit qu'il est parti fort, il me répond oui, qu'il veut faire moins d'1h30 mais qu'il commence à être sec. Je lui dit alors de prendre ma roue parceque moi je sais que je vais faire moins d'1h30. Mes sensations sont excellentes, malgré les 60km que j'ai dans les jambes dont 1 Ventoux et demi! Je vois que mon acolyte souffre dans ma roue, beau jouer je lève un peu le pied et l'encourage. Il a une voiture avec lui pour le suivre, je mets l'ambiance quand elle nous dépasse! Finalement il craque à 1,5km du sommet. Là je ne l'attends pas car moi aussi je veux passer sous l'heure et demi. J'en termine en 1h25, 26' pour les 7 derniers km à découvert, pas mal du tout. J'attends mon compagnon de route qui me félicite pour ma montée, et lui confie la garde de mon vélo pour aller pointer au magasin de souvenirs. A mon retour, il me ravitaille gentiment de quelques barres de céréales. Il est temps pour moi de filer sur Sault pour ma dernière ascension. J'arrive à Sault à 11h30 et fait tamponner ma carte à l'office du tourisme. J'en profite pour refaire le plein d'eau, car la température est de 33°, ça commence à chauffer! J'entame me dernière ascension de la journée avec 90km dans les pattes et 3000m de D+. Jusqu'au Chalet Reynard je prends un pied terrible, les sensations sont superbes, je ne sens pas mes jambes! J'y arrive en 50'. Les 7 derniers km seront un peu plus pénibles. Je commence à payer mes efforts de ma montée par Bédoin et du début de celle de Sault. Je gère cette petite crise, de toute façon l'objectif est maintenant atteint, ne reste plus qu'à terminer convenablement. A 1km du sommet je passe devant le photographe croisé plus tôt ce matin, qui me félicite de mes temps d'ascension. Je passe au sommet en 1h20, à 12h50. Le termps d'admirer une dernière fois le paysage et d'enfiler mon K Way, et je me lance dans la descente qui me ramène à Malaucène. Défi accompli avec succès, 6h05 de roulage effectif pour 136km et 4400m de D+, moins de 1h30 sur chaques montées et pas un dépassement (ça c'était mon petite défi orgeuilleux perso!!!). La carte est envoyée depuis une semaine pour homologation de ma tentative! J'en garderai un super souvenir, beau voyage au plus profond du Ventoux et de moi-même dans des confitions idéales.
  5. On peut trouver des cyclo au moins aussi sympa et bien organisées, et bien moins embouteillées, sur lesquelles on peut vraiment faire la course pour bien moins cher! Par exemple l'Arvan Villard la semaine précédente, 3 étapes dont la dernière identique à l'EDT exception faite du col du Chaussy. Pour le prix de l'EDT on a 3 étapes, 300 participants à la louche, des ravito de qualité, des boissons fraiches à l'arrivée, un puce de chronométrage, beaucoup de catégorie représentées. Le seul avanatage de l'EDT est la route privatisée, mais bon, sur les autres cyclo il est bien rare de se trouver seul dans la nature, on a quasiment toujours une moto ouvreuse dans le groupe dans lequel on se trouve. J'ai fait une fois l'EDT, je n'y retournerai pas. Beaucoup trop de monde, c'est vite le bordel (au retrait des dossards, pour accéder au site, dans les sas de départ, sur la route, à la pasta party, pour repartir...), beaucoup trop cher (95€/tête pour une étape, faut arrêter...), possibilité d'avoir aussi bien ailleurs sans ces inconvénients.
  6. Bon finalement je trouve quelques minutes pour faire mon CR maintenant!!! Enfin j'ai réussi à faire venir Rémy et d'autres amis faire cette cyclo et découvrir ce coin que j'adore!!! Arrivé sur place le vendredi, on récupère nos dossards, et on se rend compte au détour d'une petite sortie de décontraction qu'il va faire très chaud le lendemain! Au réveil à 6h, ça se confirme, le temps sera superbe! On déjeune dehors en maillot court! Départ d'Aubignan à 7h45 pour notre petite troupe de 5 coureurs, les 5km pour rallier Beaumes de Venise nous serviront d'échauffement avant de gagner la première ligne au départ, forts de nos dossards prioritaires. A 8h30 précise le départ est donné, et dès Lafare et la bifurcation vers la montée de la Roque Alric les costauds sont devants, Kenny Nijssen, Rodolphe Lourd, Nicolas Ougier, Jérôme Phanon, Patrick Fiorentino, David De Vecchi. Le rythme est soutenu mais pas infernal dans cette première difficulté. C'est dans la dernière rampe vers Suzette que ça accélère devant. Je me relève et nous basculons à une vingtaine derrière la vingtaine de coureurs de tête. A Malaucène débute le gros morceau du jour, le Mont Ventoux, par sa face méconnue mais pas moins difficile que celle de Bédoin. Nous organisons le groupe dans lequel nous nous trouvons avec Rémy. Nous montons bon train et perdons des éléments à partir du passage raide avant le Mont Serein. C'est là que nous sommes ravitaillé une première fois par nos suiveurs. Juste avant le sommet nous rattrapons un groupe de 5-6 coureurs, dont Patrick Fiorentino. C'est parfait, nous serons une dizaine à la bifurcation à opter pour le grand parcours, ce qui sera très bien pour se relayer dans la vallée. Nous basculons donc en 1h18'57, mon reccord perso de ce côté. Tout se passe bien et je suis satisfait d'être à ce niveau, et en compagnie de mon pote Rémy. Les choses se gâtent dès Sault, où je suis pris de violentes crampes aux cuisses de façon incompréhensible. Je me dis que si je n'arrive pas à tenir ce groupe la vallée et une belle place sont hypothéquées (je suis à ce moment en lice pour la 2èm place dans ma catégorie). J'arrive à me refaire un peu en sautant des relais dans la vallée. J'appréhende la remontée de Saint Léger du Ventoux, mais la pause ravito juste avant et la présence de nos ravitailleurs perso à mi-pente me permet de basculer sans trop de mal et sans crampes. La descente vers le col de Vaux est tortueuse mais se passe bien. C'est dans l'ascension du col que certains dans notre groupe haussent le ton. Pour ma part je suis dans la gestion pour éviter le retour des crampes, mais je parviens malgré tout à garder un rythme tout à fait satisfaisant. Arrivé au pied du col de la Chaine, je dois laisser partir Rémy, qui imprime un bon rythme, et suis de nouveau au bord des crampes. J'arrive finalement à basculer sans crampes, et en termine tout seul en 4h31, à la 25èm place, 5èm de ma catégorie. Je suis mitigé sur le résultat, d'un côté plutôt satisafait de ma 1ère moitié de course et mon ascension du Ventoux qui m'ouvrait de belles perspectives, mais également déçu car sans ces crampes, je jouait pour le podium de ma caté et un top 15. Le lendemain, sur le Grimpée, je n'étais pas super, et termine ce week-end par un chrono de 1h19. En tout cas toujours aussi content de venir en Provence!
  7. Le copain en question est ravi que tu sois converti!!! Même si tu m'as fait mal après le Chalet Reynard!!! Je ferai un CR demain si j'ai le temps!
  8. Help, je viens de remarquer que j'ai du jeu dans un de mes leviers de frein (arrière) : Quand actionne le levier pour freiner le levier a une course dans le vide d'un ou deux millimètres avant d'actionner le câble... Quelqu'un saurait comment régler ça? Merci!
  9. Je me lance dans mon premier compte rendu de la Marmotte, disputée avec mes collègues de l'équipe des Douanes! C'était notre grand baptême à tous sur cette épreuve mythique. La nuit de vendredi à samedi est maussade, je suis réveillé par la pluie à 3h du matin, et je me dis que c'est bien mal embarqué pour la Marmotte, et que ça sent les conditions dantesques en haut du Galibier. Je somnole jusqu'à la sonnerie de mon réveil à 4h45, bercé par le bruit de la pluie. Finalement il ne pleut plus quand nous nous levons, et c'est tant mieux! Je descends prendre mon petit dèj avec les collègues, une bonne portion de gâteau sport, café et jus de fruit, puis massage, et décollage de Vaujany à 6h, direction Bourg d'Oisans. Nous avons la chance d'avoir de très bons dossards, de 89 à 94, donc inutile d'arriver trop longtemps à l'avance. Le temps de faire quelques photos avec l'équipe, nous filons prendre place dans le premier sas à 6h40. Nous sommes très bien placé, à 3 ou 4 rangées de l'arche matérialisant le départ. Je me demande si je suis assez couvert ou pas, je décide de partir avec deux maillots et un coupe vent sans manche. Le speacker interview les favoris du jour, comme David Polveroni ou Fred Glorieux, et à 6h55 le soleil pointe le bout de son nez! La route est mouillé, mais les prévisions météo pour la journée sont optimistes! A 7h05 précise le départ est donné à la meute! Très vite la vitesse tourne autour des 45-50km/h dans la ligne droite menant à Allemont au pied du Glandon. J'en profite pour remonter ainsi que mes collègues, et nous voilà tous bien installé dans les 30-40 premiers du peloton. A l'entrée d'Allemont, premier sursaut, avec une chute qui se produit juste à ma droite suite à un rétrécissement au passage d'un pont. Je vois la vague des coueurs chutant se rapprocher dangereusement du côté gauche de la route, celui où je me trouve... Je sens que ça frôle mon dos et mes mollets, mais ça passe pour moi, et je suis le dernier à passer avant que ça fasse goulot... Après cette première frayeur, nous voilà au pied du Glandon après une demi heure de course. C'est parti pour 20km d'une ascension que j'ai trouvé assez exigeante. Très vite la température augmente et j'enlève le coupe-vent. Je monte à ma main, me faisant doubler par une bonne cinquantaine de coureurs. Je ne veux pas trop laisser de force dans cette première ascension. Avec une préparation perturbée et seulement 4000km au compteur depuis janvier, la prudence est ma maitresse. Je gère jusqu'au barrage du Verney, et accélère très légèrement sur le haut du col en prenant les roues d'un petit groupe. Au sommet, le soleil l'emporte définitivement sur les nuages. Je m'arrête remplir un bidon et me lance dans la descente, neutralisée, du Glandon. Je descends proprement mais rapidement, et en bas, un groupe d'une bonne cinquantaine d'unité se forme pour traverser la vallée de la Maurienne à toute allure, jamais sous les 40km/h. Je profite de ce passage favorable pour me ravitailler en solide et en liquide, je suis concentré sur mon effort, si bien que je n'aperçois pas un de mes collègues qui était devant sur le bas côté, vicitime d'une chute et qui sera contraint d'abandonner. A St Jean de Maurienne, l'ascension du col du Télégraphe débute, 12km sur une chaussée en réfection qui ne rend pas. C'est dans cette ascension que j'ai les moins bonnes sensations, j'ai l'impression de ne pas avancer, je laisse filer du monde et me refais un peu sur la fin et bascule vers Valloire un peu dans le doute. Dès la sortie de Valloire, les premières rampes du Galibier se dresse. Je remplis un bidon au ravitaillement et repart dans le groupe de la première féminine de sa catégorie, Margriet de Breus, entourée par deux coéquipiers. Je retrouve des couleurs dans ce début d'ascension et passe la plaque jusqu'à Plan Lachat. Je remonte beaucoup de monde, personne ne s'accroche à mon sillage. Arrivée à Plan Lachat, j'essaye de me résonner un peu et me remet en mode économie d'énergie. Toutefois, même dans cette configuration j'ai l'impression de très bien grimper, impression confirmée par le nombre de coureurs que je ramasse. Je prends beaucoup de plaisir dans cette ascension, j'ai trouvé un rythme qui me convient et que j'ai l'impression de pouvoir tenir des heures. J'ai souvent la voiture du Team Vercors devant moi, et je les remercie de m'avoir proposé à me ravitailler. J'arrive au sommet, ravitaille en haut et en solide, et me lance dans la descente. La première partie est très rapide, je ne touche pas beaucoup aux freins et revient sur un groupe de dix au Lautaret. Les passages dans les tunnels de la Grave au Chambon sont un peu stressant, dans le noir. Au barrage, Margriet de Breus revient avec ses deux coéquipiers, elle a du faire une descente énorme car nous ne nous sommes pas amusés pourtant! L'entente dans notre groupe est excellente, Bourg d'Oisans et le pied de l'Alpe approchent, je me sens encore bien. Je profite de la dernière longue ligne droite pour me ravitailler une dernière fois en solide, enlever manchettes, coupe-vent, un de mes deux maillots, et nous sommes déjà au pied de l'Alpe. Très vite je prend le commandement des opérations dans notre petit groupe. A la Garde, j'ai coup de moins bien et laisse filer Margriet, qui a encore un bon coup de pédale. Je gère ce passage délicat et avale mon dernier gel. Arrivé au Ribot ça va beaucoup mieux et je peux enlever une dent. Je donne tout ce qu'il me reste. Arrivé au virage numéro 1, j'aperçois notre photographe, je me décide alors pour le fun à mettre la plaque pour la photo!!! Je ne la quitterai pas jusqu'à l'arrivée!!! Je reprend Margriet à l'entrée de l'Alpe d'Huez, et l'incite à prendre ma roue, ce qu'elle fait. Je la laisse passer sur la ligne, en applaudissant sa performance. Pour ma part, je termine 186èm en 6h41 et 12secondes (7h01 à mon compteur avec la descente du Glandon). Je suis plutôt satisfait de ma performance, avec le peu de kilomètres que j'avais dans les jambes, et aucun repère sur ces longues ascensions. J'aurais aimé passer sous les 6h30 (moins de 7h au compteur), je serai obligé de revenir! Place ensuite à la récupération, dans une bonne ambiance, car mes collègues, hormis celui qui a chuté, ont bien marché, avec des 39èm, 83èm, 129èm et 383èm place. Nous avons encore la grimpée de l'Alpe d'Huez à disputer le lendemain! Au lever à 7h, les jambes ne sont pas mal. Les 15km de Vaujany à Bourg d'Oisans permettent de dérouiller tout ça! J'ai l'impression que je vais faire une belle montée. A 9h précise, nous sommes propulsé dans le Mur! Un de mes collègues, déçu de sa performance de la veille, fait le départ! Je prend pour ma part le partie de commencer doucement, enroulant bien mon 39*26 jusqu'à la Garde. C'est cette partie la plus difficile et je préfère garder des forces pour pouvoir finir fort. A la Garde, les encouragements de nos accompagnateurs me font du bien et me galvanisent. Mon coéquipier, 5èm du Trophée de l'Oisans ce matin au départ est partie fort mais je le garde en point de mire. Je passe sur le 24 et ne remonterait plus sur le 26. Je remonte des coureurs, me sentant de mieux en mieux. Le rythme est bon, les jambes répondent bien, j'alterne passage en danseuse sur le 39*23 et 21, et montée assis sur le 24. A la sortie d'Huez, je commence à ressentir de la lassitude. Un groupe est devant à une centaine de mètres, un autre derrière à la même distance, l'heure est à la défense. Je sais que sauf défaillance je ne rentrerai pas, donc je m'applique à contenir mes poursuivants, parmi lesquels je distingue un coéquipier, avec dans l'idée de pouvoir terminer comme la veille sur la plaque à partir du virage 1. Mais je toxine et garde la petit plateau, en 39*21 jusqu'au point de chronométrage. Je remet le grand plateau à la sortie du tunnel dans l'Alpe et donne tout ce qui me reste jusqu'à l'arrivée. Je termine 22èm, en 53'07, satisfait de ma montée. L'équipe a une nouvelle fois bien marché, avec des 12èm, 22èm, 25èm, 41èm et 73èm place. Je me suis bien fait plaisir sur ce week-end, et j'aimerai y revenir un jour dans une forme optimale!
  10. Je me lance dans mon premier compte rendu de cyclo, et quelle cyclo, puisqu'il s'agissait de la Marmotte, disputée avec mes collègues de l'équipe des Douanes! C'était notre grand baptême à tous sur cette épreuve mythique. La nuit de vendredi à samedi est maussade, je suis réveillé par la pluie à 3h du matin, et je me dis que c'est bien mal embarqué pour la Marmotte, et que ça sent les conditions dantesques en haut du Galibier. Je somnole jusqu'à la sonnerie de mon réveil à 4h45, bercé par le bruit de la pluie. Finalement il ne pleut plus quand nous nous levons, et c'est tant mieux! Je descends prendre mon petit dèj avec les collègues, une bonne portion de gâteau sport, café et jus de fruit, puis massage, et décollage de Vaujany à 6h, direction Bourg d'Oisans. Nous avons la chance d'avoir de très bons dossards, de 89 à 94, donc inutile d'arriver trop longtemps à l'avance. Le temps de faire quelques photos avec l'équipe, nous filons prendre place dans le premier sas à 6h40. Nous sommes très bien placé, à 3 ou 4 rangées de l'arche matérialisant le départ. Je me demande si je suis assez couvert ou pas, je décide de partir avec deux maillots et un coupe vent sans manche. Le speacker interview les favoris du jour, comme David Polveroni ou Fred Glorieux, et à 6h55 le soleil pointe le bout de son nez! La route est mouillé, mais les prévisions météo pour la journée sont optimistes! A 7h05 précise le départ est donné à la meute! Très vite la vitesse tourne autour des 45-50km/h dans la ligne droite menant à Allemont au pied du Glandon. J'en profite pour remonter ainsi que mes collègues, et nous voilà tous bien installé dans les 30-40 premiers du peloton. A l'entrée d'Allemont, premier sursaut, avec une chute qui se produit juste à ma droite suite à un rétrécissement au passage d'un pont. Je vois la vague des coueurs chutant se rapprocher dangereusement du côté gauche de la route, celui où je me trouve... Je sens que ça frôle mon dos et mes mollets, mais ça passe pour moi, et je suis le dernier à passer avant que ça fasse goulot... Après cette première frayeur, nous voilà au pied du Glandon après une demi heure de course. C'est parti pour 20km d'une ascension que j'ai trouvé assez exigeante. Très vite la température augmente et j'enlève le coupe-vent. Je monte à ma main, me faisant doubler par une bonne cinquantaine de coureurs. Je ne veux pas trop laisser de force dans cette première ascension. Avec une préparation perturbée et seulement 4000km au compteur depuis janvier, la prudence est ma maitresse. Je gère jusqu'au barrage du Verney, et accélère très légèrement sur le haut du col en prenant les roues d'un petit groupe. Au sommet, le soleil l'emporte définitivement sur les nuages. Je m'arrête remplir un bidon et me lance dans la descente, neutralisée, du Glandon. Je descends proprement mais rapidement, et en bas, un groupe d'une bonne cinquantaine d'unité se forme pour traverser la vallée de la Maurienne à toute allure, jamais sous les 40km/h. Je profite de ce passage favorable pour me ravitailler en solide et en liquide, je suis concentré sur mon effort, si bien que je n'aperçois pas un de mes collègues qui était devant sur le bas côté, vicitime d'une chute et qui sera contraint d'abandonner. A St Jean de Maurienne, l'ascension du col du Télégraphe débute, 12km sur une chaussée en réfection qui ne rend pas. C'est dans cette ascension que j'ai les moins bonnes sensations, j'ai l'impression de ne pas avancer, je laisse filer du monde et me refais un peu sur la fin et bascule vers Valloire un peu dans le doute. Dès la sortie de Valloire, les premières rampes du Galibier se dresse. Je remplis un bidon au ravitaillement et repart dans le groupe de la première féminine de sa catégorie, Margriet de Breus, entourée par deux coéquipiers. Je retrouve des couleurs dans ce début d'ascension et passe la plaque jusqu'à Plan Lachat. Je remonte beaucoup de monde, personne ne s'accroche à mon sillage. Arrivée à Plan Lachat, j'essaye de me résonner un peu et me remet en mode économie d'énergie. Toutefois, même dans cette configuration j'ai l'impression de très bien grimper, impression confirmée par le nombre de coureurs que je ramasse. Je prends beaucoup de plaisir dans cette ascension, j'ai trouvé un rythme qui me convient et que j'ai l'impression de pouvoir tenir des heures. J'ai souvent la voiture du Team Vercors devant moi, et je les remercie de m'avoir proposé à me ravitailler. J'arrive au sommet, ravitaille en haut et en solide, et me lance dans la descente. La première partie est très rapide, je ne touche pas beaucoup aux freins et revient sur un groupe de dix au Lautaret. Les passages dans les tunnels de la Grave au Chambon sont un peu stressant, dans le noir. Au barrage, Margriet de Breus revient avec ses deux coéquipiers, elle a du faire une descente énorme car nous ne nous sommes pas amusés pourtant! L'entente dans notre groupe est excellente, Bourg d'Oisans et le pied de l'Alpe approchent, je me sens encore bien. Je profite de la dernière longue ligne droite pour me ravitailler une dernière fois en solide, enlever manchettes, coupe-vent, un de mes deux maillots, et nous sommes déjà au pied de l'Alpe. Très vite je prend le commandement des opérations dans notre petit groupe. A la Garde, j'ai coup de moins bien et laisse filer Margriet, qui a encore un bon coup de pédale. Je gère ce passage délicat et avale mon dernier gel. Arrivé au Ribot ça va beaucoup mieux et je peux enlever une dent. Je donne tout ce qu'il me reste. Arrivé au virage numéro 1, j'aperçois notre photographe, je me décide alors pour le fun à mettre la plaque pour la photo!!! Je ne la quitterai pas jusqu'à l'arrivée!!! Je reprend Margriet à l'entrée de l'Alpe d'Huez, et l'incite à prendre ma roue, ce qu'elle fait. Je la laisse passer sur la ligne, en applaudissant sa performance. Pour ma part, je termine 186èm en 6h41 et 12secondes (7h01 à mon compteur avec la descente du Glandon). Je suis plutôt satisfait de ma performance, avec le peu de kilomètres que j'avais dans les jambes, et aucun repère sur ces longues ascensions. J'aurais aimé passer sous les 6h30 (moins de 7h au compteur), je serai obligé de revenir! Place ensuite à la récupération, dans une bonne ambiance, car mes collègues, hormis celui qui a chuté, ont bien marché, avec des 39èm, 83èm, 129èm et 383èm place. Nous avons encore la grimpée de l'Alpe d'Huez à disputer le lendemain! Au lever à 7h, les jambes ne sont pas mal. Les 15km de Vaujany à Bourg d'Oisans permettent de dérouiller tout ça! J'ai l'impression que je vais faire une belle montée. A 9h précise, nous sommes propulsé dans le Mur! Un de mes collègues, déçu de sa performance de la veille, fait le départ! Je prend pour ma part le partie de commencer doucement, enroulant bien mon 39*26 jusqu'à la Garde. C'est cette partie la plus difficile et je préfère garder des forces pour pouvoir finir fort. A la Garde, les encouragements de nos accompagnateurs me font du bien et me galvanisent. Mon coéquipier, 5èm du Trophée de l'Oisans ce matin au départ est partie fort mais je le garde en point de mire. Je passe sur le 24 et ne remonterait plus sur le 26. Je remonte des coureurs, me sentant de mieux en mieux. Le rythme est bon, les jambes répondent bien, j'alterne passage en danseuse sur le 39*23 et 21, et montée assis sur le 24. A la sortie d'Huez, je commence à ressentir de la lassitude. Un groupe est devant à une centaine de mètres, un autre derrière à la même distance, l'heure est à la défense. Je sais que sauf défaillance je ne rentrerai pas, donc je m'applique à contenir mes poursuivants, parmi lesquels je distingue un coéquipier, avec dans l'idée de pouvoir terminer comme la veille sur la plaque à partir du virage 1. Mais je toxine et garde la petit plateau, en 39*21 jusqu'au point de chronométrage. Je remet le grand plateau à la sortie du tunnel dans l'Alpe et donne tout ce qui me reste jusqu'à l'arrivée. Je termine 22èm, en 53'07, satisfait de ma montée. L'équipe a une nouvelle fois bien marché, avec des 12èm, 22èm, 25èm, 41èm et 73èm place. Je me suis bien fait plaisir sur ce week-end, et j'aimerai y revenir un jour dans une forme optimale!
  11. Quelqu'un aurait-il la gentille de m'envoyer l'article du dauphiné d'aujourd'hui relatant l'épreuve et la grimpée svp? Merci ; )
  12. Salut, Moi aussi j'avais des échauffements avec les Genius, et ce problème a totalement disparu avec les Spe. Juste avant les Spe j'ai eu des Mavic, qui m'ont fait un petit corp sur le petit orteil, et idem, plus de problème avec les Spe, donc je te les conseilles ; )
  13. Bonjour, Je possède une roue arrière Fulcrum R0 avec corp Shim/Sram 11v. Je voudrais savoir s'il est possible de mettre une cassette Sram 10v sur ce corp 11v? Avec une entretoise spéciale peut-être? Merci de vos réponses ; )
  14. Mais pourquoi tant d'agressivité? Tant d'envie d'être blessant??? Effectivement j'ai postulé à un truc qui me bottait, je n'ai pas été pris, je suis déçu mais pas aigri, et c'est pour ça que je viens chercher des témoignanges de coureurs qui ont eu la chance d'être choisi, pour pouvoir vivre cette aventure qui m'intéressait par procuration, tout simplement, je ne vois pas où est ton problème... Et pour ta gourverne, dans l'équipe de 2013, tout les niveaux étaient représentés, de très bon coureurs comme Romain, et des petits coureurs, comme moi ; ) Et Rémy, je ne doute pas que 2014 sera un grand cru pour notre petite équipe de bras cassé assistés!!!
  15. Ce n'est pas ta réponse qui ne me plait pas, c'est le ton supérieur que tu emplois qui ne me plait pas. Chacun voit midi à sa porte, et je conçois que tu n'ai pas la même vision des choses que moi, mais tu peux le dire d'une façon plus sympa peut-être? Je ne comprends pas ton agressivité, c'est tout. Maintenant si on peut revenir au sujet et éviter de pourrir ce post... Les interventions de Romain étaient intéressantes, pas les tiennes.
  16. ba écoutes, si tu te comprends c'est tant mieux ; ) je t'invite à aller rouler avec tes copains pour ton plaisir personnel au lieu de venir créer la polémique et chercher les réponses des autres en postant sur ce forum ; ) Un magazine propose un suivi pré-cyclo, j'estime ça sympa et enrichissant, après si tu trouves que ça fait des lauréats des assistés, c'est ton point de vue.
  17. Et y-a-il des forumeurs parmi les lauréats?
  18. Ah oui, je m'en doutais, mais ça a été très vite! Date butoir au 31/12 pour postuler, lauréat déjà contacté le 03/01, ça ne chôme pas chez Vélo Mag' ! ; ) Effectivement, ça doit vraiment être sympa comme expérience!
  19. Salut tout le monde, Y-en-a-t-il parmi vous qui ont postulé et peut-être qui ont déjà été selctionné pour faire partie de l'Equipe Velo Magazine pour l'Etape du Tour 2014? Si oui ça pourrait être sympa que vous nous fassiez vivre cette expérience, voir comment ça se passe, comment vous êtes suivi, quels bénéfices vous tirez de cette expérience, la qualité du matériel mis à votre disposition, etc... Je précise que j'ai moi-même postulé, mais sans réponse, donc certainement mort pour cette année encore, les lauréats ayant sans doute déjà été contacté.
  20. Il y a un élément qui semble échapper à pas mal de monde aussi, c'est qu'en cyclo, les plus forts sont toujours devant, alors qu'en compèt (les vrais compèt FFC, élite, ou pro), ce ne sont pas toujours les meilleurs qui gagnent. Sur une cyclo, en général, la sélection se fait par l'arrière. Les meilleurs sont systématiquement devant, alors qu'en course, tu peux être très fort et de retrouver piégé par une échappée constituée de bons coureurs, un peu moins bien que toi, mais qui en s'alliant et se relayant efficacement vont détruire tes chances de succès. Donc un mec qui gagne une cyclo, l'EDT de surcroit, OK il est fort, mais comme le dit Joachim, ça reste d'un niveau relativement bas dans la haute performance (car c'est quand même de la haute performance de tourner pratiquement dans les temps du grupetto en faisant la course à 4-5), et rien ne dit que dans un peloton pro il serait mieux placé que dans ce dit grupetto.
  21. J'ai moi aussi un doute... Je vais essayer d'en trouver un à essayer dans mon coin pour être sûr. Sinon la géométrie de mon vélo actuel est la suivante : longueur 560mm (potence 110, douille 16cm + 3cm), hauteur 560mm (disntance boitier-selle 770mm), angle de selle 73,5.
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