Mercredi 8 septembre, Marine Le Pen affirme dans un entretien au Figaro qu’elle désire privatiser l'audiovisuel public. Depuis, elle l'a répété sur le plateau de BFM et au micro d'Europe 1 : elle n'en voit plus ni l’utilité, ni la spécificité. « C'est immédiatement 2,8 milliards de redevances que nous rendons aux Français. Nous sommes une grande démocratie. A-t-on encore besoin d'un audiovisuel public de cette taille ? » s’interroge ainsi la candidate d'extrême droite. Ne resteraient dans le giron public que « l'audiovisuel d’outre-mer », la chaîne franco-allemande Arte, et l'Institut national de l'audiovisuel (INA) qui « sera transféré au ministère de la Culture et intégrera les archives nationales ».