Je faisais allusion à la roue arrière qui se soulève si le freinage est trop violent.
L'accélération reporte le poids sur l'arrière, ce qui réduit l'adhérence de la roue avant. Dans les cas limites, la roue avant est sur le point de se soulever et la puissance ne peut passer que par la roue arrière. Même raisonnement pour le freinage, l'adhérence de la roue arrière diminue.
Théoriquement, une répartition de la puissance de 50% sur l'avant et 50% sur l'arrière n'est idéale que pour une accélération nulle... donc si l'adhérence est nulle. Je ne sais ce qu'il en est actuellement avec les perfectionnements techniques mais la répartition AV/AR de la puissance sur les voitures de rallye (à 4 roues motrices, bien sûr) d'autrefois pouvait être réglée manuellement depuis l'habitacle pour s'adapter aux conditions d'adhérence. On tendait vers 50/50 sur les surfaces très glissantes mais sur sol sec et des moteurs très puissants, il y a toujours beaucoup plus de chevaux envoyés vers les roues arrières. Et pour le freinage, c'est à l'avant que les dispositifs sont le plus largement dimensionnés.
D'après les explications de la vidéo, la puissance envoyée aux roues est gérée électroniquement, notamment pour éviter les patinages et les wheelings qui rendraient la trottinette difficilement contrôlable.