Exactement et bien expliqué.
Ce phénomène de décrochage je l'observe dans mon club (3 groupes), il est difficile de renoncer à un groupe quand la plupart de tes amis y roulent et toi ne ne peux plus y venir si régulièrement parce que ça va trop vite.
L'âge, la fatigue, une hygiène de vie (alcool, surpoids), un manque d'entrainement flagrant, toutes ces raisons qui expliquent le manque de force et d'endurance.
Alors oui ça râle un peu quand ce sont toujours les mêmes qu'on doit attendre (souvent vis-à-vis des cyclistes d'âge moyen mais qui ne s'entrainent pas assez, on est plus tolérant avec les courageux anciens bien entraînés).
Je dis "on" mais ce sont surtout les jeunes qui arrivent les premiers en haut des reliefs, j'arrive en général avec le gros des troupes ("QUI EST GROS ?!" (c)Obelix).
Et c'est cyclique, des jeunes arrivent tandis que des plus anciens fatiguent. Alors une vague de potes migrent vers le niveau plus facile.
L'art du vivre ensemble en club est un équilibre difficile.
Pour ceux qui friment et vont vraiment trop fort au-delà des vitesses "normales" du groupe, assortissant leur domination de remarques indélicates ou des sifflotements arrogants en côte, parfois on voudrait leur dire "crée ton groupe ++, ton niveau et ton attitude ne collent pas avec l'esprit du club et l'allure attendue dans ce groupe".
Evidemment on est là pour s'amuser et c'est la vie, on devrait accepter les petites provocations amicales 😉 jusqu'à un certain point.
Vous voyez ce que je veux dire, la maturité des cyclistes du dimanche semble parfois être restée au niveau d'une cour de récréation d'école primaire 😄