Avoir l'esprit club et l'esprit groupe, ce n'est pas évident en pratique.
Dans "mon" groupe, l'écart se ressent, on a des gars fort jeunes et bien entrainés pour qui il est normal et naturel de rouler à bon rythme. Dans le même groupe tu as des gars plus âgés comme moi et 1 ou 2 autres avec 1 ou 2 ans de plus. Entrainement pas forcément au top, les années au compteur, moins de force, forcément ça casse de temps en temps, et c'est difficile à chaque sortie.
On se regroupe en grupetto et en haut des bosses. ça marche pas trop mal, mais comme le dit Pierre plus haut, rouler dans ce groupe est difficile et pouvoir y rester est une source de motivation pour garder l'entrainement hors club.
Un ou deux jeunes très forts voudraient bien en faire plus : plus vite, plus fort, parfois de façon limite égoïste, et pire parfois ils ne prennent pas de relais ou le font maladroitement. bordel quoi 😉
Que faire ? Je ne me vois pas rouler régulièrement avec le groupe "inférieur", ça roule trop lentement, trop peu de moments excitants. De temps en temps pourquoi pas évidemment, en prenant la tête contre le vent. ça apporte du changement, on parle avec d'autres copains et ça permet de relâcher la pression.
Je ne sais pas si se forcer à rester très groupé est la meilleure solution, pour les plus forts comme pour les moins forts. On a déjà 3 groupes, aucun n'est parfaitement homogène.
J'ai aussi remarqué la compacité des pelotons flamands croisés, off course