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Michel CREPEL

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Tout ce qui a été posté par Michel CREPEL

  1. Ha ha Déjà irisé et jaune ainsi qu'amarillo puis rouge, je repars à l'assaut de ce "putain" de "Rosa" !😉
  2. Je crois que "Jacot" Dupont suit derrière ! 😉
  3. Meilleurs voeux 2013 à : Emile "Mimile" Arbes, Karl "Carlito" Coudre, Daniel Beillard, Serge "Sergio" Delesalle, JF "Jef" Guiborel, Jean Guy "JG", Hervé "Docteur" Delebarre, Isaac "Papy" Stene, Bruno Stene, Isabelle "Zaza" Ramès, JL "Jubilador" Castel, Laeticia Baschieri, "Momo" Larbi Slimane, Bernard "Derby" Lecoanet, Jean Daniel "JD" Lotovic, Christian Moncassin, Claude Naas, François "Fanfan" Perrin, Bertrand Petas, Eric "Ricky" Robin, "Seb" Pecqueur, Guido "Reybroeck" Speier, Stephane "Stef" Toupenet, Xavier Boileau, André Berthelot, Christian "Cricri" Berthelet, Fabienne "Fab" Vidau, Bernard "Nanard" Kimmes (ex-Cyclopedie), Bernard "Nanard" Vaillant, Bruno Barboille, Benoît Bastide, Christian Peru, Claude Moussu, Denis Tissinier, Dim "Ma Poule" Kosek, Eric Follebout, Eric "Rico" Marguerat, Daniel "Danilo" Graziano, Joachim "Jojo" Garreau, José Manuel "Oscar" Freire, JC Durban, Luigi "Bergamasque" Giacobetti, Patrice "Pat" Magin, Michel Glineur, Michel "Mimi" Roth, Nicolas Barattero, Patrick "Pat" Louis, Patrick "Patmouille" Mouillard, Philippe Auberger, Pierre Heroin, Pierre Yves "Nations" Archambault, Rémy "Réminou" Deutsch, Sébastien "Seb" Baudon, Roland Tissier, Stephan Zam, Michel Serres, Bernard "Valverde" Kuip, Marcel Ferran, Stephan Zamy, Max Medina, Stephane "Steph" Echardour, "JP" Martinez, Jean Marie "JM" Bessière, Cedric Lissonet, Renaud "Aristo" de Lidge, Régis "Cannibale" Gregoire, Laurent "Lolo" Teixidor, Jacques "Jacot" Dupont, Christian "Chris" Fontanella, Didier "Didi" Salembier, Christophe Capon, "FX" "Pilou" Beloeil, Serge Masselot, Michel Pelsener, Jean Pierre "JP" Not, Michel Dussun, Franck Steinel, Freddy Maertens, Robert "Bob" Develotte, Bernard "Nanard" Luc, Daniel Berton, Sylvain Karle, Yves "Yvon" Martin, Eric Artus, Bernard Mischler, Jean Jacques "JJ" Delmas, La famille Bienfait, Pierre Rosec, Nicolas "Nico" Ozouf, Gérard "Gg" Miard, Michel "Mimi" Badard, Michel Penneteau, Edwige Leconte, Françoise Macel, Bruno "Rando" Langen, Dimiti "Dim" Di Luca, Patrick Carrignon, Alex Baron, Dominique Meuret, "Alex" Moreau, Olivier Blanc, Elie Richaud, Thibault Jolais, Rémi Loriot, Marc Ruwet, Samuel Mesnil, Les pronostiqueurs ..., Igor Beyer, Fabrice Deldongo, "JF" Adamski, Claude "Claudio" Carries, Franck Pastor, Steve Disalvo, Christian "Cricri" Landrain, Georges Maillet, Rémy Faure, Eric Mazare, Chris Albanel, Hervé Maxfly, Jean Marie "JM" Leblond, Sebastien "Seb" Marty, Pascal Delrivière, Frank Serr, Pierre Traversaz, Jean Roland "JR" Laisement, Jean Marc Mayer, François Baben, Michael Berthelot, Alain "Ribaudet" Ribaud, Marc Charpentier, Alain Cormary, Jean Pierre Mathelier, Rémi Duvernes, Henri Richard, Cédric Hugon, David Magentie, René Frederick, Olivier Comment .......... Gary "Tartempion", à tous les nouveaux membres et ceux que j'aurai omis de citer pour cause d'alzheimer précoce et pugnace ainsi que Philippe Lesage et Julien Perrot, les "Boss" et piliers de "Vélo 101" sans qui ....... ! Michel Crepel
  4. En effet, on a pas suspendu à vie les "manchôts" pour avoir collaboré avec le "Père" Raymond Domenech ! 😉
  5. Rik Van Looy, "L'Empereur d'Hérentals" "Rik 2" apparaît sur le devant de la scène internationale à l'automne de la carrière de "Rik 1er" alias Rik Van Steenbergen ! Même stature imposante, si ce n'est que Rik Van Looy est plus râblé, mais tout aussi puissant (177 cm pour 80 kg). Toute la Belgique a assisté à la passation de pourvoir entre les deux hommes dans le courant de la saison 1957-58, il faut souligner, à ce sujet, qu'il serait anecdotique voire présomptueux d'imaginer ce que serait devenu les années "vélo" de cette époque-là avec la présence de ces deux "bouledogues" en même temps ! Une pénurie de succès pour les autres coureurs, certainement, agrémenté d'une rivalité, entre les deux Rik, frisant la "guerre civile", soyons en sûr. Rik Van Looy appartenait à la fameuse "Garde Rouge" de la formation Faema, il en était le leader et à ce titre les coureurs qui la composaient se muaient en véritable tapis rouge pour emmener "l'Empereur d'Herentals" quérir les lauriers. Et quels lauriers, le Belge de Grobbendonk, où il est né en 1933, a remporté toutes les classiques majeures du calendrier ! Même, le Roi Eddy n'y est pas parvenu (Merckx a toujours buté sur Paris-Tours). En 1957, il a tout juste 22 ans lorsqu'il s'adjuge Paris-Bruxelles, deuxième maillon (le premier étant Gand-Wevelgem 56, mais moins significatif en son temps) d'une chaîne qui allait s'achever en 1968 avec son triomphe dans la Flèche-Wallonne, dernière classique qui manquait à son copieux palmarès. Entre temps, il remporte trois "Enfer du Nord" en 1961-62 et 65, deux "Ronde" en 59 et 62, triomphe à l'occasion de Gand-Wevelgem à trois reprises en 1956-57 et 62, une "Doyenne" en 61, s'approprie Paris-Tours deux fois en 1959 et 67, s'octroie la classique des "Feuilles-Mortes" en 1959 après son unique succès lors de la "Primavera" 1958. Ajoutez à cela le Tour de Belgique 1961, le maillot vert du Tour de France en 1963, douze six-jours pour agrémenter son hiver, et enfin deux titres de Champion du Monde sur route en 1960 et 1961. Une anecdote, justement, concernant les Mondiaux fait partie de la légende du cyclisme et celle-ci a un rapport très étroit avec Rik Van Looy, puisqu'il fait partie intégrante de la fameuse 'Trahison de Renaix'! Nous sommes à la fin de l'été 1963, période traditionnelle des Championnats du Monde, cette année-là, ceux-ci se déroulent chez notre cher 'Rik Imperator', à Renaix (Belgique). Tous les pronostiqueurs de la planète ont fait du leader de la Faema leur favori incontestable et incontesté ! Les jeux, après une course limpide et sans nuage, sont fait ! Un peloton d'une trentaine d'âmes se présente en vue de la banderole d'arrivée. On reconnaît au milieu des convives, le rapide Français Darrigade, les Hollandais Post, Janssens et De Haan, les Italiens Zilioli et Cerami, les Britanniques Simpson et Wright, quelques outsiders Français Poulidor et Anquetil, et enfin les Belges avec les frères Desmet, Planckaert, Beheyt et, bien entendu Rik Van Looy, en personne. Du cousu main, pensait-on alentour ! C'était sans compter sur un compatriote de 'Rik2' qui aux abords de la ligne tenta crânement sa chance en sortant du peloton lancé à vive allure! Benoni Beheyt, puisque c'est de lui qu'il s'agit, lançait le sprint pour son leader, avions nous la naïveté de croire ? Et bien que nenni ! Le coéquipier de sa 'Majesté' coupa le fil en premier au grand dam d'un public, venu tout exprès assisté au troisième sacres de leur héros, et qui se consoleront, néanmoins avec le titre acquis et la médaille d'argent de l'infortuné Van Looy. Cette mésaventure laissera des traces indélébiles chez le Belge qui, à la suite de ce camouflet passera deux saisons pratiquement blanche ! Toutefois, pendant ce laps de temps, il n'aura de cesse de faire payer au 'présomptueux' Champion du Monde, le crime de lèse-majesté, perpétré à son égard par celui-ci. Et c'est ainsi que notre 'pauvre' Benoni Beheyt ne remportera plus aucune épreuve significative, ou de course de grande notoriété de sa carrière ! L''Empereur d'Hérentals' avait une nouvelle fois dicté sa loi ! MIchel Crepel
  6. Et oui mon "Mimile" hier soir il y avait près de 4000 auditeurs pour trois semaines d'antenne et une promotion quasi inexistante, c'est pas mal, non ? 😉
  7. Allo maman bobo Pourquoi dans mes biberons t'as mis de l'EPO ........😉
  8. Seul Jacky aurait sa place aux côtés de Chapatte ! 😉
  9. J'men tape j'ai pas de bergère, "dugudu" ! 😉
  10. Les montres ? Oui jen possède une pourquoi ? Je ne la vends pas Igor !
  11. Vous ne changerez donc jamais, les étrangers pourris, les "Françous" nickel ! Perdurez dans votre arrogante "Franchouillardise" à deux balles, le réveil sera d'autant plus sismique !
  12. En effet, c'était assez étonnant de la voir en danseuse le dos parallèle au cadre et à la route ! Quelle puissance il dégageait lorsqu'il a avalé Berzin dans La Redoute en 97 puis semé ainsi Zuelle puis Jalabert dans le final l'année suivante !😉
  13. En effet, "Mimle" !! A cet égard, celui du "Centenaire" avait été un modèle du genre en matière de tracé et si tu as bonne mémoire, il fut "dantesque" dans son évolution et son aboutissement, enfin c'est le Tour que j'ai le plus apprécié depuis ........... 1986 ou 1989 peut être, quoique !😉 Tu vas bien ami ? Amitiés, Michel
  14. Michel CREPEL

    Bon alors,

    Tu vois "Jojo", tout de même naguère il y avait moins de pognon dans le peloton ainsi la corruption était déjà moins tentante. Ainsi, on doit au seul fait que "Maître Jacques" n'aimait pas les betteraves et les rutabagas que son ennemi juré "Poupou" ait terminé plus souvent qu'à son tour derrière l'enfant de Mont St Aignan. Les seules fois où le Limougeaud est parvenu à se hisser devant l'auteur du doublé Dauphiné-Derby (65) c'est que lui, le pingre, s'était fendu d'une bouteille de St Emilion.😉
  15. + 😉 je compte plus "MImi" ! Même que parfois on se disait "Heureusement que Titine connait la route !" 😃
  16. Sur Radio 51, toutes les deux heures à partir de 8h30 (A vérifier) ! 😉
  17. Celui-ci, je parie, "Claudio" ! Duel Poulidor - Anquetil?: Tour 1966. ? Plus que l'antagonisme régnant entre nos deux belligérants, c'est l'invraisemblable conflit qui émanent des "pro-Poulidor" face aux "pro-Anquetil" qui promet de chaudes et âpres empoignades lors de la prochaine, 53ème édition de la, Grande Boucle (ce Tour fera partie d'une prochaine écriture). Remontés comme des pendules helvètes et profondément excédés par les "malversations", dont c'est rendu coupable, comme nous allons le vérifier instamment et de manière objective, le clan Anquetil sur les routes de la Course au Soleil, à l'encontre de "Poupou", les enthousiastes, mais un tantinet revêches, "Poulidoristes" estiment qu'il serait de bon ton que leur brave mais récalcitrant Limougeaud favori terrasse enfin le boulimique et impétueux Normand. A l'inverse, les fiers et orgueilleux "Anquetilistes" gèrent à merveille cette irréversible montée d'adrénaline qui n'est pas sans rappeler, pour les "dinosaures" de la "Petite Reine", les joutes d'anthologie que se livrèrent, vingt ans plus tôt, les deux "monstres" Transalpin, Fausto Coppi et Gino Bartali. Un bref mais significatif rappel des faits est nécessaire pour bien comprendre le degré d'animosité qui ébranle la France cycliste en cette année 1966, en pleine "Beatlesmania" aigue. Après une année "sabbatique", opportune mais bien légitime, qui le vit faire l'impasse sur la kermesse de juillet, Jacques Anquetil nous revient tel qu'il nous était apparu un semestre plus tôt, lors de son exemption du Tour à savoir, serein, jovial et indubitablement, fort ambitieux. "Poupou", l'"homme orchestre" de toutes les épreuves auxquelles il fait don de sa participation, arbore une mine déconfite. Sa désillusion, ou plutôt sa déconvenue, de l'été 65 face au néophyte "Bergamasque" l'a meurtri plus qu'il ne le laisse apparaître. Le résidant de Saint Léonard de Noblat, est animé d'un sentiment pour le moins cocasse. Dépité, furieux, revanchard, il ne peut, néanmoins, jamais se départir de sa sacerdocale "banane" qui irrite au plus haut point "Tonin le Sage". C'est tout le paradoxe "Poupou". Raymond demeure, malgré les situations les plus dramatiques, d'un optimisme béat. Il n'est heureux et fringuant que lorsqu'il chevauche sa docile monture. Sa passion communicative est telle que tout le bon peuple de France et de Navarre lui pardonne, inlassablement et immuablement ses absences maintes fois réitérées, ses erreurs enfantines voir ses défaillances chroniques. Bref, on lui offre le Bon Dieu sans confession.... Enorme sensation lors de ce Paris Nice 1966. L'irréel, l'inconcevable se produit un 13 mars. Et oui, trois ans après l'assassinat de JF Kennedy et deux avant le meurtre de son cadet "Bob", mais aussi trois saisons avant que Neil Armstrong ne foule de ses "petons empruntés" le sol, jusqu'alors inexploré et vierge de notre "cousine" la Lune, un autre fait, tout aussi extraordinaire, va se produire sous nos yeux de misérables terriens. L'Ile de Beauté, hôte ô combien enthousiaste, de l'épreuve, chère à Jean Leulliot, sera le témoin privilégié et le théâtre "Shakespearien" du premier revers, de la déroute même, de "Maîtres Jacques", dans son exercice de prédilection, le chrono, et comble d'ignominie, face à son rival de toujours. Le camouflet engendre les interprétations les plus rocambolesques de la part d'inconditionnels et suiveurs émoustillés et avares d'objectivité. Il est vrai qu'un débours d'une seconde au kilomètre, le premier quintuple lauréat de la Grande Boucle, n'était pas coutumier du fait. En outre, la mémorable punition lui avait été infligé par l'ennemi intime celui qui doit perdurer dans son rôle d'indécrottable souffre douleur. Les "Mouches ont changé d'âne", entendons nous, à loisir, de Bastia à Ajaccio et en échos dans toute l'Europe vélocipédique. Quel affront ! L'"Empereur" détrôné et châtié en Corse, tout un symbole ? Que nenni ! Pour qui connaît, un tant soit peu, le natif de Mont Saint Aignan, d'aucun vous diront que le Normand blessé, humilié et lacéré par la critique que ne manque pas de lui asséner, à grands coups de manchettes sarcastiques, des "journaleux" en pénurie de scoop et dépourvus de matière grise, est tout excepté une victime expiatoire. Au petit matin de la dernière étape, Raymond Poulidor exulte et aspire à une dernière journée de tout repos. Le parcours de cent soixante dix bornes qui emprunte la corniche entre Antibes et Nice doit satisfaire les desseins de quiétude d'un leader en pleine confiance. On subodore, naturellement, notre "Poupou" national auréolé de cette certitude.Toujours est il que ce dimanche 15 mars, le Normand usera de tous les expédients, sportifs et, pourquoi le nier, par moment beaucoup plus douteux, pour inverser la tendance et reléguer, une nouvelle et énièmes fois, le Limougeaud au rang qui lui est du à savoir, celui de Dauphin du "Maître" ! C'est dans cet atmosphère vicié voir glauque que les rescapés de ce Paris Nice de légende se rangent, un brin penauds, sous les ordres du "Monsieur Loyal" de l'épreuve. Les premières heures de course sont poignantes, chacun se toise du coin de l'oeil. La tension est palpable, le suspense, qui demeure, toutefois, rôde et tâtonne. A croire que le destin capricieux n'a encore pas choisi son camp. Les formations serviles des deux protagonistes sont figées, la moindre erreur, la plus petite incompréhension peut s'avérer fatale à son chef de file. Il serait, en outre, suicidaire de s'attirer les foudres du "chef" pour une faute d'inattention. La pérennité de la carrière de ces besogneux est à ce prix. Le temps qui passe, inexorablement, compromet d'autant les chances d'Anquetil d'inverser l'inéluctable. Les journalistes, frétillants de la plume, sont aux abois et, en mal d'Hollywood, mâchouillent stylo et crayon, les télescripteurs, ancêtres incontournables mais bruyant de nos ordinateurs actuels, frémissent mais ne frissonnent pas encore seuls, les "clans" déchaînés, qui bordurent l'étroite chaussée, vocifèrent leurs encouragements ou leur dédain, à défaut de haine. C'est à ce moment précis, en plein marasme tactique, que le "Grand Fusil" ose une approche au sein d'un peloton apathique. Le conciliabule entre Raphaël Geminiani et le leader de Ford France est des plus expressifs, les grands moulinets décrits et la bouche béante et difforme de l'Auvergnat en atteste. Bien qu'infiniment respectueux de "Maître Jacques", Geminiani reste Geminiani. La marche à suivre est in extenso et immédiatement assimilée et adoptée. C'est alors un harcèlement en règle du leader des Mercier. Les Ford sont à la planche et ne relâchent à aucun moment leur étreinte, une vague déferlante s'abat sur la tête du peloton. "Stab", Pierre Everaert, Jean Claude Annaert, Paul Lemeteyer et Jean Claude Wuillemin giclent à tour de rôle tels des sternes affamées "reniflant" un ban de sardines en goguette, isolant un peu plus, par la même occasion, le maillot blanc. Sur un de ses énièmes démarrages le Breton de Plougasnou, Wuillemin "balance" sans vergogne le "British" des Mercier, Barry Hoban, coupable, à ses yeux, de nuire à l'"opération rachat". Bout en train de grand talent, le sprinter d'Antonin Magne, terminera et abandonnera ce Paris Nice vautré dans un fossé.Toutes ces péripéties, plus ou moins légales, n'affectent pas le moins du monde le Normand en revanche pour le Limougeaud, c'est une toute autre histoire. La confiance, accumulée tout au long de l'épreuve et sublimée, en outre, par son exploit de la veille, vacille et commence à prendre l'eau de toute part. L'adversité, pourtant il connaît, "Poupou", d'ailleurs elle jalonne sa carrière depuis ses prémices, par contre, lorsque celle-ci use de tous les artifices, même les moins avouables, pour s'arroger le droit de le déstabiliser, là, il fulmine notre "bonhomme". Assailli de tous côtés, Poulidor est à l'orée de la rupture. Une ultime et tranchante attaque d'Anquetil aura, finalement, raison de la résistance du maillot blanc. Ce démarrage subtil et imparable ajouté au barrage savamment érigé et orchestré, de main de maître, par les Ford, ruinera tout espoir de retour du leader de la course. Il parviendra, néanmoins, dans un dernier sursaut d'orgueil, à recoller à la roue arrière du fuyard mais renoncera, finalement, peu après en moins de temps qu'il n'en faut pour le rédiger. Epuisé par les coups assénés et répétés du Normand, de ses équipiers et des alliés de circonstance, "Poupou" abandonnera, à trente misérables bornes de l'arrivée, étape et victoire finale à son rival de toujours. Pour se faire une idée du travail colossal accompli par les Ford lors de cette dernière demi heure, il convient de rappeler que, outre Jacques Anquetil, bien évidemment, seuls Arie Den Hartog et Bernard Vandekerkhove parviendront à rallier Nice dans les délais. Les autres, tous les autres durent abandonner exténués. A l'arrivée, hors de lui, "Poupou" hurle au complot, avouant qu'il lui serait, à l'avenir, terriblement ardu de remporter des courses contre ce "Patron renégat". La France cyclisme est en feu, une deuxième "guerre de religion", renaît de ses cendres, en quelque sorte. Le Tour qui se profile à l'horizon nous suggère des chaleurs incandescentes en perspective. Dorénavant, et à partir de ce 15 mars, "Poulidoriste" et "Anquetiliste" ne parleront plus le même langage. Michel Crepel
  18. Le "sacos", je l'ai explosé façon C4 le jour où un branleur m'a buriné le "Croquignole", aujourd'hui je marave le blaze des "enfouraillés de la calebasse" à gros coups de lompequès dans les "lurnebem" ! Parce que j'aime autant vous dire que pour moi, Monsieur Eric, avec ses costumes tissés en Ecosse à Roubaix, ses boutons de manchette en simili et ses pompes à l'italienne fabriquées à Grenoble, eh ben, c'est rien qu'un demi-sel. Et là, je parle juste question présentation, parce que si je voulais me lancer dans la psychanalyse, j'ajouterais que c'est le roi des cons... Et encore, les rois, ils arrivent à l'heure...Parce que j'en ai connu, moi, mon cher Maître, des Rois... Et pis pas des p'tits... Des Hanovre... Des Hohenzollern... Rien qu'du micheton garanti croisade... Mais vous m'voyez-là, maintenant, mais moi, j'ai pas toujours tenu un clandé !... Vous avez pas connu la Rue du Chabanais... Soixante chambres !... Et y z'ont filé tout ça aux P'tites Soeurs des Pauvres !... Quand j'y pense, tiens... Alors, c'est pour vous dire que votre ami Éric, ses grands airs, y peut s'les cloquer dans l'baba !...
  19. 😉C'est à toi le "cube", "Ma Poule" ? Bises à ta "Dulcinée", Michel !
  20. Oui, je sais pas ce qui a merdé ! 😉
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