Rémi ROCHELET

Egalement effectivement. Depuis le départ je n'y crois pas : tout au plus une entorse du poignet ... La multiplicité des contusions et les mauvaises nuits induites (donc pas de récup') justifiaient pleinement l'abandon. Mais j'ai l'impression que ce genre d'explication ne suffit pas à satisfaire le buzz/la gloire du champion dont ont besoin équipes et médias pour le barnum. De toute évidence il a coupé le vélo 3 à 5 jours tout au plus : possible peut-être avec une clavicule (et sous certaines conditions) mais pas avec un poignet !

Les effets indésirables sont individuels et donc non prévisibles. Ils sont également dose-dépendants : ça se passe parfois mieux en diminuant la dose. Globalement ça se passe bien 9 fois sur 10 quand même. Si ça c'est mal passé avec la codéine une première fois, ça sera malheureusement toujours ainsi. On peut alors, aussi au palier II, essayer le tramadol, Lamaline (le dextropropoxyphène et le Diantalvic ayant malheureusement été retirés au grand dam de la plupart des médecins et patients : c'était le palier II le mieux toléré ! Les "experts" sont passés par là ...). Cependant eux aussi peuvent être mal tolérés . En fait avec l'"expérience", on apprend à connaître ce qu'il vaut mieux éviter ou accepter pour soi-même.

Tu n'étais pas visé. Je trouve juste que les énormités et les croyances qui sont colportées quand on entend parfois parler de médecine sont assez édifiantes, particulièrement dans le milieu sportif. Je pense que là son équipe a "surjoué" un peu la blessure : endormir les autres équipes ? enlever de la pression au coureur ? Jamais vu un gars avec fracture du tibia descendre de son vélo et monter sur ses 2 jambes dans la voiture du DS.

Pas le temps de tout lire, désolé :-))))

C'est un antalgique de palier II comme le tramadol : il s'agit donc d'un opiacé, pro-drogue qui se transforme en morphine dans l'organisme après métabolisation hépatique. (le palier I de l'antalgie est le paracétamol seul, le palier III la morphine) Cependant 15 pourcents de la population n'est pas dotée du cytochrome hépatique qui permet cette métabolisation et donc certaines personnes n'ont finalement parfois que l'effet du paracétamol en prenant paracétamol-codéine ... Cependant, en tant qu'opiacé pouvant être utilisé en mésusage/surdosage/usage stupéfiant ou dopant, et provoquer des addictions ou co-addidctions, la vente libre et non contrôlée me paraît aberrante. Si elle t'est prescrite par le médecin (Dafalgan-codéine, Efferalgan-codéine, Klipal), celà te sera remboursé. Bref, c'est évidemment une molécule très utile pour une douleur intense, c'est à dire résistante au paracétamol seul, mais comme tout médicament il faut l'utiliser à bon escient, ne pas dépasser une certaine durée/posologie, et éviter de rendre les gens plus malades qu'ils ne sont. A utiliser donc pour passer un cap douloureux et très vite on revient au classique paracétamol.

Ne surtout pas laisser à l'air. Ca frotte contre les vêtement, c'est douloureux, dégueulasse et risque de se surinfecter : pansement tulle gras protecteur ! (remplace la barrière cutanée momentanément détruite)

Désinfecter et couvrir les plaies superficielles (brûlures) au tulle Gras afin d'éviter les frottements douloureux et éviter les surinfections secondaires, jusqu'à cicatrisation (5 à 10 jours) : faire le pansement une fois par jour ou tous les 2 jours si il tient et si il est propre. Moins on y touche, mieux ça vaut ! Pour la douleur : paracétamol ou paracétamol-codéine (Codoliprane -en vente libre malheureusement-) si le paracétamol ne te calme pas suffisamment et que tu tolères bien la codéine (Effets indésirables possibles : nausées, vertiges, somnolence)

Plateau tibial encore moins ! Je pense que l'ami Contador avait un bel hématome sur la crête tibiale : ça fait déjà bien mal mais ce n'est pas le bout du monde, et on peut en rester là. C'est sûr, ce n'est pas très ronflant et sensationnel pour les médias et la gloire du coureur ... Cependant vu la douleur induite sur quelques jour, ça justifie un abandon ... mais aussi une reprise rapide sous 5 jours d'activité sportive et permettre de faire une belle Vuelta !

Oui, ta fracture était non déplacée mais il y avait fracture (trait qui traverse l'os : ce trait ne peut jamais être "partiel"). Pour une clavicule, pour certains types de fractures, une contention même légère peut suffire. Pour le tibia, même si la fracture n'est pas déplacée, les contraintes sur un tel os vont nécessiter une immobilisation plâtre ou résine, pour éviter un déplacement secondaire. Enfin le péronée, à côté du tibia, est une structure annexe -sorte de tuteur- et en cas de son unique atteinte, il n'y a rien à faire. Mais une fracture de péronée isolée est rarissime et généralement c'est tibia/péronée. D'ailleurs, si Contador avait eu cette fameuse fracture, vu la cinétique de chute, ça aurait sans doute été tibia/péronée. L'histoire de fracture de tibia apparaît complètement rocambolesque le concernant !

C'est quoi ce terme de "fêlure" ??? Soit il y a fracture, soit il n'y a rien. Il faut arrêter d'utiliser des termes inappropriés. ("se coincer un nerf", "crise de foie" ... etc) Un peu de rigueur et d'honnêteté intellectuelle oui ou non ?

De toute évidence, Contador n'avait pas de fracture du tibia. Bizarre de communiquer ainsi (aussi bien équipes que journalistes) sur les lésions des sportifs sans avoir aucune notion de médecine. Simple volonté de faire de belles histoires et des héros ?

+1. Peu de risque de voir une différence. J'ai eu 2 vélos simultanément l'un avec 170 et l'autre 172.5 à une époque. Peut-être risque de voir apparaître des tensions musculaires, notamment lombaires au-delà de 110-120 km et encore... Le plus logique semble toutefois le 170, mais pas de prise de tête ! ( comme pour bien d'autres choses ).

Oulles, petit village perché sous le Taillefer, c'est totalement méconnu et fabuleux ! (D+ 700 m). A faire ! C'est en cul de sac.

+1

Merci.

Je suis bien d'accord avec vos conseils de prudence et roule déjà avec un autre vélo en attendant. Je me disais juste que "intuitivement", contrairement à d'autres parties du vélo (fourche, haubans, tige de selle), les contraintes mécaniques qui s'exercent sur le tube horizontal sont très faibles, d'où le risque probablement infime de rupture si 1 ou 2 couches, sur les 6 ou 7 qui le composent de façon superposée, sont lésées...

Il y a toujours une sorte de mystère quand on aborde le sujet du REV. Je pense que ça vient de la personnalité de l'organisateur un peu franc-tireur dans le monde cycliste et, comme toute personne qui fait un peu bande à part, il prête le flanc aux rumeurs. Le site internet est lui-même assez confidentiel, pas très fonctionnel. Ceux qui y participent reviennent conquis de leur aventure et tout à l'air de bien se dérouler sur l'épreuve en interne, avec , comme partout, un ou deux grincheux qui trouvent que les parts de tarte à la myrtilles étaient trop petites ou non-fait maison...

J'ai pleine confiance en mon vélociste qui est de bon conseil depuis 7 ans maintenant. Je vais attendre qu'il rentre de vacances, et en attendant je prends le Lapierre. Je vous remercie.

Ricco est un pauvre type qui creuse chaque jour un peu plus sa tombe et il y en a encore qui l'encouragent dans cette voie, à poursuivre ses défis débiles et sa quête de l'inutile : ce sont des criminels.

C'est indiscret de demander son âge à une jeune fille ! La bonne réponse est "l'âge de ses artères".

Ben, l'âge du capitaine !

J'ai fait une grosse chute dans la descente du col d'Ornon à la Vaujany - détrempée - cette année. Après avoir basculé par-dessus le guidon et réceptionné dans le talus sur les dorsales je m'en sors miraculeusement (toujours du mal à tourner la tête actuellement ...) Le vélo (BMC SLR 01 2012) s'en sort aussi assez miraculeusement. Mais une ou deux couches de carbone ont morflé sur le tube transversal ; je pense même qu'il s'agit d'une véritable fissure. Depuis j'ai fait de belles descentes (Croix de Fer, Mollard, Faucille ...), mais je préfère ne pas montrer ce tube transversal à mon vélociste, car je me doute bien qu'en bon vendeur il risque d'être un brin alarmiste. Qu'en penses-tu ? Merci.

Dans mon groupe cyclo, j'ai également un spécialiste des contrepétries, calembours et autres jeux de mots divers. C'est une vrai gymnastique du cerveau ! Des talents perdus pour le "Canard Enchaîné".

Je vous ai fait le copié-collé de ce que j'avais retranscrit de cette sortie du 18/07/14 sur ENDOMONDO. Tout c'était passé idéalement : gestion de l'effort (je n'avais pas essayé de suivre à tout prix dans les côtes mon compagnon du jour Rémi B., vainqueur du REV 2013 ...), de la nutrition et de l'hydratation. 8h11min de pur bonheur à vélo, 215.8 km, D+ 3700m, V. moy 26.4 km/h. Sortie jurassique avec Rémi entre Jura et Ain : "les cols du Jura Sud". D+ 3700m. 7 bidons bus. Région des lacs, plateau du Grandvaux, Vallée de la Valserine, Bassin lémanique et Vallée de la Bienne. Entre Parc naturel régional du Haut-Jura et réserve naturelle de la Haute Chaine du Jura. Grand soleil, températures caniculaires : 30 sur les hauteurs et 35 en plaine. Départ de Dijon à 6h00 et arrivée sur site à Pont-de-Poitte à 7h20. Pont de Poitte, Clairvaux-les-Lacs (alt 550 m), Châtel de Joux (montée de 12 km, D+ 500m), Prénovel (alt 950 m), Les Piards, Cuttura, Loizin, St-Claude (alt. 430m), Montée de Chaumont/Haut-Crêt ( 14km, D+ 700m, 46 minutes : 5 minutes de mieux que lors de mon stage d'août 2013), Col de Magnard (alt. 1170m), Lamoura, Mijoux/Lélex(alt.866m) (passage dans l'ain), Col de la faucille (alt.1323m, montée de 8 kms, D+ 470m), Gex, Vesancy, St-Gix (alt.577m)(à côté de Divonnes à 15 km de Genève), Col de la Combe Blanche (alt 1390m) (une toute petite route qui tangente le frontière Suisse en surplomb du Léman avec des points de vue magnifiques sur le massif du Mont-Blanc, des ruptures de pentes, 7 premiers kilomètres très durs : rien à envier à un col alpin ! 13,7 km, D+850m, montée en 54 minutes), La Vattay, passage sous la Dôle,La Cure, Prémanon/les Jacobeys, Lamoura, Haut-Crêt (alt 1150m), Longchaumois (alt.900m), La Mouille, Morez (alt.700m), Morbier, Tancua, Les Frasses, Château des prés, Lac de l'Abbaye à Grande Rivière, Prénovel, Col de la Joux (alt.1035m), St-Maurice-Crillat, Clairvaux-les-lacs, Pont-de-Poitte. Mention spéciale pour le col de la Combe blanche alternative cycliste à la Givrine et à la Faucille surfréquentées par les voitures : pas un voiture rencontrée ! d'ailleurs elles auraient beaucoup de mal à évoluer sur cette toute petite route forestière gravillonneuse par endroit. Malgré la forte chaleur, bonne gestion de l'effort, de l'hydratation, et de l'alimentation. Du coup un bonne moyenne que je n'aurais jamais cru faire hors cyclo. Un grand merci à Rémi pour avoir concocté ce beau parcours et qui aurait pu rouler 2 à 3 km/h plus vite ( 7 minutes dans la vue pour le col de la Combe Blanche...) http://www.strava.com/activities/167611806

Je suis de l'avis de ma ( jolie ?) collègue. Le malaise vagal (ou hypotensif) sont toujours bénins même si c'est très troublant sur le moment. Il y a certaines circonstances déclenchantes/favorisantes très évocatrices (chaleur/douleur/prise de sang/repas familial et chaleur/gastro/pipi nocturne/effort de défécation ... etc) et parfois pas de cause évidente ... Pour l'ecg, afin d'éviter l'électrode qui tient mal (car trop de poils, pas assez de panicule adipeux sous-cutané), j'ai une bande thoracique qui passe sur le devant du thorax et sous les 2 bras, comme ça ça prend 2 secondes et pas de problème de contact. Enfin, si tu as fait une épreuve d'effort récemment, je pense qu'il ne faut pas s'inquiéter : encore 24h00 de repos et c'est reparti la petite reine !