Revenant sur le début de cet échange d'idées, j'ajouterai un point qui n'a pas été cité en faveur de tout petits braquets: l'altitude. Plus on est haut, moins la carburation est bonne. Et le manque d'oxygène s'ajoute à la distance parcourue, l'âge, le poids ... et j'en passe sans doute. Je n'ai jamais été que randonneur, sans aucun esprit de compétition, mon truc était l'endurance. Je n'ai jamais fait plus que P-B-P, le BRA et d'autres promenades du genre. Au début, à la fin des années 70, le triple 32-42-52 était de rigueur dans le club, alors que le "vrai" cyclo restait avec 42-52. Et même ici en Ardenne, nous avions souvent l'occasion de rigoler. Lors de la rando (Grenoble - Galibier) célébrant le centenaire de la naissance de Desgranges, j'ai dépassé Mme *** (vers les 65 ans à l'époque) dans la dernière rampe, celle qui suit le tunnel. Elle moulinait avec une facilité remarquable en ... 26x26 ! Je me suis mis à gamberger, et j'ai monté un 26-38-52 que j'ai utilisé pendant 20 ans avec 23 derrière, étalant les intermédiaire au fur et à mesure que les cassettes sont passées de 7 à 10 vitesses. Le 52 servait surtout à ne pas trop pédaler dans le vide en descente. Le 38 était le plateau usuel. Le 26 était "mon poumon d'acier", ce que je mettais quand je n'avais plus le poids de mes pompes pour faire tourner le pédalier ... ou que la pente était vraiment trop raide pour y hisser les 100 kg abondants de l'ensemble monsieur + vélo. Et c'est pour ça que je défends le triple avec beaucoup moins que 30 dents