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Trains de sprinters


Simon RANO

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En regardant le train QS sur le TdF et en comparant avec la tactique utilisée par la Sky pour faire gagner G. Thomas sur le Tour de Suisse je pose la question suivante : 

Vu que le deuxième coureur le mieux placé pour un Sprint est celui dans la roue de celui emmené par son train, pourquoi les équipes ne laissent pas un équipier dans la roue de leur sprinteur pour forcer les concurrents à lutter pour la position préférentielle et éventuellement donner un vélo d'avance à leur sprinter.

Si au km une équipe est en place avec 2 pilotes, un sprinter et un équipier dans sa roue la course est presque pliée. La seule solution pour les adversaires est de mettre en place un train de leur côté de la route ou de lancer de loin. 

Je sais pas si ca se fait, je me souviens pas avoir vu ca régulièrement sur des sprints 

PS : j'ai rarement vu un sprinter comme Cees Bol qui est mentionné à longueur de final par les commentateurs de FTV, qui fait bosser ses équipiers à 5 km pour manquer le top 5 9 fois sur 10. Il est certes "jeune" mais son palmarès est famélique pour susciter autant d'attention. Sa seule "grand victoire" sur Paris Nice bénéficie d'une chute massive de ses adversaires directs. DSM/Sunweb a versé des pots de vins ? 😇

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Il y a peut-être un problème de nombre de coureurs. Aujourd'hui sur le Tour, ils sont 8 par équipe contre 9 il y a quelques années. Parmi eux, il y a le sprinter et son train, mais aussi un leader pour le général, et ses équipiers. Donc ça manque un peu de personnel !

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En théorie ça serait effectivement efficace, le problème vient certainement du fait que pour s'imposer un "train" doit surpasser les autres en vitesse et donc rouler à bloc dans les 1500/2000 dernier mètres au minimum.

Garder en réserve un équipier  capable de suivre le train et de rester en place jusqu'aux 100/150m, ça n'est tout simplement pas possible, un équipier capable de ça, ils en ont besoin devant pour ne pas se faire doubler.

Chez DQS ils étaient 4 devant Cavendish. Et de plus comm il n'y a qu'une place derrière le sprinteur, souvent ça frotte beaucoup pour se la garder et donc ça fatigue. Là c'était Van Aert qui l'avait et J. Philipsen pourtant très rapide sur ce sprint n'a pu remonter 2 vélos.

Il ne faut pas oublier que la lutte pour le placement des trains commence tôt et que les énergies des équipiers sont bien entamées à la flamme rouge.        

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depuis l'âge de 5 ans je suis tributaire du train pour mes déplacements, (pas de voiture car mauvaise vue) alors voir des trains à vélo ça ne me plait guère

un truc qui m'énerve c'est quand les lanceurs se relèvent d'un coup et bloquent ceux qui suivent k, c'est dangereux, alors que s(ils continuaient tous ça ferait de sacrés classements d'équipe

 

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Oui ca crame un équipier sur le papier en effet. Je me pose la question de l'efficacité de la tactique. Si elle est plus efficace que le train normal peut être que la balance est favorable. On peut imaginer le premier rouleur qui s'écarte à 4 km venir foutre le bazar dans la roue de son sprinteur avec ce qui lui reste de jus. 😆

Il doit y avoir des configurations d'arrivée où ca peut marcher. Je me demande comment ca serait perçu par les concurrents. 

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J'aimerais pas être à la place d'un sprinter de Patrick Lefever qui veut renégocier son salaire à la hausse 😳

"t'es pas content ? Part et tu ne gagneras plus (Kittel, Gaviria, Viviani...), je peux je te remplacer par n'importe quel coureur, éventuellement un retraité et même peut être par Cees Bol"

Quand on pense au cas Sam Bennett... 

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