Eddy,Bernard,Alberto et Vincenzo

[Jean-Luc DUPIN]

Auraient-t-ils acceptés une défaite la veille de l'arrivée , eux qui ont quand même retournés des situations délicates.

Heureuse grand messe des Champs!

[Michel DURY]

A mon avis Eddy jamais.

[Ferdinand BLASER]

Cette année, les conditions de course étaient pourtant idéales : le leader du classement est un outsider juste devant le favori.

Sur le Tour 2016, Bardet ne pouvait pas espérer reprendre à Froome et l'équipe Sky ses 4 minutes de retard sur l'étape de Chantilly. Non seulement le 1er était le plus fort mais il était aussi le mieux entouré par une équipe de cadors.

Au contraire cette année, c'est le 2ème du classement qui est entouré de l'équipe la plus forte du plateau. 100 bornes d'attaques incessantes, peut-être l'espoir de trouver des alliés de circonstance parmi les équipes de baroudeurs, et au pire si la Jumbo ne parvient pas à décrocher Pogacar, Roglic se contente de suivre les équipes de sprinters pour la "parade" traditionnelle.

 

[Georges MAILLET]

" ... 100 bornes d'attaques incessantes ..."

Remballe ça, Ferdinand, ça ne marchera pas sur les Champs-Elysées, la der c'est un défilé de fin de Tour avec un sprint très recherché.

Ceux qui tentent leur chance dans les 3 derniers tours sont rappelés à l'ordre.

Sprint massif, je te dis.

[Jean ALBERT]

"heureuse grand messe des Champs"

...eh oui, ce n'est de fait plus une "vraie" étape, mais un grand barnum avec tout son décorum, la PAF, les représentants du pays du vainqueur connu la veille (sauf couac accidentel), etc...

le clm "balle de match" n'a plus lieu de nos jours sur les Champs comme en 89, mais la veille...

il faut se résigner à ce que le classement du Tour soit arrêté un jour avant Paname...

c'est de toutes façons intégré par les coureurs, et le renversement de situation dont il est fait mention sous le titre a bel et bien eu lieu "le dernier jour": c'est le ptit Pog qui a refait sa poignée de secondes de retard, et de quelle manière! il y avait du Cannibale et du Blaireau chez chez ce môme, non ?! :-))

[Michel DURY]

ça m'a toujours intrigué ce dernier jour à Paris...

Que se passerait-il si par exemple notre ami Pogacar avait chuté et n'aurait pu terminer l'étape des Champs Elysées à, disons, 20 minutes de la fin pour raison de casse d'os?

Ou s'il n'avait qu'une seconde d'avance sur Roglic, la veille?

Les coureurs doivent-ils se soumettre sans discuter à ce mode de fonctionnement qui "neutralise" de fait le classement, sous peine de bannissement au Zimbabwé ou en Corée du nord?

Et si un Merckx avait été dans le cas, se serait-il couché le dernier jour pour une minute et des rawettes par rapport à celui qui l'aurait précédé?

Bizarre tout ça, c'est un peu le signe d'une époque où l'on se soumet sans que la tête ne dépasse de trop...ça manque de panache, je trouve.

[Olivier MILLIÈS-LACROIX]

Hello Michel,

Pour Merckx, je peux te donner la réponse : En 75, pour la 1ère edition de ce qui deviendra ensuite la « non-étape » des Champs, il a attaqué dès le km zéro. Du coup Il a/ ils ont fait avec Thévenet le ou les premiers tours tous seuls à donf. (Cette année la toute l’étape s’est déroulée sur le circuit des Champs, grosso modo le même qu’aujourd’hui).

Par contre j’ai lu que ce sont les coureurs qui tiennent à ce dernier jour « cool », plus que les organisateurs... En 89 ils avaient dans l’ensemble peu apprécié ce CLM le dernier jour, et je pense le regretté Fignon encore moins que les autres...

[Jean-Luc DUPIN]

En 1979 Hinault et Zoetemelk arrive sur les champs et Hinault ne laisse pas passer la victoire

[Jean-Pierre FOURNIER]

oui j ai trouvé et trouve cela curieux mais toutes les équipes qui ont des sprinteurs  font le match et cela  annule je pense toutes tentatives qui pourraient  voir le jour

[Clementine SETA]

Après, les mecs ont 20 jours de course dans les pattes; ils se sont affrontés dans toutes les conditions climatiques possibles, ils ont souffert pour la plupart. Cela ne me choque pas que, sur une journée, ils s'offrent trois heures pour se faire plaisir à rouler, être ensemble, profiter du public... c'est une trève qui ne me paraît pas de mauvais aloi. 

[Fabrice DELDONGO]

Le sport c'est cela, tu essayes de te dépasser. Pourquoi dire "ils ont raison, ils sont fatigués". Le sportif fait avec ses moyens, la moyenne de l'étape baisse, c'est tout et c'est normal d'être fatigué sinon tu fais de la moto.Faut gérer 2 semaines, comme le gars qui fait le 50 km marche.

Un des favoris attaque, les autres vont le suivre, tout le monde sera usé. Si tu ne fais rien, si tu a peur que tu comptes sur 1 étape pour gagner, cela ne fonctionne pas toujours.

Pour l'étape parisienne, si le second est à 10 secondes, il fait quoi, abdique ou tente le coup.Je n'ai pas regardé hier.

[Georges MAILLET]

"Cela ne me choque pas que, sur une journée, ils s'offrent trois heures pour se faire plaisir à rouler, être ensemble, profiter du public... c'est une trève qui ne me paraît pas de mauvais aloi." 

La "trève" que tu évoques, Clementine, n'en est pas une.

Une trève, par définition, intervient au coeur d'un conflit, par accord, exprès ou tacite, des belligérants.

Mais tout conflit, par la "force des choses", a une fin.

Et c'est ce qu'est devenue la dernière étape du Tour : elle signifie le terme de la compétition, c'est un défilé à travers un "morceau" de l'Ile-de-France, à vitesse réduite avant de pénétrer dans la capitale où les chiens sont lâchés, non pour gagner le Tour mais pour "empocher" une superbe victoire, sur une avenue que d'aucuns qualifient de "plus belle du monde" - ce qui est évidaman excessif.

CECI DIT, quelle tronche feraient les organisateurs de la Grande Boucle si une chute collective, à deux tours de l'arrivée, mettait hors-course le porteur du mayo jaune ??

N'y pensons pas ...