Olivier MILLIÈS-LACROIX Posté le 17 mai 2019 Share Posté le 17 mai 2019 Bonjour tout le monde,Encore un très bon article aujourd'hui dans l'éditorial de Vélo 101, posant la question de l'interdiction ou non des capteurs de puissance en course. Je vous conseille vivement de le lire si vous en avez le temps. Et même si ce sujet revient de façon récurrente sur le forum, surtout à l'occasion des Grands Tours, il est toujours intéressant d'échanger dessus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cedric ROUVRAIS Posté le 17 mai 2019 Share Posté le 17 mai 2019 Effectivement, très bon article. On voit d'ailleurs très bien les arguments de chacun. Et j'avais la même pensé quand certains disent que les supprimer ne changeraient rien. Donc supprimons les si ça ne change rien !!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fabian LIEGEOIS Posté le 17 mai 2019 Share Posté le 17 mai 2019 Un capteur sert, mais s'ils sont interdit, la gestion du dernier col se fera de la même manière mais avec d'autres outils de mesures.L'UsPostal montait les cols comme la Sky et n'avait pas de capteurs. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cedric ROUVRAIS Posté le 17 mai 2019 Share Posté le 17 mai 2019 Donc supprimons les. Là on ne cherche pas à dire si c'est mieux avec ou sans capteurs. On nous dit que sans les capteurs ça ne changera rien, comme toi. Donc supprimons les. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fabian LIEGEOIS Posté le 17 mai 2019 Share Posté le 17 mai 2019 Ton avis est catégorique. Si ça ne change rien, laisse les, il faut évoluer avec son temps. Le cyclisme moderne roule avec un capteur, un compteur GPS, les données sont disponibles à la lecture de tous sur strava et parfois en direct comme actuellement sur le giro. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Olivier MILLIÈS-LACROIX Posté le 17 mai 2019 Auteur Share Posté le 17 mai 2019 @Isaac,Oui, sur la base de cet argument, c'est en effet logique, mais il y a quand même d'autres considérations.On doit effectivement entendre les arguments des pro-interdiction qui accusent les capteurs de puissance de transformer les coureurs en robots, la régulation des temps d’effort au watt près interdisant toute excursion au delà des fameux niveaux de “puissance critique”, donnant ainsi aux “données de puissance” le contrôle de fait de la course de chaque coureur, tout au moins lors des longues ascensions.Ils accusent aussi les capteurs de puissance de faire disparaître des courses le “bluff”, cet élément essentiel de tant d’épisodes de légende dans l’histoire du cyclisme. En effet, s'ils avaient connu leur "courbes de puissance", aurait on assisté au même épisode Poulidor/Anquetil au Puy de Dôme, à la défaillance de Merckx à Pra Loup, à celle de Van Impe à l'Alpe d'Huez , à la passe d'armes Fignon/Le Mond dans ce même Alpe d'Huez en 89, pour ne citer qu'eux ? Probablement pas. Mais il faut aussi reconnaitre que le cyclisme doit vivre avec son temps. Or les capteurs de puissance sont un réel progrès technologique qui a contribué et contribue à professionnaliser le sport cycliste et à l’ancrer dans son époque, où le secteur dit de la “tech” est la matrice de grandes innovations sociétales, qu'on les aime ou pas. Et même s'il a toujours été un sport plutôt conservateur, le cyclisme a toujours intégré les innovations technologiques majeures des époques qu’il a traversé. On ne court plus sur des vélos en acier avec changement de vitesses au cadre… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cedric ROUVRAIS Posté le 17 mai 2019 Share Posté le 17 mai 2019 Catégorique si tu veux... Mais je procède par l'absurde. Certains (dont je fais partie) pensent que cela modifie la course et pas en bien. Nous n'avons plus des cyclistes, mais des robots. Quand on parle de les interdire, on nous sort l'argument que cela ne change rien... Mais c'est un argument bidon ! Je préfère qu'on me dise que c'est la technologie, que tout doit progresser... Ca je veux bien l'entendre, même si je ne suis pas d'accord.De toute façon, c'est le sport en général qui évolue à la même vitesse que la technologie. Moi je pense qu'à terme, cette technologie au mieux modifiera profondément le sport et au pire fera que les gens ne s'y intéresserons plus. Pour moi, l'exemple frappant c'est la formule 1. Tout est sous contrôle : anti patinage, anti ceci, anti cela... Ils ont un tableau de bord de fou sur le volant. C'est plus du pilotage et d'ailleurs en s'ennuie ferme devant la F1. Trop de technologie tue le sport !Il faut de l'émotion dans le sport, avec des défaillances, des exploits athlétiques ! Avec toute cette technologie, ça gache tout ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fabian LIEGEOIS Posté le 17 mai 2019 Share Posté le 17 mai 2019 Ta comparaison avec la F1 n'est pas bonne. Ce qui fait que la F1 est ennuyante est la différence de niveau entre les équipe. Actuellement par exemple, on formule E, même chassis et même moteur pour tout le monde. Et hop tu as des courses qui bougent.Comme déjà dit, les coureurs font la course. L'équipe Festina (sans parler dopage), l'UsPostal et d'autres, menaient leur train en col sans le capteur.Je suis heureux de l'avènement de coureur simplement plus offensifs, quitte à tout perdre.Un Sagan, Alaph, VanDerPoel, Yates et d'autres donnent un vent de fraicheur aux courses.Les grands tours seront toujours les grands tours.Regarde l'an passé sur le Giro, malgré les capteurs, la course fut alletante. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cedric ROUVRAIS Posté le 17 mai 2019 Share Posté le 17 mai 2019 C'est pas le sujet mais dans les années 90, mc laren archi dominait la F1. Mais Prost et Senna faisait le spectacle et c'était superbe à regarder ! Parce que les voitures étaient plus difficile à piloter. Maintenant pour qu'elles puissent se dépasser on invente des procéder (DRS)... Bref...Finalement, là on je te rejoins, c'est que les coureurs feront toujours la course.Concernant le Giro de l'année dernière, il faut aussi s’interroger du "pourquoi il y a plus de spectacle"... Tout simplement parce que les coéquipier alignés sont moins forts que sur le Tour. Un article de je ne sais plus quel journal l'avait très bien indiqué. Pour le Tour, les équipes ont 6 mois pour préparer les meilleurs coéquipiers. Le niveau des équipes est plus élevé que sur n'importe quelle autre course.Les coureurs dont tu parles ne concourent pas pour le CG des grands Tours... Sauf Yates. Qui en attaquant n'importe comment à perdu le Giro l'année dernière. Il a d’ailleurs changé sa stratégie pour la vuelta en étant beaucoup plus gestionnaire, et il a gagné.Alors oui, il faut accepter les nouvelles technologies, mais pas au détriment de l'intérêt des courses...La festina montait les cols au train pour faire exploser les autres, donc rien à voir.Effectivement, c'est l'US Postal qui a été la précurseur du "fameux train". Stratégie plutôt défensive afin d'éviter les attaques des adversaires. Le bémol c'est que l'ont sait à quoi ils étaient nourris...La question est : les coureurs ont-ils vraiment besoin des capteurs pour gérer leur course ? Si la réponse est oui, alors laissons les car c'est l'évolution du cyclisme. Mais si la réponse est non (comme le disent certains), alors retirons les ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fabian LIEGEOIS Posté le 17 mai 2019 Share Posté le 17 mai 2019 J aime ton analyse. Plutôt que d enlever les capteurs de puissances, je verrai plus la réduction du nombre de coureur par équipe. J en suis le défenseur car J en utilise un. Et J avoue être un peu perdu sans. Disons que c est l habitude, J ai fait 10 ans sans, donc je pourrai sans doute faire marche arrière, mais vu que je suis plutôt progressiste. Oubien des oreillettes à canal unique pour les commissaires qui donnent les indications de sécurité Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cedric ROUVRAIS Posté le 17 mai 2019 Share Posté le 17 mai 2019 Bon après ça fait le "c'était mieux avant" ma position. j'en suis conscient.Disons que j'ai cette posture assez arrêtée après avoir entendu Nicolas Portal expliquer l'utilisation de ces capteurs.Il indiquait qu'il demandait à ses coureurs de monter à tel niveau de puissance car il savait que pour attaquer et surtout créer des écarts, les autres coureurs devaient utiliser une puissance plus importante, et que celle-ci ne pouvait pas être tenu longtemps, au risque d'exploser, alors que ses coureurs pouvaient monter le col sans problèmes jusqu'au sommet.Là je me suis dit qu'il n'y avait plus de place aux sensations et qu'on allait trop loin dans l'utilisation des ces "engins"... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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