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Paris-Roubaix 1976


Imanol ALCANTARA

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D'une part c'est le "vélo" qui m'a fait aimer le vélo et, si je ne suis passéiste en pas grand chose, je dois me reconnaître tel en matière de compétition cycliste.

Il y avait quelque chose de l'épopée dans ce cyclisme et il n'y en a plus ; donc il n'y a plus de rêve.

D'autre part, à part un court passage en "carbone", que j'ai très vite détesté -bien trop rigide entre autres- , j'ai toujours roulé avec des vélos du type de 1976. Mon vélo actuel date de 1993. Il est en acier, fait à mes mesures par un "couturier" du cycle (25 ans comme neuf !) (ce qui n'est pas possible avec le carbone).

Franchement ... à mon niveau ... qui est celui du promeneur ... du randonneur sportif au long cours, jadis ... un vélo en acier c'est mieux qu'un carbone.

J'ajoute une chose. Il y a 10 ans je roulais beaucoup -plus de 10000 km/an-. J'ai souvent remarqué une chose : en fin de long parcours, parcours partagé avec des équipés "dernier cri", très endurant je finissais en meilleur état ! J'étais (relativement) plus performant !  

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L'époque était inversement plus légère que ses vélos, mais à choisir c'est mieux que des vélos légers dans une lourde époque.

Et puis, vélos légers aujourd'hui, pour quoi faire quant à nous autres cyclos?

Et même pour les professionnels, l'intérêt d'un vélo léger est d'être le seul à le posséder, si tous l'ont comme c'est le cas il n'y a plus d'avantage.

En 1976 tous les vélos pros étant au même poids comme le sont au même poids ceux d'aujourd'hui, hier comme aujourd'hui personne n'était ni avantagé ni pénalisé.

La séquence du café, mais aussi de la manifestation sont sympathiques oui.

J'aime aussi beaucoup le début et le mécano préparant le vélo.

De même que les apparitions de De Vlaeminck, calme, beau, posé, élégant, beaucoup de classe, je n'en avais pas tel souvenir.

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J'ai visionné ce film remarquable il y a quelques mois, ce que j'ai remarqué plus d'une fois c'est que le petit déjeuner des champions de l'époque c'était steak et riz blanc cuit à l'eau. Les canons de la diététique de l'époque étaient différents de ceux d'aujourd'hui!

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La légèreté était pourtant déjà une recherche constante à l'époque : c'était à celui qui faisait le plus de trous à la chignole sur son vélo pour gagner le plus de grammes, on fabriquait des cadres aciers de 3/10 d'épaisseur (bon, pas pour Paris-Roubaix !), on expérimentait déjà des cadres titanes, etc.

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sans oublier le passage ou les pneus crevés par les grévistes  vont "obliger nos coureurs n'avoir que des tartelettes pour toute la course" 

grands moment bravo aux monteurs .

et pourtant j'avais regardé la course a la télé mais rien vu de tout cela (passage ou Moser revenant de derrière dépose Danguillaume ainsi que Poulidor )

merci encore

 

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J'ai vu ce documentaire et j'ai apprécié, le cyclisme a changé mais ce petit retour en arrière empreint de nostalgie est appréciable. Pour le reste la conception des vélos a évolué et les machines de cette époque sont moins performantes tout en restant agréable à regarder le temps d'un film.

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Pour l'anecdote, le grand gaillard au pull marron et à lunettes qui prend en charge Freddy Maertens après sa chute (1 h 19' dans la vidéo), c'est Jean-Pierre de Mondenard, qui était médecin de la course à l'époque. Il s'est fait depuis un nom dans la lutte anti-dopage.

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C'est vrai que l'histoire de faire Paris-Roubaix avec des tartelettes dans le ventre prises en début d'épreuve est assez formidable.

Quand on pense que de nos jours on ne peut plus faire une sortie de deux heures le dimanche sans quantité de gels et autres boissons de l'effort..

Le montage du film est très bien fait oui, pas de voyeurisme ou autres comportements à la mode aujourd'hui.

De la retenue dans les images et les propos tenus, les coureurs à l'hommage dans ce qu'ils ont de plus beau.

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Un film de la BBC qui reste, aujourd'hui encore, un modèle. Leur patte, c'est la qualité et la sobriété.

Ca peut être bien d'ailleurs. Il y a une orgie de moyens pour l'époque. A regarder, je trouvais qu'il y avait beaucoup de caméras. Je compte 26 personnes créditées au titre de la "Foto" au générique. Cela comprend très certainement cadreurs et assistants, à l'époque. Donc probablement 13 caméras. C'est énorme.

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Oui, vues aériennes de plus.

Raymond Depardon aurait pu tourner ainsi, du moins la partie départ, cafés etc. c'eut valu son pesant de cacahuètes.

J'aime beaucoup Merckx qu'on savait maniaque sur sa position régler sa potence et sa selle ensuite lors de l'arrêt de la manifestation, un coup d'oeil sur sa clé et un coup d'oeil sur l'avant du groupe voir s'il ne repart pas, et hop, vite il repart .. 

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Intéressant à voir, mais je ne vois pas trop ce qui peut provoquer la nostalgie dans ce film.

Les coureurs ? Pour beaucoup, des smicards du vélo qui souffrent pour presque pas un rond. Aujourd'hui, ils sont globalement bien mieux lotis. Tant mieux pour eux.

Dans le film leur environnement paraît très "amateur". J'ai plutôt l'impression d'être projeté 10 ans plus tard dans une course de clocher. 

Les grévistes ? Pas grand chose n'a changé de ce côté-là non plus, malheureusement.

La course en elle même ? Bah c'est une course de vélo avec des champions qui se mettent des peignées, un champion du monde qui râtonne à la fin tout en mettant des mines, une vitesse visuellement impressionnante sur les pavés, mais je ne suis pas sûr que ce soit exactement sur les mêmes secteurs que de nos jours. En plus, sur les images du début, avec des éditions sous la pluie, les mecs avaient l'air malin avec leurs boyaux de 21, il étaient obligés de courir avec le vélo sur le dos.

En regardant un peu mieux, peut-être l'impression que les équipiers des champions étaient moins à la hauteur que ceux d'aujourd'hui. Les mecs étaient obligés de se débrouiller seuls très tôt dans la course.

Et étonnant que personne ne se soit intéressé au triste destin du vainqueur de cette édition 1976 de Paris-Roubaix, Marc Demeyer...

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Je ne peux pas vraiment dire que ça me rende nostalgique. Je trouve que ça témoigne assez bien de ce qu'était la vie à cette époque. C'est à dire quelque chose qui ne s'était pas encore complètement décroché de l'après-guerre. C'était en train de se faire, mais surtout dans les villes.

Et le vélo, ce n'était pas le milieu le plus moderne.

En fait les gens qu'on voit dans ce film sont de la génération de mes parents ou de mes grands-parents. Des générations qui ont été élevés par des gens nés au 19e siècle ou au moins avec les références de cette époque. Je me suis rendu compte de ça a posteriori, bien sûr, mais ça correspond à mon adolescence et, vivant en ville, j'étais déjà plongé dans autre chose.

Sauf le week-end, sur les courses de vélo, dans les campagnes, ou je me trouvais plongé dans cette ambiance très datée qu'on retrouve dans le film. J'aimais bien les courses de vélo, mais pas beaucoup ce monde vieillot.

Ce film m'a replongé dedans, c'est assez marrant. En revanche, ce qui m'a plu dans cette époque et les années qui ont suivi, c'est la liberté qui existait. Je ne parle pas du vélo, mais bien de ce qu'on pouvait faire sans les angoisses sécuritaires ou le politiquement correct d'aujourd'hui.

 

 

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Ce n'est pas un film de la BBC mais un documentaire 100% danois (réalisateur Jorgen Leth), avec narration en anglais.

https://en.wikipedia.org/wiki/A_Sunday_in_Hell

Par contre, d'après les annotations de l'article Wikipedia ci-dessus, il semble que la BBC ait sorti plus tard un… documentaire sur ce documentaire, où on peut voir tout le travail en coulisses effectué pour le film de Jorgen Leth. Ça doit être ceci :

https://www.amazon.com/Sunday-Hell-Behind-Greatest-Cycling/dp/0224092022

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