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Vélos route freins à disques = FIASCO des ventes


Invité

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 Pourtant fan de ces 2 marques c est fini à  tout jamais. Jamais plus je n achèterais leurs vélos.

"Fontaine, je ne boirai plus de ton eau" ...

Je comprends ta phrase comme l'expression d'une déception qui ne se rapporte pas à la qualité des vélos mais plutôt à la politique commerciale de ces marques. Comme si tu te sentais trahi.

Tu n'es pas "marié" avec Specialized ou Connondale. Recentre-toi sur le matériel et son adéquation par rapport à ta pratique et n'oublie pas de prendre en compte la qualité du contact avec ton vélociste. 

Ma prochaine étape, c'est le planning familial 😉

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Je suis totalement abasourdi par un tel débat. Il est récurrent depuis 30 ans.

Lorsque les pédales automatiques sont arrivées,... Même débat!

Lorsque les pneus ont remplacés les boyaux,... Même débat!

Lorsque les changements de vitesse ont intégrées les poignées de freins,... Même débat!

Lorsque les premiers cadres carbone sont apparus,... Même débat!

Lorsque les Mavic "Hélium" sont apparues,... Même débat!

Lorsque les pédaliers compacts sont apparus,... Même débat!

Lorsque les GPS sont apparus,... Même débat!

Lorsque les dérailleurs électriques sont apparus,... Même débat!

Lorsque Assos puis X-bionic se sont mis à vendre des cuissards à plus de 200€,... Même débat

Et, à chaque fois, le même citoyen à la pointe du combat,... le "schtroumf grognons". Celui-là, il est contre tout, et tout le temps. Quand on lui fait la remarque; il vous répond "non" avec aplomb. En même temps, je l'aime bien; en attendant le championnat du monde cyclo-cross, le lire passe le temps.

Pourtant, il devrait être content. Il a maintenant de jolis épreuves pour lui, avec des vélos "classiques", avec les freins "Mafac", le dérailleurs "Huret jubilé", 5 vitesses, la selle en cuir. Il peut même ressortir son cuissard "Molteni" avec la peau de chamois, la vraie, celle qui vous gratte le c... Et, vous savez pourquoi, il est content le "schtroumf grognons", parce qu'il a des hémorroïdes. Et qu'avec une vraie peau de chamois, il pédale, et en même temps, ça lui fait du bien au c... Il est moins grognons après. Et puis, le vélo plus c'est dur, mieux c'est.

Lorsqu'il met pied à terre à la fin de sa sortie. Et là, il engage la conversation avec le type garé devant lui, et qui est entrain de ranger son vélo dans le coffre de son BMW X5 V8 essence, il se fait "rentrer dedans". le type lui vante les vertus des jantes en bois sur son vélos de course version 1905, Alcyon. Et, là, c'est le drame. le type veut pas lui parler parce que les jantes alu, c'est de la m.....

Vas comprendre Charles!

Bon évidemment, c'est de l'humour. Je le précise, parce que le schtroumf grognon, il aime pas les freins à disque; mais surtout, il n'aime pas l'humour.

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Attention aux mots, il faut être précis : qui nommes-tu "le schtroumpf grognon" ? Le râleur de base ou LE schtroumpf, alias Michel D. ? Si c'est de ce dernier dont tu parles, tu dois avoir une bonne mémoire, ou être rancunier, parce qu'il n'est pas intervenu une seule fois dans les 9 pages de ce post 

Sur le fond, tu n'as pas tort, le changement est anxiogène et déclenche des réactions de rejet. Mais le cas des freins à disque est plus compliqué parce que les réticences reposent quand même aussi sur des arguments techniques.

Il faut quand même argumenter pour convaincre d'acheter un matériel plus cher, un peu plus lourd, plus technique et, surtout, qui oblige à remplacer le cadre et les roues.

Face à ces inconvénients, il y a l'avantage indicutable d'avoir un freinage plus sécurisant dans les descentes par temps de pluie. Est-ce suffisant ? Chacun juge par rapport à sa pratique.

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De toute façon le disque est interdit en compétition, alors pour en avoir sur un "vélo de course", ben... C'est assez curieux.

Et en ce qui concerne le changement de roue, le transport en démontant les roues, les petites choses qui sont pratiques pour un coureur pressé, ben ça ne le fait pas trop.

Puis comme c'est un peu plus lourd (ça, encore, c'est très relatif..), plus cher et que ça oblige à changer cadres et roues de tout le "parc" si on a plusieurs vélos, et comme ça pose un problème de dépannage si on roule en club, ben ça ne peut qu'être au moins pour un moment marginal.

Par contre pour le gars qui ne court pas, qui ne fait pas l'entretien de ses vélos (ou qui a beaucoup de temps à y consacrer) voire qui a son assistance technique perso en cas de besoin quand il roule (si, ça existe), ou encore qui de toute façon ne compte pas trop y être occupé parce qu'il ne roule pas beaucoup et donc statistiquement risque moins d'être ennuyé, pourquoi pas ?

Il serait intéressant de savoir si ces vélos voient véritablement leurs ventes progresser chez les compétiteurs amateurs dans les pays anglo-saxons qui les ont autorisés en course en faisant fi des règlements UCI, ou si ça reste cantonné aux pratiques un peu à part qui n'existent pas vraiment chez nous. (Comme celles des csp+ qui font ce qu'ils appellent la "course aux bars", ils ont une expression en anglais que j'ai oubliée pour décrire leurs sorties "sauvages" de 30 bornes qui se finissent au café du coin, ce qui donne une mode vestimentaire et autre un peu à part, notamment à qui aura le vélo et la tenue les plus "dans le vent" vus dans les magazines...)

A mon avis le disque vise plus un marché US, canadien, australien... Que celui des compétiteurs ou cyclistes européens.

A+

Olivier

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Lorsque les pédales automatiques sont arrivées,... Même débat!

Lorsque les pneus ont remplacés les boyaux,... Même débat!

Lorsque les changements de vitesse ont intégrées les poignées de freins,... Même débat!

Lorsque les premiers cadres carbone sont apparus,... Même débat!

 

Non, certainement pas le même débat car pour une raison toute simple : internet n'existait sous sa forme actuelle avec des forums réactifs.

Les pneus "performants" sont apparus à la fin des années 80. Mais à l'époque ils n'avaient pas beaucoup d'avantages par rapport aux boyaux lorsque tu courrais. Moi j'y suis passé rapidement, mais plutôt car j'avais un blocage psychologique suite à un déjantage en descente.

Je n'ai vraiment pas le souvenir de débat avec les pédales automatique. Scepticisme à la rigueur pour certains, mais souvent à l'occasion d'un changement de chaussures, on en profitait pour passer aux pédales auto. A l'époque la durée de vie des chaussures était moindre. Souvent après 2 ans elles étaient rebutées.

Les vitesses indexées? Je ne me prononce pas, j'ai sauté cette époque.

Les 1er cadres carbones apportaient de la légèreté, mais ils étaient chers et qualifié de barres à mine. Il fallait rouler à 35 min pour qu'ils soient supportables. S'ils n'avaient pas progressé, ils n'auraient pas supplanté les alu et titane.

Alors tu devrais être abasourdi d'avoir le comportement qui t'abasourdi😉

Quand tu as des appréhensions en descente, disques ou patins, tu descends lentement. Et même avec des disques, si tu descends mal, celui avec des patins aura le temps de boire une pression en t'attendant.

L'argument principal des pro-disques "sous la pluie en descente", excuse moi il est un peu léger pour me convaincre.

On nous a déjà présenté et presque imposé, le BB30 comme un progrès dont on ne peut pas se passer. Aujourd'hui le constat est que le BB30 apporte plus d'inconvénients que d'avantages

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Pour être précis sur le sujet boyaux vs pneus, si certains utilisateurs boyaux sont inconditionnels, si le pneus prend l'avantage ce n'est pas du fait des fabricants de roues, mais sur une demande des cyclistes.

J'avais visité il y a quelques années et ils n'étaient pas partisans des roues carbone pneu. Mais le responsable que j'avais rencontré m'avait dit "on va devoir y venir car il y a une demande que l'on  ne peut plus refuser"

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Tout simplement parce que contrairement aux autres avancées techniques décrites plus haut, pour la première fois on parle de quelque chose qui fait régresser le vélo. Du moins pour ceux dont l'idée est de rouler vite ou loin avec leur vélo, avec le moins de contraintes possible.

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Au niveau régression c'est surtout la forte prise de masse qu'impliquent les disques. Quand les poignées STI sont apparues en 1990, tous les pros ne les ont pas utilisées de suite. Je me souviens qu'au Tour 1991, Fignon et Bugno qui étaient en Shimano utilisaient encore des manettes indexées au cadre. Luc Leblanc, par contre avait les poignées STI. Ensuite pour gagner du poids, certains comme Jalabert et Armstrong utlisaient une manette STI pour le dérailleur arrière et une manette au cadre pour l'avant. Une paire de manettes STI de l'époque pesaient 480 gr contre 360 actuellement (en Dura Ace).

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