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Conscient de ses capactités, une haute lucidité.


Clement BETOURNE

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Vous l'avez peut etre lu sur Direct Vélo la longue et belle interview du coureur nordiste Félix Pouilly évoluant sous les couleurs de l'équipe Roubaix Lille Métropole depuis 2 saisons maintenant ; il ne se cache pas et ne mâche pas ses mots envers lui même, petite mise en bouche,

'' « Si avec tout ce que j'ai fait je n'arrive pas à avoir des résultats, c'est simplement que je n'ai pas les moyens de mes ambitions ». Le Nordiste, ancien Champion de France Juniors, 4e d'un Paris-Roubaix Espoirs, explique son choix auprès de ***.

 

C'est rare de voir une autocritique aussi appuyée de la part d'un si jeune coureur (23ans) avec un joli palmarès acquis chez les juniors ou il se permettait notamment le luxe de dominait Mathieu Van Der Poel sur certaines courses, a noter que dans cette équipe nordiste c'est le second coureur cette année a mettre prématurément un terme a sa carrière après Dylan Kowalski autre espoir du cru de la région pour une raison qui se rapproche indirectement de celle de Félix ,'' usé psychologiquement, expliquant ne plus avoir la motivation nécessaire malgré la possibilité de continuer avec la formation nordiste'' 

 

 

 

Voici le lien pour lire l'interview sur direct vélo:https://t.co/msNSRA4q11

 

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Vraiment pas évident de faire une carrière professionnelle à vélo, il faut un physique, un mental et un entourage exceptionnels.

Il y a des jeunes talents qui sacrifient leurs études pour y arriver et malgré toutes leurs qualités n'aboutissent pas pour diverses raisons et au final ils n'ont rien. A méditer pour les parents qui voient déjà en leur gamin un futur grand cycliste.

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Grosse lucidité de la part de Félix Pouilly. Ca illustre les difficultés que rencontrent les néo-pros sur les courses professionnels( rythme plus soutenu, effet rouleau-compresseur etc...) et ça illustre aussi le fait que certains passent pro en étant déjà au maximum chez les espoirs en terme d'optimisation des performances, c'est tout du moins ce que dit Pouilly de lui même.

Ce qui est marquant dans cette ITW, c'est de réaliser à quel point le coureur( l'homme) est touché par son échec.

 

 

 

 

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Si le gamin est bon, dans les catégories "adolescent", pourquoi ne pas y croire. Après t'as sûrement un entraineur qui pense qu'il peut réussir.

Pour devenir un sportif de haut niveau, pas de mystères, faut s'entrainer et donc risquer de sacrifier des études, des plaisirs de la jeunesse ( pas de sex, drogue et rock n roll).

Pour Pinot, il va gagner des étapes, sûrement une classique ou 2, aura un palmarès pas dégueux, mais bon pas de grand tour.

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Qui voyait Ryder Hesjedal ou Chris Horner remporter un Tour ?

Pinot ne dominera surement jamais un grand tour de la tête et des épaules mais il a les qualités pour y arriver avec une bonne étoile. 

Quintana a un peu volé sont premier Giro, Nibali s'est retrouvé sans concurence sur le Tour de France...

Si on ne donne la victoire qu'au grand favori autant ne pas faire la course

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Je pense qu'il faut avoir connu le cyclisme de compétition, de gamin à professionnel pour se rendre compte de deux choses: que la nature est le contraire de juste pour donner aux uns la beauté aux autres la laideur et pour donner aux uns les capacités à briller en cyclisme et aux autres à se promener à vélo, quitte à se prendre pour les premiers en imitant leurs tenues ou leurs vélos. Je dis toujours à ceux qui me posent la question que les apparences sont trompeuses en cyclisme comme souvent ailleurs. Rien ne me différencie fondamentalement sur mon vélo de Valverde sur le sien, rien que sur "l'aspect" un néophyte ne saura dire qui est le professionnel et qui est l'amateur, tout averti soit-il. Les différences sont ailleurs, à l'intérieur et ne se voient pas. Je dis aussi à ces mêmes gens qui me le demandent que les cyclistes professionnels, quels qu'ils soient, sont tous des "super héros". Quand mes questionneurs sont des adolescents ou jeunes adultes férus des films de Marvel je leur dis que Bouhanni écrase Ironman, que Valverde c'est dix Thor et que le dernier du Tour de France est Zeus comparé à n'importe quel héro Marvel. Cette simplification des choses pour faire entendre que les cyclistes professionnels ressemblent physiquement au reste des mortels mais ils relèvent plus des dieux dans leurs spécificités génétiques que de vous ou moi. Le dernier du Tour de France ou disons même le plus mauvais des professionnels sera toujours mille fois plus fort que le meilleur d'entre nous. On ne peut donc, moi je ne le fais pas, critiquer un pro ou un autre en disant qu'il est moyen ou nul. Pinot est une force de la nature, un humain exceptionnel, en naissent des comme lui un sur un million peut être. Cependant il faut reconnaitre qu'une fois ces dieux génétiques se mettent en concurrence entre eux s'établit une hiérarchie de valeurs, de niveaux, mais nous sommes là dans un "combat de chefs" au sommet de l'Olympe. Ce que nous pouvons faire nous autres imitateurs de champions, c'est les observer et jouir du spectacle si celui-ci plait, ce que nous ne devons pas faire c'est penser, même en rêve, que nous faisons partie d'eux ou que nous leur ressemblons. Je roulais il n'y a pas très longtemps sur une cyclo sportive, entre autres participants tous plus sympathiques les uns que les autres, etait Juan Jose Cobo. L'ancien vainqueur du Tour d Espagne était là sur son vélo générique et ses kilos en trop, il disait qu'il ne l'avait pas enfourché depuis près d'un an, il se moquait de ses 10-15? kilos superflus et nous en rigolions tous. Mais dès le premier col venu, 14km, 9% de moyenne et passages à 20% l'amusement sans doute le prit de répondre à des accélérations de jeunes élites, jeunes en statut de coursiers et donc super entrainés, et même s'il ne franchit pas le col le premier il fit mal, beaucoup de mal à nombre de coursiers super entrainés. Pourquoi? je lis d'avance les pisse-vinaigre ironiser sur le passé de Cobo, mais laissons les aigris le rester, tout simplement car Cobo comme tous les professionnels et ainsi que je le disais, est une force de la nature au corps prédisposé à l'effort cycliste. Même en arrêtant de s'entrainer un an il reste beaucoup plus fort que 90% des gens qui s'entrainent régulièrement. C'est injuste je sais, mais la justice ne regarde pas au bonheur des gens, fussent ils cyclistes.
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...Même en arrêtant de s'entrainer un an il reste beaucoup plus fort que 90% des gens qui s'entrainent régulièrement. 

Les anciens se souviendront peut-être de la victoire d'Etienne Néant à la Marmotte en 1986.

Pro l'année précédente, il n'avait pas de contrat en 1986 et n'avait pratiquement pas roulé quand il a décidé de faire la Marmotte!

Il n'a pas seulement participé, puisqu'il l'a gagnée!

Certains connaissent peut-être davantage de détails.

Je me souviens de la photo du "Dauphiné" qui le montrait assis sur la route, épuisé, après l'arrivée.

Encore jeune, vers la 40aine je crois, il a préféré se suicider que d'être diminué par la maladie.

 

Je n'ai pas lu toutelaprosekilométriqued'Imanol, tropdurpourmoi.

 

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De temps à autre je partage la route avec des "sub 23" comme on dit, dont certains bien classés dans le "ranking international" comme on dit aussi, donc pas des unijambistes de la pédale. Ils ont la gentillesse de s'entretenir avec moi pendant que nous pédalons et n'ont pas la discourtoisie barbaresque de me laisser sur place quand ils décident d'apprêter leur pédalée, pour cela ma nature fait elle seule le travail et nous nous revoyons plus tard ou un autre jour. Cette entrée en matière pour conter que nous gravissons parfois les mêmes cols et la différence de niveau est celle-ci: alors que je monte telle montée avec un compact 34/50, ces sub 23 sont sur le 39 ou 42, pignons à l'avenant, et alors qu'après trois ou quatre kilomètres je roule à 12 km/h sur du 8%, et bien content de le pouvoir, mes jeunes amis sont à plus de 20 km/h en presque balade. Eux me disaient croiser en ces endroits parfois des professionnels à l'entrainement, quand ces pros passent là c'est en fin de sortie après 150/200 km dans les jambes, et mes amis sub 23 ne les suivent pas ou pas longtemps. De me raconter que deux pros arrivèrent à leur hauteur après 12 km de montée, un des pros sur le grand plateau, les deux en mode promenade et discutant de leurs familles et rigolant. Jamais au grand jamais une personne comme moi, et j'ai l'outrecuidance de vous associer à moi, ou comme vous donc ne peut, ne pourra, ne pourrait si ce n'est que d'arriver au dixième du niveau de ces professionnels. Acheter la guitare de Paco de Lucia ne fait pas en jouer comme Paco de Lucia, acheter le vélo de Sagan ne fera pas rouler comme Sagan. Cela nous le savons tous et le but de l'achat du vélo de Sagan ou de la guitare de Paco de Lucia n'est pas d'être champion du monde ou de jouer "entre dos aguas", il est ailleurs. Comme est ailleurs le talent de ces deux personnes, il est inné et non acquis, et nous autres pouvons seulement acquérir un peu de progrès en nous entrainant beaucoup. Le "moins bon" professionnel s'entraine autant que "le meilleur" et la différence de niveau est énorme, imaginons, ou constatons notre niveau comparé au plus mauvais des pros, il est simple et énorme: simplement énormément mauvais.
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C'est la raison pour laquelle jamais ne m'est venue à l'esprit l'idée de critiquer le talent ou le niveau d'un cycliste professionnel, tant je sais, je suis convaincu que le meilleur d'entre nous ici ou ailleurs chez les amateurs n'a pas le dixième du niveau du plus "mauvais" des professionnels. Considérant donc que les cyclistes pros sont des êtres hors normes", des surhumains presque, ils n'y sont pour rien d'ailleurs, ils sont nés ainsi et ont par chance pour ce sport et notre plaisir pris connaissance de leur talent, je ne peux pas dire qu'untel ou un autre est "nul". C'est vrai ainsi que je le disais que par la suite en professionnel des niveaux s'établissent, mais alors c'est un combat entre surhumains, nous n'avons pas notre mot à dire, dépassés que nous sommes.
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je suis convaincu que le meilleur d'entre nous ici ou ailleurs chez les amateurs n'a pas le dixième du niveau du plus "mauvais" des professionnels.

C'est idiot ce que tu dis. Tous les ans, certains parmi les meilleurs amateurs passent professionnels. Ce qui veut dire qu'ils ont plus que le dixième du niveau du moins bon des professionnels.🆒

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EFFECTIF ROUBAIX-LILLE METROPOLE 2018

sur les 6 français presents en 2017, seuls 2 restent (cabot et antomarchi). lecrocq va chez vital concept, leveau chez delko marseille, kowalski et pouilly arretent.

quid des 4 belges presents en 2017 ? s'ils restent il faudra embaucher des français pour que le quota soit d'au moins la moitié. pour l'instant on n'en sait rien.

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On a aussi vu aux plages vendéennes que les espoirs du Vendée U ont tenu la dragée haute aux pros de l'armée de terre. On voit aussi que certains stagiaires( français ou étrangers) ont eu des bons résultats face aux pros: Tanguy Turgis( stagiaire Cofidis) 15ème de Binche-Chimay-Binche alors que la Quick Step avait borduré de partout, Alvaro Hodeg( stagiaire Quick Step) 5ème sur un sprint, Alan Riou( stagiaire Fortunéo) 3ème à Isbergues et que dire de Gaviria qui a l'époque sur le Tour de San Luis avait fumé Cavendish...

Voilà des exemples qui souligne que les meilleurs espoirs amateur sont capable de rivaliser chez les pros. Après chacun ses limites, certains comme Sagan vont débarquer et gagner directement sur Paris-Nice, d'autre auront un parcours plus laborieux et d'autres ne s'adapterons pas au niveau professionnel pour diverses raisons comme c'est le cas de Pouilly.

 

 

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Niveau pro, non, parce que les compétences d'un coureur pro ne s'arrêtent pas à faire quelques résultats.

Ensuite y a pro et pro. Avec les nouvelles dénominations de l'UCI, est considéré comme pro un coureur qui court en Continental, alors que il y a déjà trois niveaux d'équipes pros (World Tour, Conti Pro et Conti) ce qui n'était pas le cas il y a une vingtaine d'années. De plus, un coureur de Conti est pro en France, mais pas à l'étranger, ce qui complique la chose (cela veut dire qu'il a droit à un salaire minimum déclaré en France, mais qu'il peut ne rien toucher dans ce type d'équipe en Allemagne par exemple).

Mais bon, de là à dire un dixième... :)

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Tu oublies Benoït Cosnefroy, amateur jusqu'en août, vainqueur à Isbergues, et champion du monde Espoir une semaine plus tard.

Celui-ci ne doit pas être beaucoup impressionné par des pros qui discutent en pédalant d'une jambe dans une pente à 8% à 20 km/h 😃

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non non mr moreau

pour avoir bien connu etienne , il ne s est pas suicider, les dernières années il prenait de très grosses crises d épilesie, et aprés plusieures gamelles a vélo, il s était tourné vers la course a pied, et c est au cours d un footing autour du lac d allemont qu il est tombé a l eau, et s est noyé

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