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Peur dans les descentes


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J'ai chuté en descente il y a près de 2 ans, dans un "semi-lacet". La route passait sur une sorte de mini-pont dans le virage, et il y avait des sortes de mini-triangles métalliques qui faisaient la jonction entre ce pont et le reste de la route. J'ai dû aborder ce virage entre 40 et 50 km/h, ma roue s'est dérobée, je suis tombée sur l'épaule droite et en prime j'ai glissé sur quelques mètres. Bilan : disjonction acromio-claviculaire de stade 1 (pas trop grave, j'avais pu reprendre le vélo un mois après environ) et de belles "escalopes". C'est sûr que depuis, je prends moins de risques qu'avant. Je ne retarde plus le freinage au maximum comme je pouvais le faire avant, afin d'aborder les lacets (et plus généralement tous les virages à + de 80 - 90 degrés) entre 20 et 30 km/h maxi. Dans les lignes droites, je ne suis pas non plus crispé sur les freins, mais je mets quelques légers coups de freins assez régulièrement pour ne pas trop m'emballer et ainsi éviter d'avoir à faire un gros freinage d'un coup. Ainsi, mes vitesses maxi en descente tournent autour de 50 - 55 km/h. Et surtout j'essaie de bien observer le revêtement de la route. Si j'aperçois au loin des gravillons, je freine suffisamment avant d'atteindre le passage délicat, pour éviter d'avoir à freiner sur ce passage.

Après, je pense que le fait d'avoir des pédales automatiques joue dans l'appréhension qu'on peut avoir en descente. Je m'en rends compte en VTT, où je n'en ai pas (alors que j'en ai sur le vélo de route), et j'ai moins peur de la chute. Parce que je me dis que si je sens que je vais tomber, je pourrais toujours sortir un pied pour essayer de me rétablir (ou tout du moins d'amenuiser la chute), ce qui n'est pas possible en vélo de route avec les pédales automatiques. Le fait d'avoir de gros pneus offre aussi une meilleure adhérence, et c'est plus sécurisant. On en revient à la confiance dans le matériel.

Il n'y a pas de honte à avoir une appréhension en descente. Mieux vaut descendre tranquillement, et ainsi pouvoir profiter un peu plus du paysage. Et même si on fait des compétitions, ce n'est pas si grave de descendre un peu moins vite (si on ne joue pas les toutes premières places). Par exemple, je participe régulièrement à l'Etape du Tour. Ok je vais peut-être perdre 1 à 3 minutes sur des très bons descendeurs sur une descente de 15 bornes. Mais si les gars ne sont pas de bons grimpeurs, je peux facilement leur reprendre ce temps perdu sur la montée suivante, en à peine 4 ou 5 km. Alors pourquoi prendre des risques insensés ?

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Dans les descentes c'est comme en VTT : ANTICIPER. Savoir regarder LOIN et PRèS !!!

Pour cela le VTT est une excellente école pour la descente (attention je n'ai pas dit VTT de descente!!). En VTT on doit toujours être actif, chercher après les pièges, rattraper des glissades, sentir son matériel.

Sur un route dans les descentes après une dure montée on a tendance à récupérer, à se relacher, moins attentif mais avec la vitesse, le moindre piège peut être fatal.

 

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On pourrait en faire un dicton...

En descente c'est mains en bas du guidon ou on va manger du goudron.

😆

 

J'arrête pas de le conseiller aux potes du club quand je les dépasse en descente, "mets les mains en bas du guidon" mais y a rien à faire, ils ont une (fausse) impression de sécurité quand ils ont les mains aux cocottes 🙄

Mains en bas du guidon aussi en cas de vent ou à vive allure, en règle générale c'est aux cocotes (ou sur le cintre) quand ça roulote et en bas dès que "je mets la plaque" 😃

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J'ai fait une chute en vélo couché à 80 km/h Fin Septembre dernier ! j'ai glissé longtemps résultat 2 grosses brûlures en second degré profond! et marqué pour des années !

En VC je freine qu'à l'avant pour dire et aprés analyse une descente que je connais particulièrement bien route en mauvais état en sous bois , la cause étant à mon avis un passage humide suite à une petite averse très localisée mais surtout après 3 mois sans pluie et oui le fameux verglas d'été!!!! Grrrrrrrrrr!

Depuis  cette chute par route humide c'est un peu l'angoisse surtout en descente ! et ce type de brûlures après cicatrisation demande un soin particulier 2 fois/jour crème hydratante de quoi vous rappeler la chute au quotidien...

Mais il faut positiver et pour ma part car  cette chute sans gravité ( une voiture en face et c'était la cata!) finalement est un mal pour un bien car les descentes en vélo couché sont très grisantes et plus çà allait plus j'allais vite en freinant toujours plus tard ! alors maintenant la même descente au lieu de 80 c'est 65!!!😳

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  • 3 weeks later...

Moi qui commence le "route", ça fait peur vos témoignages.... J'adore la vitesse, surtout dans les descentes jurassiennes mais là vous me faites flipper..... 

J'ai pas encore mes pédales automatiques, et j'ai pas du tout envie de tomber.

 

Je n'ai jamais cassé de matériel en danseuse.....Qu'est-ce qui peut casser ? La chaine ? 

Je mets, en virage "moyen", toujours la pédale intérieure au virage "en haut", les mains sur les cocottes, pas trop couché  .... est-ce bien je ne sais pas ! 

Je prends les (larges) virages pris rapidement en me penchant vers l'extérieur, fais-je bien, je ne sais pas !

Je prends les virages à allure moyenne en "sortant le genou" pour décaler le centre de gravité . Fais-je bien, je ne sais pas !

 

Dur de commencer le vélo de route , je n'ai aucune envie de me viander, ça me fait peur plus que tout, presque une phobie .  

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Bonsoir j ai dut faire 4 ou 5:chutes dont 2 violantes en descente .les deux sont de ma fautes ,et c etait dans mes débuts 

La premières descente mains sur les cocottes ,passage dans un trou , et me suis retrouvé le buste sur la potence et la roue avant c est dérobée .superbe pizza sur le bras et la cuisse , et une côte cassée.

la deuxième , en suisse , virage à droite je voulais faire l extérieur à mes camarades, freinage trop tardif et en plus du frein arrière .donc tout droit.la barrière de sécurité m a arrêté net ,mais c est les barbelé qui on fait du dégât .direction urgence à l hôpital de porrentruy .point de souture à la joue .ce qui a fait le plus mal l hôpital m a facturé le déplacement des pompiers

les premières descente juste après se font avec un peu aprehension ,mais j aime descendre et plus aucunes peur .il fait être relâché , porter son regard là où on veux aller , sortir le genous et freiner d avantage avec le frein avant 

Ma dernière chute la saison dernière .dernier virage de la nocturne ma roue avant se dérobe .disjonction acromio claviculaire stade 3 avec ligaments arrachés.pose d une plaque .2 mois après je reprend les courses 

On dit qu il y a deux sortes de cyclistes .ceux qui sont tomber et ceux qui vont tomber 

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Moi je dirais "ceux qui sont tombés, ceux qui tomberont et ceux qui seront tellement anticipateurs/paranos qu'ils rouleront certes  nettement moins vite que les autres en descentes mais ne tomberont jamais".   J'aime rouler vite mais je suis hyper prudent dans les virages.... Je ne roule vite QUE en ligne droite sur des routes CONNUES.  

Hors  de question de prendre de l'angle, hors de question de rouler vite si je n'ai pas déjà pris l'itinéraire plusieurs fois. Comme sur circuit, on doit connaitre où on met les roues pour anticiper ce que les lois de la physique risquent cruellement de nous rappeler..... 

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Je te comprend et tu a sûrement raison .par contre je coupe jamais dans les virages .quand je suis seul je me raisonne .mais quand on est plusieurs qui aime descendre !!! et j aime surtout quand c est technique avec virages .

et en course c est encore une autre histoire .

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Je vais être peut être un peu cru mais: je roule toujours seul, je pratique tous mes sports tout seul, toujours. Ca évite les situations à la "qui est-ce qui à la plus grosse", démonstrations de testostérone entre mâles où le cerveau cartésien se débranche au profit du cerveau reptilien.....

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Ben alors quel est l'intérêt de prendre des risques, quand on ne voit pas ce qui se passe derrière un virage, on ralentit, normal, réflexe de survie! L'ennui c'est quand on freine trop souvent et qu'on ne relâche pas les poignées après avoir passé la courbe, il faut relancer comme un damné pour avancer, on use de la gomme et  la jante, à moins d'avoir des freins à disque, qui risquent de rendre les cyclos trop sûrs d'eux!

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D'un autre coté , il y a un tas d'activités qu'on ne peut pas faire sans risque... Le vélo en fait partie et pas que dans les descentes. Sans parler de course, apprendre à faire une trajectoire propre , tendue, savoir mettre ses roues là où on veut  (et pas sur le galet qui traine, la plaque d'égout, ou le nid de poule qui vous aimante) . Savoir ralentir avant le virage et non pas dans le virage, ne pas freiner sur un obstacle mais avant et relâcher les freins dessus pour minimiser le choc sur la roue , rester concentré et ne pas gigoter sur le vélo, penser que sur l'angle dans un virage à gauche on peut avoir les roues dans sa voie et la tête dans celle du mec qui vient en face et surtout connaitre ses limites et rester en deçà. Donc dans un virage sans visibilité être prêt à s'arrêter sans bloquer les roues en cas de surprise. Le risque 0 n'existe pas,  mais quand je vois les trajectoires de certains qui rentrent à la corde et sortent à l'extérieur je sais que la chute sera pour bientôt. 

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J'aurais tendance à te conseiller l'inverse, justement.

Le fait de rouler avec d'autres te permet de voir ce qu'ils font et de t'améliorer en les imitant. Seul, tu restes dans une logique statique et tu n'as pas de comparaison sur d'autres possibilités, attitudes ou façon de faire, qui pourraient t'être bénéfiques.

Je vois ça avec ma copine qui ne roule qu'avec moi. Si elle allait en club, elle pourrait s'améliorer facilement et évoluer en sureté de soi et en technique de roulage, positionnement par rapport à l'autre, passages de vitesses, virages et relances, enfin tout quoi.

Le jeu de celui qui a la plus grosse est inévitable entre mecs, mais en dehors de ça si tu as un bon club, tu peux en retirer une très belle expérience qui va transformer ta façon de rouler et ton aisance lorsque tu seras seul. Et cela très rapidement.

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"savoir mettre ses roues là où on veut  (et pas sur le galet qui traine, la plaque d'égout, ou le nid de poule qui vous aimante)"

C'est exactement ça, regarder là où on veut aller et surtout pas là où on risque d'aller, comportement à adopter en toutes occasions, voiture, vélo, moto, tricycle, patins à roulettes et tout autre moyen de déplacement 😃

"Le risque 0 n'existe pas,  mais quand je vois les trajectoires de certains qui rentrent à la corde et sortent à l'extérieur je sais que la chute sera pour bientôt." 

Si route sécurisée, c'est-à dire si visibilité excellente, c'est extérieur, intérieur et extérieur et en cas de circulation c'est sur la bonne moitié de la route.

En descente il ne faut surtout pas être crispé et le plus important c'est d'en garder suffisamment dans les socquettes en montée pour être lucide en descente. 

 

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Le fait de rouler avec d'autres te permet de voir ce qu'ils font et de t'améliorer en les imitant. Seul, tu restes dans une logique statique et tu n'as pas de comparaison sur d'autres possibilités, attitudes ou façon de faire, qui pourraient t'être bénéfiques.

+ 1

Je vois ça avec ma copine qui ne roule qu'avec moi. Si elle allait en club, elle pourrait s'améliorer facilement et évoluer en sureté de soi et en technique de roulage, positionnement par rapport à l'autre, passages de vitesses, virages et relances, enfin tout quoi.

Toi t'es vraiment pas un bon professeur, tu veux dire qu'avec toi elle n'a rien appris de tout ça 😃  

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