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Pourquoi je n'avance pas


Bernard MOREAU

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La diminution des performances sportives en ce moment précis doit être ailleurs que dans la densité de l'air. J'ai aussi constaté des pulsations cardiaques bien trop élevées pour moi à une allure donnée. Il suffit de comparer ses passages de segments sur Strava; pour un segment donné demander tous ses temps de passages. Personnellement des écarts de 20 pulsations pour une même vitesse à peu près à l'abri du vent dans une côte à 5%. En plus du froid l'inversion thermique plaque au sol les polluants et le brouillard, ce ne sont pas des conditions optimales pour faire du sport, loin de là. Ce serait même plutôt déconseillé.

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Non, ce n'est pas possible cette variation!

L'équilibre entre gradient de pression et gravité te dit que delta(P)=rho*g*delta(h) (avec P pression, h altitude, rho masse volumique de l'air, g accélaration de la pesanteur =9.81m/s**2). Au niveau de la mer, rho=1.3g/l=1.3kg/m**3, ce qui te donne effectivement environ 8m pour 1hPa. A 3000m, l'air est moins dense comme on l'a dit. De combien? Ca dépend de la variation de température entre les 2 altitudes, isotherme? Adiabatique? Et patati et patata. En gros, la densité de l'air décroît comme exp(-m*g*h/(RT)) (m masse molaire des molécules de gaz, R constante des gaz parfaits, T température en kelvin) soit exp(-h/8000m) (la densité chute de moitié tous les 5500m). On s'attend donc à une chute de 30% à 3000m ou au Galibier, ce qui te donne 11m pour 1hPa (et non 30m!!??).

 

A noter que pour bien faire, il faudrait tenir compte du fait que l'oxygène est un peu plus lourd que l'azote (32g au lieu de 28g pour m). Donc non seulement l'air se raréfie en altitude mais la proportion d'oxygène baisse en plus. Effet négligeable au Galibier mais crucial à l'Everest!

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Je pense que les GPS, si complexes qu'ils soient, privilégient les fonctions de guidage plutôt que d'altitude. Cette dernière est ''accessoire'' à la fonction principale qui est d'enregistrer et de guider sur une route. Que l'on soit à 1.514 mètres ou 1.534 ne changera pas grand chose dans cette optique de fonctionnement.

En vol libre, nous avons des alti varios beaucoup plus pointus, capables de déceler des variations d'altitude de l'ordre du mètre, et ce en instantané. La fonction principale de ces appareils est l'altitude et la précision de celle ci est bluffante quand c'est bien étalonné sur un point précis.

J'ose imaginer que les paramètres adéquats ont été pris en compte selon l'altitude de ''départ'', ce que ne fera pas nécessairement un GPS qui n'a pas vocation à celà.

A chaque appareil sa fonction. Je serais d'ailleurs tenté de faire le test en parallèle lors d'une belle montée, le gps d'un coté, et le vario de parapente de l'autre pour voir les différences. Mais par chez moi, les montées... bof bof.

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Je pense que l'algorithme suppose une loi linéaire entre pression et altitude ce qui suppose une densité de l'air constante.

Ce serait quand même curieux un tel algorithme. Une variation logarithmique qui représente de très près la réalité, n'est pas si difficile à mettre en place.

Par contre, comme tu le signales en parlant de T, les altimètres plus évolués doivent intégrer ds leurs algorithmes la variation "normale" de la température avec l'altitude.

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Bonsoir,

même constat que Jean Guy, 20 à 30 W de plus pour rouler à même vitesse qu'en été sur les mêmes routes.

Cependant, je me pose la question de l'impact du froid sur la résistance au roulement ? A t'on une modification de ce paramètre qui expliquerait aussi en partie le surcoût énergétique au déplacement...

Une chose est sûre l'organisme n'aime vraiment pas ça et surconsomme. 3 fringales en 2 mois alors qu'en temps normal ça ne m'arrive quasiment jamais...

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