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Championnats d'Europe


Guillaume LEROYER

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tu te crois sorti de la cuisse de jupiter ,povre type tu crois que tu es le seul a t interesser au cyclisme?on est nombreux içi capable de bien t en apprendre.;Tes affirmations ne font de toi qu un individu vaniteux ;monsieur sait tout;pire que madame soleil.L orgueil t ettouffe et en plus tu ne t'en aperçois meme pas

je prefere passer mon chemin que de perdre mon temps

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La pression, c'est inhérent à la compétition, elle est la même pour tous, Français comme étrangers. Savoir la gérer, et même la transformer en atout, fait partie du talent d'un champion.

Sinon, j'ai à peu près la même perception que toi des champions.

D'abord, tout simplement, je les admire, c'est sans doute un peu puéril, mais si on se passionne pour les compétitions sportives, c'est qu'on est resté un grand enfant, car le plaisir qu'on y prend n'a rien de rationnel. Je suppose que c'est même totalement incompréhensible pour ceux qui n'adhèrent pas.

Ensuite, je les respecte, car ils sont meilleurs dans leur domaine que je n'ai jamais été dans le mien. Je mesure la somme de talent et de travail au quotidien que cela représente, et dont beaucoup je crois n'ont pas idée.

Pour ces raisons, je ne les critique jamais pour leurs performances, pour une défaite, pour une course ou un match raté. Je sais qu'ils sont bien plus déçus que moi. Mais seules critiques peuvent éventuellement porter sur des comportements, des tricheries, des renoncements (encore que...il faudrait être dans leurs têtes), ou des déclarations inappropriées, mais c'est rare.

 Je suis toujours sidéré par l'avalanche des critiques qui s'abattent sur celui qui n'a pas encore gagné, qui aurait "dû" gagner, qui ne gagne plus. La rançon de la gloire et de l'argent (quand il y en a !) me dira-t-on, mais je ne vois pas les choses comme ça.

Déjà, se faire siffler, insulter, menacer parfois simplement parce que tu es l'adversaire (essentiellement dans les sports collectifs, le foot ayant le pompon), c'est difficilement supportable.

Ensuite, quel que soit ton niveau, si tu n'es pas le meilleur au monde, tu finis toujours par te faire critiquer. Tu es 6ème mondial dans ta spécialité, pratiquée par des centaines de milliers ou des millions de personnes ? Plutôt qu'apprécier cette performance considérable, on va te demander pourquoi il y en a cinq devant toi (et pour les Français, on va te dire que tu manques de mental et que tu ne travailles pas assez).

Tu es le meilleur au monde : on va te suspecter de tricher, surtout si tu es d'une autre nationalité.

Finalement, tout ça fait peut-être que je les aime encore plus.

Pour Pervis, c'est évidemment un grand champion dont la brutale baisse de niveau est surprenante. Il est possible que la Fédération n'ait pas mis les moyens nécessaires pour le mettre dans les meilleures conditions, et ce serait regrettable. Mais à vrai dire, je n'en sais rien, je ne suis pas qualifié pour me prononcer.

 

 

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Dans les  leaders capables de gagner le Tour, il y a aujourd'hui incontestablement Froome et Quintana. Et c'est tout. Contador est sur la pente, Nibali (de toute façon moins fort que les deux cités) aussi. D'autres bien sûr peuvent gagner, "sur un malentendu" ou "par accident" comme tu dis. Et à ce jeu là, Bardet qui fini 2ème d'un TDF très relevé, en vaut bien un autre. Après tout, une chute de Froome (qu'évidemment je n'aurais jamais souhaité), et il gagnait le Tour "par accident" (en ayant quand même donné quelques coups de pédales).

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Il est de notoriété que Hinault avait horreur de s'entrainer et le faisait au strict minimum syndical et à reculons.

Je tendrais plutôt à penser qu'il avait le sens inné de ce qu'il devait faire à l'entraînement pour atteindre son meilleur niveau (je pense en particulier à son entraînement la semaine précédent le CdM de Sallanches 1980)

Il avait rapidement mesuré le niveau de ses concurrents et se rendait bien compte qu'il avait une jambe en plus, de sorte que même en étant à 95 % il gagnait encore.

Plus personne ne peut le faire aujourd'hui, il y a eu un nivellement, mais par le haut. Ils doivent tous être à 100% pour gagner.

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Si la presse sportive généraliste tenait ce genr de discours les sportifs auraient bien moins de mal à affronter la défaite. 

C'est vrais que c'est incroyable de voir les Français critiqués pour le manque de victoires dans les plus grandes compétitions mais bon on oublie que lorsqu'il y a un Bolt, un Djokovic, un Froome, c'est tous les autres pays du monde qui ronge leur frein, pas que nous.

Le jour ou Riner va perdre un combat je crois qu'on va halluciner de certaines réactions :)

Pour Pervis de ce que j'ai compris, les athlètes ont très peu d'argent pour vivre à coté de leurs entrainements, ca l'a en partie poussé à aller faire du Keirin en ligue mineure japonaise pour gagner un peu d'argent. De plus il est un peu solitaire et au caractère trempé, a commencé sa carrière en Kilo du coup il s'est un mis à l'écart du groupe de vitesse. Quand il est revenu du Japon pour gagner les 3 maillots individuel ca a un peu déstabilisé le reste de l'équipe. Il a toujours senti être sous estimé : non sélections aux JO (c'est pas passé loin cette année) pas de vélo d'Or avec 3 maillot et deux RM derrière un Pinot qui profite de la chute de froome /contador, peu de sponsoring.

Par dessus tout ca il aurait eu un divorce très difficile. Il aurait pu être notre Chris Hoye pour un rien

Je trouve que ca fait beaucoup pour même pour ses épaules. Il a un très gros VO2max, il aurait peut être pu choisir la route il y a dix ans et pq pas devenir un sprinteur à la Kittel/Greipel, on saura jamais. C'est vraiment un mec que j'admire pour sa détermination, il a pas ce coté un peu pourri gaté de Baugé qui a l'air d'y arriver sans forcer.

Puis la DTN de la piste, laisser partir le coach qui fait gagner les Anglais et celui qui fait gagner les Chinoises, pendant que le 3ème est au micro ca montre bien le malaise.

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Le talent est inné, mais sans technique un don n'est qu'une sale manie, et ce n'est pas moi qui le dit, c'est un type qui en avait un peu et qui savait sans doute de quoi il parlait.

 

Aucun mérite à féliciter celui qui en a ? Je remets les mots dans le bon ordre pour essayer de traduire ta pensée : celui qui en a ne mérite pas d'être félicité. J'ai bon ? Mais je ne félicite pas, j'admire (sport, arts, etc...). J'admire le talent, et le travail. Moins tu as de talent, plus tu as de travail pour arriver au sommet, c'est la somme que j'admire. L'argent du champion, je m'en fous royalement, il n'altère en rien le plaisir que ce dernier peut me procurer.

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On ne félicite pas, pas moi en tout cas, on admire, et on remercie si ce talent est mis au service de la société. Par exemple, malgré ton compliment, je n'ai certainement pas assez de talent pour être Ministre des Sports, alors je remercie celui qui a ce talent et qui se coltine le boulot. Toi, tu as pas mal de talent, mais je n'arrive pas à l'admirer, sûrement à cause de l'usage que tu en fait.
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Aucune importance qu'ils fassent ce métier pour eux, pour la gloire ou pour l'argent. Que ce soit Froome, Sean Penn ou Tartempion, tout ce qui compte c'est le plaisir qu'ils procurent, grâce à leur talent, qui n'est donc pas égoïste puisque leur public en profite. Et tu es bien présomptueux pour décréter que ce plaisir procuré aux autres ne les intéresse que pour la gloire et l'argent. Moi je pense le contraire, vois tu. Sinon, je félicite quelqu'un pour m'associer à un évènement heureux, pas pour son talent.
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Tu as un vrai problème avec l'argent. Une véritable obsession...

Il ne te vient pas à l'esprit que la motivation, ça peut aussi être la satisfaction de faire partie d'une équipe ou, tout simplement pour ceux qui ont toujours connu le vélo et seulement le vélo, la crainte d'être confronté à autre chose (sans parler de l'appréhension, pour des sportifs par essence "jeunes", de "vieillir", comme pour le commun des mortels) ?

Je pense que tu es le seul à toujours tout ramener à l'argent (qui seul expliquait, je le rappelle, la décision des commissaires de réintégrer le gruppetto hors délai lors de la dernière Vuelta, avant que tu condescendes à consulter le règlement...)

PS : je connais un coureur pro qui a déjà prévu sa reconversion. Gérer des restaurants. L'alternative au vélo, ça n'est pas seulement l'usine (et je dis ça sans la moindre connotation péjorative pour ceux qui sont en usine et qui ont toutes les raisons d'être fiers de leur travail).

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Demande à quiconque si il préfère continuer à travailler avec une rémunération divisée par 60 ou 80, ou partir en retraite avec cette rémunération maintenue, tu auras la même réponse à 99,99 %. Je ne sais pas pour toi, peut-être ne travailles tu pas pour de l'argent, peut-être que l'argent c'est sale pour toi. Autant il est évident que l'argent entre pour beaucoup dans la motivation de faire carrière dans le vélo, et de continuer (mais c'est vrai pour toutes les professions), autant rien ne prouve que c'est la SEULE motivation. Et puis qu'est ce que ça peut bien faire que tel ou tel coureur coure avec l'argent pour seule motivation ? Tu y penses quand tu regardes une course, ça gâche ton plaisir ? Quelle curieuse obsession.
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Pour parler de Contador, je crois avoir lu récemment qu'il affirmait avoir pris bcp de plaisir sur la Vuelta, alors qu'il ne finit que 4ème. 

A mon avis, même s'il y a moins de monde sur le bord des routes en Espagne qu'en France, il doit être très sensible à tout ce surplus de ferveur populaire et peut-être se rend-il déjà compte que cela va lui manquer le jour où il va s'arrêter.

Par ailleurs, son niveau n'est en 2016 que marginalement plus faible que par le passé. Il peut espérer battre sur le TdF 2017 un Quintana du niveau TdF2016 ou un Froome qui serait un poil moins bien ou moins bien soutenu par son équipe. Mais bien il lui faut des équipiers en montagne.

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